
Lorsque l’hypothétique muse s’régale de la somme des carrés,
Poissons scalaires des deux côtés de son réservoir agencé,
Elle me regarde et elle s’amuse de voir mes plans contrecarrés
Car j’espérais la bécoter dès qu’elle se serait avancée.
Elle est joueuse et fait semblant de se sentir ma prisonnière
Dans son petit cube magique qu’une eau douceâtre ravitaille.
Je lui trouve un air ressemblant avec Rita, la poissonnière
Qui me l’a vendue léthargique et de toute petite taille.
Croyant que c’était un poisson, je l’ai placée au vivarium
Avec d’autres poissons de roche, rouget-grondin, congre et rascasse
Que je lui donne sans façon en disposant son aquarium
Afin que, lorsque je m’approche, elle devienne beaucoup plus loquace.
C’est pourquoi chaque vendredi, j’ai des histoires à raconter
Autant cocasses qu’inédites grâce à notre correspondance.
Comme je n’ai jamais contredit ma belle sirène, je peux compter
Sur elle pour éviter redites, répétitions et redondance.
Tableau d’Ivan Lubenikov sur https://www.catherinelarosepoesiaearte.com/2012/06/ivan-loubennikov.html
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