De par sa haute sacralité « 卍 », c’est un symbole universel Représentant l’éternité et l’existence sans frontières. Mise dans son intégralité ainsi que dans chaque parcelle Comme source de pérennité dans la galaxie tout entière.
Mais représentée à l’envers « 卐 »,comme La Croix la tête en bas, Elle devient signe diabolique et la condamnation de l’homme. Méprisant ce côté pervers que je hais et que je combats, J’y vois plutôt la symbolique « si vis pacem para bellum ».
Je suis remonté à la source depuis la roue de la fortune Qui fait tourner l’humanité du passé vers un avenir Où domine aujourd’hui la Bourse, véritable temple de la Thune, Ce nouveau Dieu d’insanité qui nous force à y parvenir.
Jusqu’à présent, c’était la femme accusée de sorcellerie Qui était source de problèmes par ses appas irréfutables. Mais c’est ce Capital infâme et toute sa chancellerie Qui est le véritable emblème de notre chute véritable.
Une spirale subliminale que l’œil voit sans être conscient, Tourne derrière le fond d’écran et des spots des téléviseurs. Elle contacte les surrénales et impacte à mauvais escient Tous les gens qui reviennent à cran en fin de journée vers six heures.
« Ne faites pas ce que je fais mais faites ce que je vous dit ! » Résonne dans votre hippocampe siège connu des souvenirs. « Votre président est parfait car du lundi au vendredi Il vous représente et vous campe un dictateur sans avenir ! »
Ce phénomène est ignoré car il n’est pas enregistré Mais diffusé à l’improviste depuis les stations satellites. Les témoignages minorés de ceux qui l’ont administré N’inquiètent que les complotistes et ne dérangent pas l’élite.
Alors dormez, mes braves gens, les cerveaux bien conditionnés ! Rêvez d’achats promotionnels et de lendemains sans mémoire ! L’écran connecté à l’argent et vos addicts additionnés Deviennent opérationnels pour être conduits à l’abattoir !
À la fin, il devient le fou, à la fin il devient le mat, Il ne sait plus à quel moment la folie s’empara de lui. Peut-être était-il déjà fou, peut-être était-il déjà mat ? Peut-être après mille tourments, peut-être après sa longue nuit ?
Le fou n’a pas appris à vivre comme les autres en société. Le fou n’est pas original, il ne sait pas, tout simplement. Le fou préfère rester libre et vivre libre à satiété. Le fou est resté virginal du formatage, tout humblement.
Le fou est-il l’égal d’un sage qui aurait compris l’illusion Qu’un esprit fort est préférable pour dominer l’humanité ? Le fou a-t-il pris le passage qui le protège des collisions Entre existence misérable ou richesse et vanité ?
Le fou sait que la liberté n’est qu’une manière de vivre ; Il est rattaché à la terre comme un poisson à son bocal. À quoi servirait la fierté puisqu’il faut tuer pour survivre, Puisqu’il faut faire bonne chère pour réussir dans son local.
C’est quand il comprend son échec, qu’il réalise ses erreurs, Qu’il sait qu’il n’y a nul chemin qui emmène à l’Eldorado, Il rembourse ses hypothèques, il lâche prise à ses terreurs Et s’en va nu, d’un tournemain, en laissant libre son radeau.
Nous aussi nous avons perdu les clés de notre liberté ; La vie devient une prison par nos excès trempés de zèle. Cette situation éperdue nous a longtemps déconcertés. Laissons agir la guérison qui nous fera pousser des ailes.
Le voyageur n’est pas le sage qui sait voyager dans l’espace Le conquérant n’est pas le sage qui a construit dans tous les âges. Le maître X n’est pas le sage qui sent la matière qui passe La sagesse n’est pas le sage, c’est la sagesse qui fait le sage.
C’est la raison existentielle de l’écho prononcé par Dieu Qui a semé et tout l’espace, et la matière, et le temps. C’est ce mouvement essentiel dont on voit le poinçon radieux Dans chaque ombre ou rayon qui passe, dans chaque cil papillotant.
Quand le soir couvre son domaine de son ombre sur les collines, Les maîtres aiment lever les yeux, parcourir, contempler les terres. Ils annotent au fil des semaines la progression, la discipline De bon ton, à peine orgueilleux, qui marque x son ministère.
C’est la lumière qui se condense, la lumière qui s’obscurcit Et devient l’énergie première, celle qui régit la matière. C’est la lumière qui se fait dense, qui ralentit, qui raccourcit Jusqu’à devenir la charnière de la physique tout entière.
Le conquérant marche au zénith sous le soleil point culminant Il a appris à observer, comprendre, entendre et entreprendre. C’est dans la lumière bénite, à l’aise dans son élément, Qu’il a su toujours préserver toute son existence à apprendre.
Il est le temps qui accélère et qui impose ses limites Qui indique la persistance du moindre atome qui demeure. Il est le temps qui décélère, qui mesure et qui délimite La durée de tout existence, de ce qui naît, grandit et meurt.
Le voyageur est matinal et part quand l’aube est imminente Et devine l’aurore pâlir sur les collines embrumées. Il fixe le point cardinal du parcours qu’il expérimente ; Il n’a pas peur de se salir et nulle crainte à s’enrhumer.
Il est l’énergie qui avance, cette énergie qui crée l’espace, Et qui aussi crée le néant jusqu’aux confins de l’univers. Il est l’énergie qui devance, cette énergie qui nous dépasse Et qui fait paraître géants les infinis les plus divers.
Au début Dieu créa la Terre et y répartit ses semences Puis, développa les ruisseaux et mit le soleil dans le ciel Afin de donner à nos pères la nourriture en abondance Qu’ils emmenaient sur leurs vaisseaux comme une manne providentielle.
Mais l’homme a voulu contrôler, mais l’homme a voulu dominer, Tirer profit de l’élevage, dans un usage immodéré. Pour cela il a enrôlé, pour cultiver ses graminées, Et développé l’esclavage pour s’enrichir et prospérer.
Pour lutter contre les hivers, la nature lui a pourvu De quoi alimenter son feu et de quoi tisser ses habits. Et si par quelques faits divers, il se trouvait fort dépourvu, Il suffisait de faire un vœu pour recouvrer son acabit.
Mais l’homme a voulu commercer jusqu’aux quatre coins de la Terre Pour gagner un peu plus d’argent en faisant œuvrer à bas prix Par d’intérêts controversés et restrictions supplémentaires Lui seul se voyant partageant les avantages entrepris.
Afin de pouvoir se loger, l’homme construisait sa cabane Qui peu à peu s’agrandissait selon le nombre des enfants. Personne n’était délogé, chacun y trouvait sa pavane Et les maisons resplendissaient dans un bien-être triomphant.
