Tintin pour les macronneries, on a perdu les élections ! Mais où sont passés les bakchichs, les rallonges et les pots-de-vin ? Trop tard pour les gamineries, il faut changer de direction Et virer ces têtes de pois-chiches qui ont tous gouverné en vain.
Pourtant les jeunes étaient partants pour une équipe plus uraniste ; Ça les changeait des vieux fourneaux de la cinquième république ! Pourtant on pensait important que soudoyer les onanistes Aux postes-clés dans les journaux serait d’utilité publique !
On va droit aux européennes à une cohabitation Avec les outsiders ravis d’ faire un frexit bien de chez nous ! Marianne n’est plus œdipéenne et dans sa précipitation S’est mise, contre tous les avis, à leur faire une pipe à genoux.
Uraniste : homosexuel masculin ; Onaniste : personne qui se masturbe.
Il faudrait plus qu’une colombe pour ramener la paix sur Terre ; Autant qu’il y a de discordes ne résoudra pas notre affaire. L’ONU, à qui il en incombe, n’est pas assez autoritaire Et le sommet, je vous l’accorde, n’y fera rien pour satisfaire.
Au Bürgenstock, tous les pays, sauf ceux que l’on veut écarter, Et toutes les parties adverses veulent trouver un terrain d’entente Mais ne soyons pas ébahis de décoder en aparté Que c’est pour gérer le commerce et ses profits qui les contentent.
Viola Amherd, celle dont le nom signifie « à la cuisinière » Ouvrira donc la conférence majeure sur la paix en Ukraine Avec son président mignon et ses demandes pécuniaires Afin de débattre à outrance avec tout ce que ça entraîne.
Afin que cessent ces combines qui sont le vrai nerf de la guerre, Les trafics d’enfants exploités, trafics de drogues et trafics d’armes, Je vous propose Colombine, qui a su convaincre naguère Lors de commedia dell’arte son petit monde par son charme.
Au grand bal de la République, Cendrillon en robe écarlate Dansa avec Manu Premier, le roi putatif de la France Se fichant des regards obliques et des ragots qui se relatent Quant à ses écarts coutumiers envers sa Brigitte à outrance.
Mais au douzième coup de minuit, Cendrillon vite sortit du lit Et dévala, nue comme un ver, le grand escalier de la cour. Puis elle disparut dans la nuit, perdant comme preuve du délit Une p’tite pantoufle de vair abandonnée sur le parcours.
Carrément le chef des armées déploya les forces de l’ordre Pour retrouver la délurée dans les quartiers populaciers. Tout le pays fut alarmé et, au milieu de ce désordre, Les flics partirent à la curée avec tous les chiens policiers.
On fit essayer la godasse à toutes les putes de Pigalle, À celles du Bois de Boulogne mais aucune ne s’y emboîta. Puis on retrouva la chaudasse qui avait attrapé la gale, L’avant-veille place de Pologne, pour la refiler en l’état.
On connaît Lady Godiva, pas vraiment Lady Godillot Qui s’inspira de la diva pour faire fléchir son nobliau. À l’instar de la cavalière qui traversa la ville, nue, Celle-ci fut plus particulière car n’en serait jamais revenue.
On dit que dans une ruelle, elle trouva chaussure à son pied Et la belle fut assez cruelle pour rompre d’avec son coéquipier De mari qui ne la voyant pas revenir de son voyage Divorça en lui renvoyant tout son trousseau de mariage.
Il est dommage que la coutume ne soit plus suivie aujourd’hui Car j’aurais vu dans l’même costume Brigitte, sans le sauf-conduit De Manu, traverser Paris et poursuivre le rituel En montrant de quel gabarit sont ses attributs sexuels.
Force immuable reste à la loi qui pare l’agressivité Des bêtes fauves affamées qui luttent pour rester en vie. Et le héros de bon aloi laisse son impulsivité Faire des gestes malfamés mais tolérés à mon avis.
Mais vis-à-vis des prédateurs bien plus dangereux qu’un lion, La force de l’ordre défend le prédateur de ses victimes. Évidemment le spectateur qui voit la foule des trublions Manifester pour leurs enfants, les considère illégitimes.
La force a du mal à comprendre que le lion a du mérite À vivre dans une réserve pour éviter qu’il n’en ressorte. La force devrait sans doute apprendre que la grandeur dont elle hérite Vient de l’État qui se préserve le bon droit dont il s’ réconforte.
