Dans les nuits froides des abysses

Dans les nuits froides des abysses

D’un geste qui sème l’effroi dans le royaume des abysses,
La sirène qui est moitié-femme hèle ses sujets effarouchés.
Les poissons gardent leur sang-froid bien que tous ensemble subissent
Cette corvée jugée infâme mais utile pour la réchauffer.

Les yeux fermés, elle imagine son peuple aux yeux de merlan frit
Lui passer entre les aisselles et ses mamelons turgescents.
Elle en frétille, la sauvagine ! Tandis qu’un frisson s’appauvrit
Sur sa queue parmi les tesselles au miroitement opalescent.

Tableau de Christian Schloe.

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