Mais l’homme a voulu investir son argent dans le bâtiment Et a consenti à prix d’or à vendre ses propriétés. Alors il faut se travestir et recourir au châtiment Qui nous fait lever à l’aurore pour suer pour la société.
Quand L’homme vivait au présent, il ne cherchait pas de raison Pour vivre une vie proposée par une médiatisation ; Il suivait son père à treize ans qui lui montrait dans sa maison Le métier qu’il se disposait selon sa civilisation.
Mais l’homme a voulu dépasser les objectifs, les bénéfices ; Il a construit des pyramides afin d’être seul sur le faîte. Chacun voudrait se surpasser pour atteindre cet édifice, Avoir des revenus solides et vivre de luxe et de fêtes.
En nous privant de l’abondance, on nous prive de liberté Car pour devenir l’élite, il faut contraindre par la faim Pour retrouver l’indépendance, pour recouvrer notre uberté, Sachons remettre des limites avant que ce ne soit la fin.
Au plus profond de nous-mêmes règne un grave manque de confiance Et nous croyons sans optimisme que jamais l’espoir ne viendra. Suivons ce que notre cœur aime et toute sa signifiance Enlèvera le pessimisme et l’abondance reviendra.
Un homme averti en vaut deux, un homme prudent en vaut trois. Priver un homme de la prudence, c’est l’aveugler, le rendre sourd. Il devient sitôt galvaudeux et son esprit reste à l’étroit Car il n’a aucune défense et se perd dans les carrefours.
La Prudence, c’est une manière de nous prolonger tous les sens, Comme développer un réseau qui s’étend tout autour de nous. C’est aussi avoir les dernières nouvelles données et connaissances Qui permettent d’aller mezzo là où le chemin se dénoue.
C’est pareil au rétroviseur qui protège tout à la fois De ce qui pourrait survenir au-delà du champ de vision. C’est notre conseil aviseur, un compagnon digne de foi, Qui éclaircit notre avenir par ses intimes prévisions.
C’est comme un instinct animal qui ne serait pas bâillonné, Qui serait couché à nos pieds, prêt à détecter le danger. C’est comme une fibre végétale, rattachée et étalonnée, Qui nous servirait de trépied et, même, saurait nous venger.
La prudence, c’est avoir le cœur, connecté sur ses émotions, Qui sait anticiper ses craintes, modérer ses joies, ses colères. Le chagrin même rend vainqueur en atténuant nos commotions Et l’âme ressent son empreinte comme une vérité corollaire.
Au commencement fut le verbe qui résonna comme un écho Créant, au sein de la lumière, les fondations de l’univers. Il reviendra d’un son superbe et réclamera son écot Accru sur la valeur première sans qu’il n’y ait de découvert.
Car ce qui est confié à l’homme depuis le jour de sa naissance, C’est de se connaître soi-même et par là même retrouver Dieu. Il n’est point besoin de diplôme pour transmettre la connaissance Mais l’intérêt de l’âme humaine est un don miséricordieux.
Ainsi celui qui collectionne tous les secrets, sans les transmettre, Se charge d’un fardeau pesant qui l’empêchera de monter. Tandis que ceux qui affectionnent, aux élèves, d’être leur maître, Feront le choix satisfaisant qui, lui, leur sera décompté.
Chaque race fait son bilan selon coutumes et traditions ; Chacun selon où il habite organisera son jardin. C’est d’ailleurs en assimilant plusieurs langages et transmissions Que les compétences s’acquittent à progresser dans les gradins.
Au jour du jugement dernier, c’est là qu’on meurt dans les nuées Si tout ce qu’on a amassé n’est pas dans la fraternité. Mais chaque fruit, chaque denier que l’on aura distribué Demeurera la panacée d’une immortelle éternité.
Le Dieu-Soleil, dès le début, a créé toutes les planètes Qui dansent autour de son feu pour se chauffer au brasero. Depuis toujours il distribue, à coup d’étoiles et de comètes, Tous ses rayons avantageux qui ensemencent les héros.
Râ, Jupiter ou Anubis, quel que soit le nom qu’on lui donne, Traverse le ciel chaque jour en éternelle renaissance. Avec Isis et Osiris, c’est tout un mythe qui ordonne Que notre cœur brille d’amour de toute notre reconnaissance.
Le Roi-Soleil est notre maître depuis qu’on a ouvert les yeux Sur la lumière qu’il diffuse afin d’admirer sa grandeur. C’est dès l’enfance qu’on voit naître tous les coloris merveilleux Qui nous égayent et nous amusent dans l’allégresse et la candeur.
C’est l’architecte d’un système qui donne à chacun sa mesure ; Les astres, quelle que soit leur taille, lui obéissent aveuglément. Et chacun tourne autour du thème qui crée la vie par l’embrasure De l’aurore qui ravitaille la Terre et tous ses éléments.
Le Feu-Soleil est l’énergie qui incite à battre nos cœurs, Qui réchauffe le corps et l’âme et met l’amour dans la maison. Les saisons font en synergie enchanter les moissons en chœur Qui nourrissent, hommes et femmes, le corps, l’espoir et la raison.
Mais si nous voulons élever notre orgueil jusqu’à l’égaler Nous nous y brûlerons nos ailes et le corps se desséchera. Nous devons juste prélever son feu divin inégalé Et commémorer avec zèle ce qui nous en rapprochera.
Le Temps-Soleil est régulier comme le calendrier du monde Pour indiquer le temps qu’il fait, pour calculer le temps qui passe. Chacun pourra au singulier compter chaque heure, chaque seconde Qui trace le cercle parfait d’une auréole dans l’espace.
La Lune règne en Reine-Mère sur toutes les eaux de la Terre ; Elle régit les glaces immobiles qui vibrent sur les océans, Elle attire la masse des mers, créant les marées planétaires, Ainsi l’eau, devenant mobile, scande le maître des céans.
La vie sans eau n’est pas la vie, le temps sans rythme n’est pas le temps Et cet auguste balancier anime tous les phénomènes. Chaque animal, pour sa survie, sait combien il est important D’obéir à ce nuancier qui fait les mois et les semaines.
Ainsi ce cycle en vingt-huit jours se présente sous quatre aspects : Une lune pleine et royale qui se cache et se renouvelle. Cette cadence, depuis toujours, a imposé comme un respect, Comme une théurgie loyale, une chimie universelle.
Dans nos cellules, ce rythme bat comme un foyer incandescent Mais qui vibre à une fréquence que seule l’eau sait écouter. Quand les animaux mettent bas, ils communiquent par leur sang Cette loi à leur descendance sans que nul ne puisse en douter.
Même nos femmes au ventre rond connaissent bien ce rythme intime. Elles n’ont pas besoin d’horloge pour savoir quand c’est le moment. L’homme moderne, ce fanfaron, qui veut que tout soit légitime Devrait plutôt faire l’éloge à l’astre qui est sa maman.