Les chemtrails, en réalité, sont produits par des avions Pilotés dans tous les pays par « l’Escadrille du Mauvais Temps » Mère Nature est alitée – depuis longtemps nous le savions – La Terre en est tout ébahie et le Soleil incompétent.
Mais que s’est-il passé là-haut qui expliquerait cette anarchie ? Saint-Médard a-t-il renversé l’ordre des saisons établies ? Qui donc a semé le chaos et bousculé la hiérarchie ? Éole a-t-il tergiversé avec Zeus sur son établi ?
Mais il faut bien que le tourisme devienne plus proliférant Et qu’on arrose les moutons qui viendront chercher le soleil Où ils feront du naturisme, les pieds dans l’eau, indifférents D’être conduits par des gloutons avides de blé et d’oseille.
S’il pleut du lundi au dimanche, c’est que l’état a besoin d’eau Mise en bouteilles pour la revendre aux pays chauds. Quel subterfuge ! Ceux qui se retroussent les manches dans ce business Eldorado Disent en se caressant le ventre : « Macache, après moi le déluge ! »
Marianne dans sa salle-de-bains aimer s’échapper du turbin Et s’imagine être marquise qui ferait fondre les banquises. D’abord avec un pédiluve qu’elle fait chauffer comme une étuve, Puis aimera faire couler l’eau jusqu’au niveau de ses lolos.
Car Marianne n’est pas nette ; elle ne fait rien pour la planète. Elle aime inviter à manger tous les présidents étrangers En servant les plats les plus chers afin de faire bonne chère Car plus la note sera salée, plus les Français pourront râler.
À force de chercher l’ivresse du pouvoir la France est pauvresse Mais rien n’est trop beau pour son charme du moment qu’elle vend ses armes. Il paraît que ce serait un homme, qu’elle n’a pas les bons chromosomes, Mais bon… quelle que soit sa bannière, elle nous baise de toutes manières.
À l’instar de ces nouveaux sexes, les sans-genre et les non-binaires, Je revendique l’appartenance au groupe des a-politique, Ni de la gauche trop complexe pas assez révolutionnaire, Ni de la droite d’appartenance à l’ère paléolithique.
Sauve qui peut du genre humain qui scie sa propre destinée En consommant tout à crédit pour mieux se gaver aujourd’hui ! Hélas, quel que soit le chemin à prendre, celui-ci est miné Par ceux qui jettent le discrédit sur ce qu’eux-mêmes auront produit.
Si je pouvais être non-humain, serais-je chat ou bien limace ? Pet de lapin pour me glisser dans une graine à ensemencer Et revenir l’après-demain d’une apocalypse efficace Qui aura la page lissée de l’Histoire à recommencer !
Marianne, fière comme un coq, n’est pas une poule mouillée ; Si elle avait croqué la pomme – originelle, cela va de soi – Ou fait tomber l’œuf à la coque d’un Christophe Colomb cafouillé, L’aurait chassé d’un coup de gomme toute réprimande qui soit.
Marianne a de qui tenir, elle est française par-dessus tout ; Elle sait mentir à bon escient et agir à contre-courant. Tout ce qui peut lui convenir ; prérogatives passe-partout, Science du pouvoir omniscient, capital et comptes-courants.
Comment en est arrivée là notre Marianne chérie, Porteuse de l’Égalité, Liberté et fraternité ? Trop de faste et de tralalas de présidents ont enchéri, Par élections plébiscitées, son cœur des pires insanités.
Entre l’ascension de mon âme et celle de l’ascenseur social, Il m’est force de constater que je doute un peu du projet. Le dieu des hommes me réclame à ma mort un « pass » paroissial Pour un paradis postdaté auquel je dois me déroger.
Quant à l’État, son ascension n’est rien qu’une vaste utopie Car seuls quelques privilégiés uniquement y auront droit. Retraites, rentes et pensions relèvent de la microscopie Si tant est que des réfugiés ne les détournent à leur endroit.
Depuis cinquante ans les médias formatent tous les prétendants À la vraie vie préfabriquée de loisirs stéréotypés. Du pain, des jeux, dans l’immédiat, puis à long terme dépendants D’intoxications trafiquées aux pandémies anticipées.