Enfin la lune est aux poètes ce que les rêves sont aux enfants. Elle amplifie leur allégresse et elle atténue la tristesse. Elle fait chanter l’alouette, elle fait sonner l’olifant Quand les animaux en détresse recherchent sa délicatesse.
La théurgie est une forme de magie, qui permettrait à l’homme de communiquer avec les « bons esprits » et d’invoquer les puissances surnaturelles aux fins louables d’atteindre Dieu.
Il est parfois des catastrophes, des accidents ou des malheurs Qui tombent avec tellement de force que l’on se croit anéanti. Et on se plaint, on apostrophe, on traite Dieu comme un voleur Qui nous reprend comme un divorce tout ce dont il nous avait nanti.
Il y a pourtant des accidents qui se produisent à dessein Et plus ces accidents sont graves et plus leur effet nous renforce. Ça commence par des incidents comme si la vie faisait un dessin Mais dont l’intensité s’aggrave si l’on n’arrête pas l’amorce.
Les plus grands bouleversements m’ont fait prendre un nouveau virage, Car ils m’ont permis de lâcher tout le poids qui m’alourdissait. Il s’est produit inversement ce que je redoutais avec rage Et m’a évité de gâcher ma vie où je m’engourdissais.
C’est une loi astronomique qui montre que la gravité Permet d’envoyer des fusées en s’aidant de cette attraction. Comme si la force atomique se retrouvait parasitée Par la nouvelle diffusée d’un phénomène de traction.
L’étincelle peut être petite à l’échelle microscopique Et apportera un enfant à ceux qui ne le cherchaient pas. Mais cette précieuse pépite sera le choc psychologique ; Le couple sortira triomphant en étant maman et papa.
Aussi quand vous verrez venir une nouvelle désastreuse, Dites-vous bien que plus c’est grave et plus ça vous fera rebondir. Il faut savoir que l’avenir contient des zones ténébreuses ; Qu’il faut changer pour être brave et qu’il faut accepter pour grandir.
Parler du Diable ou de Satan, c’est pourtant très paradoxal ! C’est comme vouloir prononcer ou parler d’ombre à la lumière. Qu’on soit victime ou combattant, le dilemme est donc colossal Mais impossible n’est pas français et la critique est coutumière.
Côté lumière
On le dit Ange de lumière qui aurait voulu conserver Toute la puissance du feu pour être ainsi l’égal de Dieu. Mais après l’impression première, on peut alors mieux observer Que cela n’était que le vœu du Père miséricordieux.
Ainsi, prenons l’obscurité qui est l’absence de clarté ; Si difficile à pénétrer, si impossible à obscurcir. Illuminons en vérité et l’on voit ainsi s’écarter L’ombre, exposée à perpétrer, se mettre alors à rétrécir.
Cet ange porteur de lumière n’a fait que semer le mensonge Afin que l’homme ait le pouvoir de distinguer le bien du mal. Dans l’intimité des chaumières chacun est libre dans ses songes Et peut choisir d’avoir l’espoir rester humain ou animal.
Dieu est partout, omniprésent, mais il permet tout simplement À l’humanité de trouver son chemin en l’entretenant. Les douleurs frappent au présent pour que dans ce rassemblement L’homme puisse ainsi éprouver que sa vie se vit maintenant.
Mais voici, quand on fait de l’ombre au vrai chemin avec orgueil Pour devenir riche et puissant, quelqu’un qu’on adore comme un roi, C’est là que Satan sort du nombre avec ses obstacles, ses écueils Pour rendre l’homme jouissant des plus terribles désarrois.
Il dit « Mais si Dieu existait, y aurait-il autant de guerres ? Laisserait-il la cruauté s’il aimait vraiment ses enfants ? » C’est dans ces quelques mots cités que Satan a semé naguère Le doute dans le salut ôté, et en ça, il est triomphant.
Côté ombre
Alors, le diable, je l’entends sourdre dans le cœur des victimes À la recherche du cadavre de celui qui fut leur bourreau. Les hommes refusent d’absoudre les coups bas les plus intimes Et Dieu les voit, et ça le navre, ressortir l’épée du fourreau.
Le diable c’est plutôt choisir de se souvenir du malheur Plutôt que des belles victoires, plutôt que ce qu’on a gagné. Le diable, c’est laisser moisir ses souffrances et ses rancœurs Et de brandir les faits d’histoire comme une plainte à témoigner.
Car il faut trouver un coupable qui est la source de tous les maux Car on n’oublie pas la souffrance et puis on ne pardonne pas. Tous les sentiments redoutables chargés de haine, chargés de mots Veulent entretenir l’intolérance jusqu’à ce qu’elle ait son trépas.
Le diable, c’est de voir la misère et ne rien faire pour en sortir. Le diable, c’est de voir massacrer sa mère et se cacher en ayant peur. Le diable, c’est de préférer le désert sans jamais ne rien y bâtir. Le diable, c’est se raconter des chimères et se morfondre dans la torpeur.
Le diable se repaît de la vengeance qu’on impose à ceux qui ont peur. Le diable aime contrôler les masses et les nourrir de la violence. Il aime opposer les engeances et décider de leur plaisir À tuer l’autre avec grimace et suivre les autres en silence.
Alors il se cache dans les églises, il se conduit en terroriste, Il se dissimule en argent pour effacer l’odeur de mort. La bête se généralise au fond du cœur des âmes tristes Qui vivent en se déchargeant de leur venin qu’ils commémorent.
Nous avons vu avec La Force, qu’il y avait deux polarités Qui s’unissent pour s’annihiler ou pour créer de la matière. Mais pour que fonctionne l’amorce de la complémentarité, Il faut alors assimiler celle qui fait l’intermédiaire.
Nous en connaissons deux moyens qui existent en plusieurs domaines : L’électricité magnétique, soit positive, soit négative ; Le masculin, le féminin, qui créent de nouveaux phénomènes ; Ou pour faire plus synthétique, deux forces, active et passive.
Mais une loi fondamentale qu’on appelle « neutralisante » Est nécessaire, par sa présence, à féconder la création. Divin ou expérimental, parmi les forces opposantes, C’est l’action de la tempérance qui permet la procréation.
C’est à leur seul point de rencontre, commun à d’autres dimensions, Qu’il se produit l’action divine dans l’univers surréaliste. Mais la science va à l’encontre avec pouvoir et dissensions Car un savoir qui se devine n’a pas l’aval matérialiste.
Ainsi les hommes peuvent montrer des idées fortes et actives Et lutter contre leurs opposés avec une inertie de haine. Ils auront beau se rencontrer, faire des guerres rétroactives, Ils ne feront que s’imposer des conjonctures inhumaines.
C’est là que le cœur intervient car il se tient à la frontière Entre son espace intérieur et son univers extérieur. La tempérance est le seul lien qui produira sa vie entière, Avec ses acquis antérieur, l’accès au monde supérieur.
La Mort : Bonjour, m’entendez-vous ? L’humain : Au secours, où suis-je ? Qu’est ce qui s’est passé ? Je ne me souviens de rien ! Comme un choc. Un accident ? Il fait tout noir ! Où est la lumière ? La Mort : Du calme, il n’y a aucun danger, je vous l’assure. L’obscurité n’est pas complète ; elle va bientôt se dissiper. Mais vos derniers souvenirs risquent d’être altérés. L’humain : J’entends une voix dans mon oreille. Qui êtes-vous ? Qu’est qu’on fait ici ? J’ai du mal à bouger, j’ai l’impression que mes bras sont en plomb et mes jambes de marbre… La Mort : Il s’est passé un événement particulièrement… Comment dire ? Inhabituel pour vous… L’humain : Je ne comprends pas. Je veux rentrer chez moi… J’ai été enlevé, c’est ça ? La Mort : Je vais vous expliquer. Pour faire simple, il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. L’humain : Une mauvaise nouvelle ? La Mort : L’endroit où vous êtes n’est pas un rêve mais ça ressemble plus à un rêve qu’à la réalité. Vous êtes parti pour un voyage sans retour. L’humain : Et la bonne nouvelle ? La Mort : La mort n’est pas la fin de la vie. L’humain : Mais suis-je en vie ou suis-je mort ? La Mort :La vie est comme un grand arbre et chaque être humain est comme l’une de ses feuilles. La feuille se détache mais la vie reste dans l’arbre. Et la vie remonte jusqu’aux racines. Le vrai sens. L’humain : Les racines, Dieu, l’éternité ? La Mort : Je ne détiens pas cette réponse. Voyez-vous, je ne suis que le passage, le cycle sans mémoire qui conduit les âmes à leur destin. Le cycle s’arrête si l’homme est vaincu, ou continue s’il est vainqueur. L’humain : Mais la mort est irréversible, c’est la fin de l’individu, il n’existe plus… La Mort : Rien ne disparaît, tout évolue. L’homme naît, vit et meurt parce que son âme ne peut pas rester enfermée dans l’écorce de son corps qui vieillit. Comme l’eau ne peut pas stagner et doit s’écouler vers la mer. La mer, la mort, tout se ressemble. C’est comme une épuration. L’humain : Mais pourquoi ne savons-nous pas cela dès la naissance ? La Mort : Vous le savez mais vous préférez l’oublier parce que votre esprit veut être le seul à gouverner et qu’il fait taire son cœur, son corps et son âme. L’esprit est un conquérant tyrannique. L’humain : Alors que va-t-il se passer maintenant ? La Mort : Après, je ne sais pas. Je ne représente que le passage d’une vie à une autre. Mais je suis sans méchanceté, comme le temps, juste irréversible. L’irréversibilité est une des lois de la vie. L’humain : Et la mort ? La Mort : Juste une transition où l’âme se détache de son corps, de ses sentiments et de ses souvenirs. C’est le détachement…
Loin d’un monde tombé en folie, détaché de toute contrainte, Le pendu se laisse dériver dans cette frontière subtile. Suspendu par mélancolie d’un simple lacet pour étreinte, Il se balance ainsi privé d’une liberté inutile.
« Ah, laissez-moi » murmure-t-il dans un sourire énigmatique « Regarder derrière le décor, vagabonder dans les coulisses ! Mon esprit doit être fertile, dans cette pose acrobatique Et mon cœur a besoin d’accord avec son intérieur complice ! »
Il est détaché des malheurs, il a relâché son fardeau, Il se rit des gens négatifs qui n’envient qu’entraîner les autres. Lui, il rayonne de bonheur dans son corps tiré au cordeau, Tout en restant dubitatif, toujours amicalement vôtre.
Il ne craint pas les grondements, il ne prend rien pour personnel ; À sa manière d’observer, à sa façon de balloter, Il a quitté les fondements des commentaires rationnels Afin de pouvoir préserver ses souvenirs décalottés.
Il est suspendu dans le temps, indépendant dorénavant, En équilibre entre le ciel et les racines de la Terre. Le père retient son enfant, la mère tient son paravent Et l’esprit souffle d’essentiel sur ce pendule solitaire.
Lorsqu’il y a confrontation et qu’il faut mesurer sa force On se choisit un adversaire ou bien c’est lui qui nous choisit. C’est une expérimentation où l’on va enlever l’écorce Pour extraire un mal nécessaire qui de l’intérieur nous moisit.
Sous-estimer le concurrent nous amène droit à l’erreur Et nous nous aveuglons d’orgueil en nous croyant le plus puissant. Le craindre a l’effet récurrent de nous envelopper de peur Ou croire que le mauvais œil nous a retournés impuissants.
Ne jamais abaisser sa garde, toujours rester dans la méfiance. Souvent on se croit protégé par une fausse sécurité. Si à un moment par mégarde, on se prélasse dans la confiance On risque de voir s’abréger sa vie en toute impunité.
Mais l’important dans le combat n’est pas de perdre ou de vaincre : Le véritable tour de force est de trouver la solution Qui unira sans un coup bas et qui saura alors convaincre Les prétendants, bombant le torse, qu’ils sont alors dans l’illusion.
Mieux vaut connaître l’ennemi qui se reflète à l’intérieur Que l’adversaire a excité et qu’on déteste au fond de soi. Mieux vaut donc traiter en ami celui qui voit de l’extérieur Le mal et ses connexités que lui seul permet qu’on perçoit.
L’amour créa par le verbe cette spirale éternelle.
Féminine à sa naissance par sa fibre maternelle, Masculine dans son essor par sa branche paternelle.
Par la force de l’espace, volonté originelle ; Par l’autorité du temps, horloge sempiternelle ; Par la loi de la matière, onde gravitationnelle.
Corps de terre nourrissante, ma boucle nutritionnelle ; Cœur de feu énergétique, ma révolution charnelle ; Esprit d’air fol éphémère, ma phase inspirationnelle ; Âme d’eau pure alliance, ma période intentionnelle ;
Elle s’ouvre sur l’amour, ma vision compassionnelle ; Stigmatisée par la joie, mon audition sentinelle ; Assoiffée de connaissance, ma saveur attentionnelle ; Sereine dans la confiance, mon olfaction fusionnelle ; Authentiquement sereine, ma palpation fraternelle.
Elle me produit la Lumière pour l’Homme directionnel ; Elle dispose Ciel et Terre pour la Femme émotionnelle ; Elle fait pousser les Semences pour l’Enfant irrationnel ; Elle exhausse l’Univers d’un père générationnel; Elle fait croître : Poissons, oiseaux, d’une Mère décisionnelle, Des Animaux à l’Humain en phase évolutionnelle.