Je ne crois pas aux transhumances de moutons mis en confiance Par un berger et sa houlette qui les emmène à l’abattoir. C’est pourquoi toute accoutumance éveille en moi la méfiance D’une instinctive « riboulette » qui me sied comme échappatoire.
Tableau de John Pitre sur https:johnpitre.comproductsproducts-ascension-genesis-block-digital-fine-art-html?variant=41213702406321 .
La première chambre voit passer les beaux représentants du peuple Qui parleront en notre nom et mentiront à bon escient Puis à pas dansé, pas chassé, poussés par la justice aveugle, Ils restent en place ou bien sinon ils connaissent un sort disgraciant.
La deuxième chambre est réservée à la classe du corps d’état ; Vieux députés à la retraite, anciens maires qui se la prolongent, Vieux sénateurs à conserver, vieux pairs et bis repetita En espérant que soit soustraites les bonnes siestes qui se rallongent.
Et Marianne court en crabe avec ses lois et ses réformes Qui font sans cesse la navette car l’antichambre est encombrée. Comme le téléphone arabe, il arrive qu’elles se transforment Ou, à Perpète-les-Olivettes, dans l’inconnu, s’en vont sombrer.
« La cage aux femmes infidèles sera ouverte début août. Profitez donc de l’occasion qui ne durera pas longtemps ! Venez voler à tire d’aile ces belles oiselles et, dans le doute, Prenez-en deux en prévision d’une longue attente jusqu’au printemps.
Dès que les lauriers seront coupés et que vous n’irez plus au bois, Vous donnerez plusieurs enfants à ces maîtresses conviviales. L’état sera entourloupé car vous aurez à chaque fois Donné un coup vif triomphant aux allocations familiales ! »
J’ai fait ce rêve cette nuit hors de toute réalité Me demandant de quel démon ma muse s’est acoquinée… Je n’sais pas vous mais ça me nuit de revoir l’actualité Me souffler ces vers rodomonts qui font tout pour m’embobiner !
Tableau de Jane Graverol sur https:www.tuttartpitturasculturapoesiamusica.com202404jane-graverol.html .
En république démocratique, le peuple est fier de son programme Lorsque c’est lui qui l’établit après longues concertations. Il choisira pour la pratique un candidat très haut de gamme Qui forgera sur l’établi toutes ses sollicitations.
Soit il nous semble que Marianne a mis sa culotte à l’envers Ou son soutif rempli de glace entre ses fesses à égoutter, Soit nous sommes pris pour des ânes car ce gouvernement pervers Décide tout à notre place plutôt que de nous écouter.
Le programme est à la culotte un besoin de nous préserver Et le soutif doit soutenir toutes nos forces sur le ring. Alors pourquoi elle nous pilote là où – tout l’monde peut l’observer – Nous n’avons pour nous retenir de la catastrophe qu’un string.
Tableau de Qu Xiangjian sur https://poramoralarte-exposito.blogspot.com/2015/09/qu-xiangjian.html?m=0&hl=es_419
Vu qu’il n’a travaillé qu’un mois dans le désert… il y a longtemps, Monsieur Prince n’a pas cotisé pour suffisamment de trimestres. Bien que le renard, en émoi, fut à sa charge tout un printemps, Cela ne l’a pas favorisé durant son périple terrestre.
L’entretien d’une fleur non plus – il en aurait fallu bien plus – Et , comme il s’en est séparé, sa rose compte pour des prunes. Sur sa planète, il n’a pas plu, donc il écope d’un malus Car elle n’était pas déclarée… encore heureux qu’il n’en eût qu’une.
C’est pourquoi il a accepté d’allumer tous les réverbères Chaque soir selon la consigne pour se faire un petit pécule Et se satisfaire, excepté un renforcement des cerbères Sur la rente qu’on lui assigne, d’une pension bien ridicule.
On demande des bénévoles, des amateurs, des figurants Et des sportifs de toutes sortes voire athlètes à toutes les sauces ! Un vent de révolution vole sur la Seine au gré du courant, Courants d’air à toutes les portes, petites, grandes, vraies ou fausses.
À Paris, on brise les codes, on révolutionne les jeux, On veut donner au plus grand nombre l’art de la folie des grandeurs. Tout le monde à son digicode et à ses choix avantageux ; En juillet la France sort de l’ombre et pète de toute sa splendeur.