Elle me rattache à la terre, ma racine personnelle ; Elle me donne du plaisir comme un sexe passionnel ; Elle me donne de l’action, étoile opérationnelle ; Elle m’apprend à aimer par un cœur compassionnel ; Elle me dévoile la voie, voix communicationnelle ; Elle m’ouvre la vision, âme extra dimensionnelle Elle me donne le savoir, couronne éducationnelle.
Elle a choisi la solitude pour continuer son chemin En parcourant le labyrinthe que lui fait suivre la nature. Il n’est pas de similitude entre le présent et demain Sinon de cesser la contrainte dont le temps fait sa signature.
A-t-elle apprivoisé la faune ou la faune l’a-t-elle adoptée ? On ne sait pas, c’est simplement une osmose entre leurs essences. Qui nourrit la belle amazone, comment s’est-t-elle donc adaptée ? C’est en tout cas visiblement dans une entière reconnaissance.
Elle parle avec les serpents que les hommes ont désavoués. Le séducteur abandonné lui a donné sa confiance. En parcourant quelques arpents, elle a bien su l’amadouer Et, lui, a su lui pardonner les rejets et les méfiances.
Quand l’obscurité est complète, il faut les voir faire la danse Qui jaillit comme une lanterne pleurant une oraison funèbre. Mais qui, d’une flamme simplette, croit en puissance et en cadence Jusqu’à transmettre le feu interne qui fait reculer les ténèbres.
Secret du feu, secret du temps, secret de l’ombre et la lumière, Comme une vestale fidèle qui veille sur le feu sacré. Voici pourquoi en débutant cette pratique coutumière, L’ermite crée une chandelle précieuse comme un œuf nacré.
L’humain : Tu n’es pas juste, tu es injuste ! La Justice : « Juste, pas juste », je reconnais bien là une réflexion humaine ! L’humain : Tu es cruelle et sans cœur ! La justice : Mais à qui t’adresses-tu ? À la justice de la vie, à la justice humaine, à la justice dont l’Écho fait l’univers ? L’humain : La vie est cruelle, l’univers n’a pas de loi, les hommes cherchent la guerre ! La justice : Les hommes veulent nommer « bien » et « mal » tout ce qui les entoure. Ce sont les hommes qui ont inventé cela. L’humain : Oui ! Pour rétablir l’équilibre et faire triompher le bien du mal ! La justice : Voilà bien une pensée d’homme : « Ceci doit être bien et ceci doit être mal ! » Tu ne regardes qu’avec les yeux, pas le cœur ! L’humain : Tu oses parler de cœur, toi, qui te livres à des injustices ! La justice : Ni justice, ni injustice, ni bien, ni mal. Il n’y a que le présent et ce qui est. L’humain : Mais c’est toi qui détiens la responsabilité de juger et de trancher ! La justice : Je ne fais que permettre à l’homme d’aller au bout de ses actes. Qu’ils soient « bien » ou « mal » comme tu les désignes, ne sont que les fruits de ses actes. Le fauve qui dévore sa proie est-il coupable et sa proie est-elle innocente ? Ce n’est là qu’un concept humain ! L’humain : Mais je possède le libre-arbitre pour choisir le bien plutôt que le mal. La justice : Ne serait-ce pas ce libre-arbitre qui donne une justice différente à chacun ? L’humain : Tu joues avec les mots tandis que moi, je défends ma vie ! La justice : Tu joues avec la justice de ta vie mais tu te places en juge dans ta vie ! L’humain : J’aspire à une justice parfaite ! La justice : Tu te bats pour une justice parfaite de ta vie et tu veux y insérer une justice d’homme. Abandonne cette idée de justice, accepte ce qui est. C’est ton esprit qui juge, qui compare et qui crée de toute pièce ta propre instabilité. L’humain : Mais c’est l’esprit qui dirige mon libre-arbitre et choisit entre le bien et le mal. La justice : En vérité, tu as peur du mal et tu n’es pas libre de choisir. L’humain : Je ne veux pas le mal mais le bien. La justice : C’est là le cœur du problème : Tu ne sais pas à l’intérieur de toi si tu possèdes le bien ou le mal et tu as peur de la réponse. L’humain : Puisque tu es juste, réponds-moi ! La justice : le bien et le mal sont des idées fausses. Mais selon ta logique, le mal engendre le bien, le bien produit le mal et c’est ce mouvement qui te dérange. L’humain : Alors comment résoudre cela ? La justice : Vis ta véritable vie d’humain selon ton cœur et tu le découvriras.
Il traverse les étoiles de la grande à la petite ourse Dans son chariot de feu pour apporter la lumière. Cependant jamais ne voile sa clarté durant la course Qu’il accomplit comme un vœu dans sa quête coutumière.
Son Véhicule est son corps qu’il se doit d’entretenir Comme un trésor important car il porte son enfant. Il le maintient en accord à ses promesses à tenir Car c’est en le comportant qu’il demeure triomphant.
Ses deux Chevaux sont le cœur qui transpire d’émotions Et qui, connecté aux sens, est toujours prêt à bondir. C’est la force du vainqueur qui sait suivre l’intuition Comme une cinquième essence qui le pousse à resplendir.
Si l’esprit fait le cocher tenant fermement les rênes, Ce n’est pas lui qui connait la destination finale. Il doit rester accroché sur la piste de l’arène Et savoir se cramponner à l’auspice originale.
Car le véritable maître, le passager véritable, Connaît sa motivation et connaît ses origines. Il connaît les paramètres et le but inéluctable De la réalisation de tout ce qu’il imagine.
Son cœur viendrait des étoiles, du feu issu des ténèbres. On dit même qu’il commande les secrets de la nature. Il sépare comme un voile le vivant et le funèbre ; Il s’inscrit dans les légendes et les saintes écritures.
On lui prête mille noms, Lucifer ou Prométhée, On lui donne un mauvais rôle, on le frappe d’interdit. Mais si nous l’imaginons utile à la société, Donnons donc lui la parole, écoutons ce qu’il en dit :
« Si le mal est nécessaire pour reproduire le bien, C’est que tout est équilibre entre la mort et la vie. Ils ne sont pas adversaires, mais au contraire, Ô combien ! Car dans le bien, ce qui vibre, est, par le mal, asservi.
L’énergie de la matière présente dans l’univers Est la lumière divine qui a été ralentie. Et de votre vie entière, du printemps jusqu’à l’hiver Tout a la même origine : un miracle consenti.
Dieu n’a prononcé qu’un mot qui, d’un écho déployé, S’est cristallisé au seuil du visible et l’invisible. Le feu a fait des grumeaux et le temps s’est octroyé De gérer avec orgueil son pouvoir irréversible.
C’est pourquoi j’ai accordé, à l’homme, la connaissance Pour que lui-même ait le choix de sa destinée charnelle. Il peut soit se saborder, soit s’attribuer la chance Afin que Dieu lui échoit une existence éternelle. »
C’est un guerrier, un conquérant ; tel un cyclone, une tornade, Il a étendu son empire du midi au septentrion. On le voit partout s’enquérant et parler à la cantonade, Juger le meilleur et le pire et faire taire les histrions.
Il gouverne par la parole, il départage par l’épée. Sa voix unit son entourage, sa force calme les esprits. Il sait distribuer les rôles et propager son épopée En nous montrant tout son courage et tout ce qu’il nous a appris.
Quiconque l’a accompagné dans ses conquêtes remarquables Se souvient de la compassion qu’il accorde à ses ennemis. Chacun pourra en témoigner, c’est un conquérant implacable Mais qui accepte la rédemption de ceux qui deviennent ses amis.
Il a apporté ses valeurs dans les contrées les plus lointaines Sans imposer ses conditions mais en s’exprimant par ses actes. Il a partagé la chaleur et bu aux eaux de la fontaine Afin que chaque expédition soit corroborée par un pacte.
Comme un errant, un vagabond, il n’a su élire domicile Ni dans les plaines, ni les montagnes, ni sur les mers, ni les cités. Il poursuit les vents furibonds vers les conquêtes difficiles. Seule, sans doute, sa compagne sait le comprendre et l’assister.
Elle porte, comme un berceau, la vie transmise par sa mère Et a permis aux créatures de suivre leur évolution. Elle en garde encore le cerceau, emblème de Terre et de Mer, Qui nous transmet la signature de sa divine contribution.
Elle apparaît dans son palace juste parée d’argent et or, Tout son pouvoir est concentré sur le symbole du Pentacle. Assise sur le trône de glace, elle maîtrise les météores Qui font son royaume centré autour du divin tabernacle.
Peut-être froide, un peu austère, indifférente aux faits marquants Qui tracent et écrivent l’histoire de tous les peuples en migration, Elle apparaît comme un mystère, bien hermétique dans son carcan, Mais elle règne, c’est notoire, entière sur toute la création.
Elle voit les civilisations se développer et prospérer Puis retomber en décadence, l’orgueil jamais récompensé. Elle voit les colonisations se révolter et espérer, Réclamer leur indépendance, tout ça pour tout recommencer.
Mais dans son cœur, brûle la flamme qui nous transmet la connaissance Et nous permet d’appréhender toutes les erreurs du passé. Mais combien nous faudra-t-il d’âmes, combien faudra-t-il de naissances Avant que l’Amour quémandé vive, dans notre cœur, amassé ?
Si la vie a jailli des mers et le feu sorti des volcans, C’est parce que Dieu a fécondé notre papesse universelle. Tous les fils reliant la mère à ses enfants sont convaincants ; On les retrouve dans l’ondée, la pluie qui tombe et qui ruisselle.
Si vous creusez profondément, non dans la Terre, mais dans le cœur, Vous y connaîtrez les secrets organisés de l’Univers. Semblables à un saint sacrement qui lie le sang à la liqueur Extraite des deux fruits sacrés mûris d’ovaires en ovaires.
S’il fallait écrire le livre qui représente la mémoire, Il faudrait donner mille vies et autant de plumes d’argent. Puis continuer et poursuivre chaque chapitre du grimoire Pour en assumer le suivi et négocier le plus urgent.
Mais ce livre est éparpillé dans nos cellules et dans nos gènes. On en retrouve des symboles sur des cartes et des connaissances Issues de mots recopiés, de métaphores hétérogènes Et même dans les paraboles où vibrent les réminiscences.
Chaque fois que vous goûterez un peu d’eau pure de la source, C’est réellement un message qui vous ressuscitera l’âme. Et lorsque vous écouterez la pluie qui tombe, le vent qui course, C’est l’ouverture du passage et vous ralliera à sa flamme.
Le bateleur a le secret du souvenir des vies passées ; Il a déjà fait le chemin et revient pour nous initier. Avec quelques objets concrets qui relient futur et passé, Il opère en un tournemain et nous en fait bénéficier :
« Je peux lancer ma pièce en l’air, je peux décocher mon bâton, Trinquer en élevant ma coupe, ou fustiger l’air de ma lame, La vie n’est pas qu’une galère où l’on ne progresse qu’à tâtons ; Il faut faire fi des entourloupes de tout son cœur, toute sa flamme.
C’est comme rentrer par la fin, comme sortir par la naissance ; Comme une histoire sans début, un récit sans terminaison ; Comme l’enfant d’un séraphin d’une éternelle adolescence ; Comme un vieillard dans sa tribu au seuil de sa défloraison.
C’est le secret de l’existence, sans dévoiler le procédé, Qui conduit l’homme dans l’errance sans jamais savoir où aller. Tout se rapporte aux circonstances, sans résister ni concéder, Tout en restant en apparence ni enflammé ni emballé. »
Au jour de l’an, tout recommence, il faut reprendre le chemin ! À peine terminé sa tâche, il faut renouveler l’effort ! Prendre son temps avec clémence, savoir en garder pour demain, Vivre au présent mais sans attache, juste avec un peu de confort.
Commencer à être amoureux est mon premier défi sur Terre Lorsque j’ai dû me décider, être un garçon ou une fille. Un homme, c’est si langoureux ! Une femme est tout un mystère ! Chacun a la capacité d’être un bon pilier de famille.
Si j’avais été une femme, le dilemme aurait été fort Choisir d’être blonde ou bien brune, blanche, noire ou bien métissée. Vivrais-je une vie infâme pour être riche et sans effort Ou bien une vie d’infortune mais de bonheurs entretissés ?
J’aurais pu être une diablesse ou une sainte consacrée Devenir une femme d’affaires, une avocate ou une actrice. J’aurais pu montrer mes faiblesses ou cacher mes talents sacrés, J’aurais pu mériter l’enfer ou, du paradis, rédemptrice.
Mais j’ai choisi de naître en homme tout en continuant à douter Faut-il avoir plutôt la force ou plutôt un cerveau parfait ? Faut-il suivre le métronome pour n’avoir pas à redouter Les dispersions dont je m’efforce à ne pas déclarer forfait ?
Mais si choisir c’est renoncer, il faudra alors mille vies Pour éprouver chaque destin et en respirer son parfum. Je vais plutôt me prononcer afin d’obtenir un devis Pour participer au festin et goûter les mets un par un.
La boucle est bouclée sur une vie humaine Qui avait été initiée par tant de générations.
Moi, j’avais commencé d’abord par m’amuser ! Puis on m’a apporté la part de connaissance Que j’ai lors absorbée en toute conscience Jusqu’à être tentée bientôt par son pouvoir Que j’ai tôt délaissé au profit de la sagesse Jusqu’à l’heure du choix que je devais acter. Et j’ai choisi l’action et le mouvement Tout en cherchant en moi le meilleur équilibre Mais prête à tout lâcher pour un vrai changement. Ce fut comme la fin et le début d’un cycle Mais j’en avais la force et la détermination. Alors il arriva un fort arrêt brutal Suivi d’une période de transformation. J’ai alors commencé de véritables échanges, J’ai revécu ma vie, revécu ma passion Jusqu’à l’obtention d’une libération. Ce fut une fortune, une véritable chance ! Aujourd’hui j’habite avec mon intuition Qui me guide vers l’harmonie universelle. Je vis au présent en pleine conscience Et le monde renaît en moi et je triomphe En régénération.
C’était pendant ma genèse, bien avant que la matière Se condense au ralenti pour la course de ma vie. Cette parthénogénèse marqua ainsi la frontière En créant, sans garantie, ma dualité ravie.
L’une partit la première créer l’avenir de l’homme, L’autre partit à rebours vers des plans inaccessibles. L’une créa la lumière et une terre agronome, L’autre connut des débours et des peines impossibles.
Puis l’ange prit ses étoiles pour les chevaucher sans fin À travers mon univers en repoussant mes limites. Le démon saisit mes voiles pour m’escamoter enfin Dans la froideur de l’hiver dans les fables et les mythes.
Quand la lumière se reflète dans le courant d’une eau pure, Je m’observé dans ses ombres comme une étoile blessée. Comme une lueur fluette d’une voie lactée impure Qui règne dans la pénombre méprisable et délaissée.
Il est temps mes deux camps transmutent leurs énergies Et que mes extrémités soient sans vaincu, sans vainqueur. L’obscur et le coruscant vont devenir synergie Et la magnanimité résonnera dans mon cœur.
L’oiseau de feu renaitra, tel le phénix de ses cendres, Car la méthode ancestrale est un secret bien gardé ! Seule l’initiée connaitra comment le faire redescendre D’une façon magistrale que vous pourrez regarder !
Ce n’est possible qu’aux femmes ; les hommes n’y ont pas accès Car il faut une matrice pour enfanter l’œuf de feu. Tous les profanes infâmes qui ont pourchassé en excès Cette folie tentatrice, ont depuis lors fait long-feu.
L’initiée doit être nue durant trois ou quatre jours, Sentir sa peau et son corps se fondre dans la nature. C’est lorsqu’elle sera devenue accoutumée pour toujours, Qu’elle surgira du décor, apprêtée pour l’aventure.
Pour commencer faire un feu en alignant quelques pierres Sous un ciel de pleine lune, juste avant le crépuscule. Vous mettrez en contrefeu, taillées avec la rapière, Quelques pousses de callune nouvelles et minuscules.
Sentez les flammes adorer votre peau sans la brûler ! Ressentez les reflets d’or vous vêtir comme un costume ! Laissez l’habit vous dorer d’étincelles sporulées ! Guettez l’appel du condor comme un dernier cri posthume.
Ouvrez vos jambes au vent, laissez-le vous pénétrer Et vous inonder le sexe jusqu’au fruit à enfanter. Dans un orgasme innovant, il va vous administrer Une émotion si connexe qu’elle peut vous épouvanter.
Massez-vous fort les mamelles pour nourrir l’apparition ! Plissez bien les aréoles dans un regard enjoué ! Chassez tout esprit rebelle en voie de disparition ! Faites tinter vos créoles, là ! C’est à vous de jouer !
D’abord, Bouddha, c’est l’incompétence inconsciente ; Au tout début, il ne sait pas qu’il ne sait pas. Après, Bouddha, c’est l’incompétence consciente ; Après, ses yeux s’ouvrent et sait qu’il ne sait pas.
Ensuite, Bouddha, c’est la compétence consciente ; Ensuite, ses oreilles s’ouvrent et là, il sait qu’il sait. Enfin, Bouddha, c’est la compétence inconsciente ; Enfin, il sait et tout arrive à ses souhaits.
Des yeux très différents balancent sa vision. Le droit pour ses pensées, le gauche pour ses actions. Des oreilles différentes pour sa bonne audition. La droite pour entendre, la gauche pour l’attraction.
Son nez est de travers, un précieux balancier. La bouche est déformée pour mieux apprécier. Le front est arrondi d’esprit quintessencié. Le menton accordé à l’écho nourricier.
Bouddha, les yeux fermés, tournés vers ses désirs. Bouddha, les yeux ouverts, pour accomplir ses ordres. Bouddha à l’intérieur, pour rêver ses plaisirs. Bouddha à l’extérieur, pour l’amour du désordre.
C’est un bout de chemin qui ne va pas plus loin. Juste au bout de ce quai, je m’assieds en silence. Mon corps ne marche plus mais mon âme rejoint Mes amis invisibles durant ma somnolence.
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Avez-vous déjà vu le réseau de mes âmes ? Il est parfois visible selon la vibration Comme des papillons attirés par la flamme Toutes mes entités font mon inspiration.
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Par le pouvoir du son dans la méditation. C’est inhabituel parmi les traditions De rechercher l’écho dans une vibration, Dans le ton primordial de son apparition.
Elle commence à chanter à partir de zéro Dans la joie de l’amour et la procréation. Elle fait monter le « A » des organes viscéraux Jusqu’au sommet du crâne vibrant en création.
Ah qu’elle aime trouver et surtout retrouver L’énergie de ses âmes dans la toile sacrée Dont le nœud qu’elle anime dans cette vie éprouvée S’accorde à l’univers, ses racines ancrées !
La musique céleste sort de cet instrument Dans ses courbes magiques aux divines proportions. Le passé est laissé derrière résolument Et le divin s’écoule d’une exquise absorption.
La raison disparait, le mental transcendé. Seul le corps guide l’onde dans l’interprétation, Seul le cœur canalise l’écho appréhendé, Seule l’âme émet dans la méditation.
Après avoir posé les fondements sacrés, L’écho s’est divisé ; il en naquit deux fées. Désormais elles sont la trinité nacrée, Irisée de lumière, un symbole, un trophée.
La « Mère Créatrice » s’est ainsi dupliquée : Avec « Dualité », elle s’est répartie, Avec « Filiation » elle s’est répliquée, Et l’ÉCHO d’origine est dans chaque partie.
« Créatrice » est heureuse d’être ainsi épaulée. Tout l’univers repose sur ces quatre piliers. L’écho n’a pas besoin d’être autocontrôlé ; Il est le quatrième et leur est affilié.
« Dualité » féconde la vie en expansion. C’est la fée qui seconde en collaboration. Elle amplifie le monde en simple propension Mais sa force réside dans la séparation.
« Filiation » perpétue tous les rêves d’amour ! Elle est la compassion qui anime l’union. Elle s’est sacrifiée sur l’autel désamour Pour nous autoriser d’entrer en communion.
Le créateur s’amuse la septième journée. Il rit, il fait l’amour, redevient un enfant. Par moment il se penche et il va ajourner Bientôt son expérience, mais il est triomphant.
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Écoutez ce secret si vous voulez comprendre. Partons de notre esprit et de notre conscience. Tous nos comportements sont multiples à apprendre Et c’est à tour de rôle qu’ils cherchent leur audience.
Les enfants sont perdus dans ces beaux mécanismes Chaque comportement prend sa majorité. Les adultes atteignent ce manichéisme Et trouvent leur conscience dans cette identité.
Les aînés continuent à en comprendre l’ordre. Ils montent en conscience et ressentent bientôt Les niveaux supérieurs et tout ce qu’ils désordrent, Mais j’y perçois mon âme et tout autour l’ÉCHO.
On comprend par exemple que dans ses habitudes, On étale dans le temps une forme pensée. Mais les jeunes vivent sur d’autres latitudes Et les conflits du temps sont sans cesse offensés.
J’ai moi-même ressenti entier dans ma matrice Tout cet ordre univers comme l’éternité. Voyant quatre piliers comme navigatrices, J’ai parlé à mon corps et aux autres entités.
La forme du visage et toutes ses expressions Dépendent de la manière dont l’accord est acté. Et j’en vois toutes franges dans la surimpression Que je vois s’écarter ; l’écho décontracté.
Ma conscience est ainsi sans cesse elle s’écarte : En suivant son écho à l’ÉCHO reproduit. Chaque étape de vie en éloigne les cartes Quand on passe le niveau, le courant est induit.
C’est pour ça que tout ça n’a pas PAS d’importance C’est la règle-univers et pour l’éternité. Nous en faisons partie est-ce bien ou malchance ? La raison de l’écho n’en est pas discutée.
Chaque idée vient d’une conscience supérieure de moi. Les enfants vivent ancrés dans un seul des maillons, Tour à tour qui abritent un éclair de faux-moi. Les aînés ont rejoint le prochain bataillon.
Le passage au niveau supérieur circulaire, Comme une âme en transit dans l’organisation, Nous fait prendre conscience de l’âme humanitaire, Sa bonté bienveillante en commisération.
Lorsque Dieu me murmure, je dois faire attention ! Il a tendance à faire de très grands mouvements. Au dernier entretien, il avait l’intention De faire beaucoup de vagues avec les éléments !
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Quand mon âme s’envole pour rejoindre l’éther, Mon corps est détendu dans cette vibration Qui rappelle et m’appelle au profond magistère Qui m’instruit à l’écho pour ma préparation.
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Moi, j’m’en balance, je récite un mantra « Tout cela n’a pas vraiment d’importance » C’est le mantra de l’ÉCHO, mais il est faux ! Mais c’est parce qu’il est faux qu’il fait appel à l’ÉCHO !
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Lorsque je me concentre au plus profond de moi, Le réseau de mes âmes résonne dans un halo. J’en sens la vibration qui provoque l’émoi Et me fait ressentir le retour de l’écho.
Ô vibration si douce qui réchauffe mon cœur, Je te sens dans mes os, je te sens dans mon sang ! Je retrouve l’ardeur qui me rendra vainqueur Dans les rudes combats et les plus offensants.
Je ne suis pas tout seul ; toutes mes entités Parlent de mille voix et guident mes pensées. Quand je veux recouvrer ma vraie identité, Je me mets en prière et suis récompensé.
Prier est le billet qui permet le voyage Dans cette vibration qui me nourrit le corps. Je n’ai guère besoin d’un nouvel aiguillage ; Juste entendre l’écho qui me donne l’accord.
Cette concentration nettoie et fait le vide Dans mes pensées touffues qui sont toutes apaisées. Et la méditation rend mon cœur impavide ; Je rencontre mon âme et lui fais un baiser.
Toutes ces interférences rappellent le son de l’écho. Notre monde est vibration, les vibrations, c’est l’écho. Moi-même, j’en fais partie, je suis un battement d’écho. Et mon « moi » est multitudes vibrations de cet écho.
Toutes mes pensées qui fusent comme des conversations Sont l’écho d’un dialogue de cette famille d’âmes. Ça forme une longue chaîne, un réseau de sensations Et ça crée la connaissance et c’est ma plus belle dame.
Regardez bien au milieu, observez ce que fait l’onde : L’eau n’est pas plus déplacée que toute l’eau en surface. C’est cet univers fermé qui entend chaque seconde Le son de son créateur résonner sur l’interface.
Écoutez-moi pour donner la clef de l’explication : L’écho, ce son créateur, parfois vous l’appelez « Dieu » « Force », « Sagesse », « Univers », autres déifications Mais tout revient à ce mot : l’écho miséricordieux.
Observez le symbole qui raconte l’écho De cette vibration qui unit l’univers. Dans le bien et le mal, on retrouve ex-aequo L’onde de connaissance dans tous les omnivers.
L’écho de la parole qui crée la connaissance Apporte à l’intuition le céleste réseau Qui relie à mon âme toutes ses renaissances Et crée l’interférence des pensées en tréseaux.
D’abord, c’est une ligne qui s’incurve et se courbe Jusqu’à faire un anneau mais ne s’arrête pas. Au moment de s’unir, les deux bouts se recourbent Et propagent cette onde comme un gyrocompas.
Et si je t’attachais de mes liens de lumière Voudrais-tu t’échapper ou voudrais-tu rester ? Et si je te disais que tu n’es que poussière Et que sur cette Terre, c’est ainsi que tu es testé ?
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Mille lampions en montgolfières Qui semblent défier le ciel, Qui montent comme une prière Au paradis existentiel !
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C’est une conversation entre les quatre éléments Allo ! Allo ! Ici l’Eau qui interpelle la Terre ! Au feu ! Au feu ! C’est le feu ! Répond dans un flamboiement ! Terre-à-terre, c’est la Terre à tous ses destinataires ! De l’air ! De l’air ! C’est le Ciel ! Écartant tous les nuages. C’est la communication qui fait trembler l’univers L’Eau murmure un chant d’amour de sa voix la plus suave Le Feu braille un chant de guerre avec sa voix de tonnerre La Terre ne parle pas, la Terre acquiesce sans doute Et l’Air transmet leurs messages, tout le monde est à l’écoute.
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La Balance est partie promener sur la dune Les Scorpions sont partis ; ils dorment sous la Lune Les Lions rugissants préparent leurs armes Les Taureaux mugissants caressent leurs charmes.
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