Le comité vit de largesse oui mais aux frais de la princesse ; Des panneaux bleus à un million, il faut cela pour nos champions ; Un logo qui honore la femme – mais un peu trop droite la flamme – ; Des mascottes causa honoris mais en forme de clitoris.
Les athlètes russes, par la routine, vus comme fils de Raspoutine ; Une milice de retraités et des bénévoles mal traités ; Bouquinistes censés écartés oui mais les putes en aparté Avec étudiants en province et les sans-abris qu’on évince.
Médaille d’or pour les transports – c’est que ça coûte cher, le sport ! – ; La sécurité débordée, ses plans ont été dérobés ; La Polynésie relookée et ses plages mal embouquées ; Une chanteuse à polémiques, c’est le couac des jeux olympiques.
Une Seine saine pour y plonger parmi des vieux os tous rongés ; Dans les villages saoudiens, avec un luxe hollywoodien, Écologie et canicule – climatisation ridicule – Et pour finir, Marseille vexée, l’OM comme toujours complexée.
Les Français sont-ils des moutons ? On le découvre pour de bon ! On le savait depuis longtemps mais aujourd’hui c’est évident. À ce jour, nous nous en doutons, les gens paraissent furibonds Alors qu’ils ont voté comptant pour le « meilleur » des présidents.
Rejouons la partie ensemble pour comprendre ce qui se passe ; La partie se joue en deux tours ; les partis se tiennent à l’étroit. On vote pour celui qui rassemble par démagogie la plus basse Et gouvernera sans détour usant de ses quarante-neuf/trois…
Car aussitôt qu’on a élu celui qui doit nous arbitrer, Il se met aussitôt à prendre les décisions à notre place. Face à ce monarque absolu qui commence à nous chapitrer, On commence à vite comprendre qu’il est temps de rompre la glace.
On fait des manifestations, le roi roque derrière sa tour ; Les gilets jaunes vont aux ronds-points, la reine fait jouer ses pions ; Face aux cris des contestations, la police tire tour à tour Sur ceux qui osent lever le poing afin d’éborgner ces champions.
Qu’il serait bon de rapprocher les langues de tous les pays Par un pont socio-culturel qui fasse office de traducteur Bien arrimé sur les rochers sans se retrouver envahi Par le racisme naturel qui revient toujours destructeur !
Qu’ils seraient bons les bancs d’école où l’on apprendrait les matières Selon la langue naturelle qui convient à chaque partie. Organiser des protocoles qui sauraient ouvrir les frontières Par l’enseignement structurel des disciplines réparties :
En français la philosophie et en anglais l’économie ; L’histoire du monde en espagnol et la musique en italien. En allemand la géographie et en arabe l’astronomie ; Il serait assez croquignol d’yodler les maths en tyrolien.
Mais Dieu, qui s’est mis à brouiller les langues à la Tour de Babel, A créé l’homme à son image avec qualités et défauts. Et les états nous embrouiller, et les riches en faire de plus belle Comme s’il cela leur serait dommage de se comprendre comme il faut.
Je vous vois les sourcils froncer car il est dur de se comprendre Et chasser l’abomination des haines et des appréhensions. Anglais, allemand ou français, il serait ludique d’apprendre Les bons trucs que chaque nation renferme dans ses traditions.
Puisque gouverner, c’est prévoir, laissons faire les spécialistes Qui savent si bien diriger l’aventure au coin de la rue. Surtout s’il se met à pleuvoir des problèmes capitalistes Tels que le chômage obligé quand la jeunesse a disparu.
Confions notre économie aux magnats de l’escroquerie. Qui saurait mieux nous protéger qu’un voleur craignant d’être volé ? Surtout s’il a la bonhommie et cet air de cachoterie Qui sauront mieux nous alléger de notre capital envolé.
Les pieds-nickelés aux finances, et les Rapetou au budget, Arsène Lupin au patrimoine, la bande à Bonnot aux impôts. Avec eux plus de manigances, plus de pots-de-vin adjugés À ces fieffés putains de moines qui se sucrent sur notre dos.
J’en ai rêvé, Manu l’a fait et son gouvernement pourri S’en va nous déclarer la guerre aux ennemis de ses amis. Par un jeu de cause à effet, les machinations lui sourient ; Quant aux regrets, il n’en a guère malgré tout ce qu’il nous a mis.
Claude Lelouch, réalisateur du film « L’aventure c’est l’aventure » avec ses acteurs Johnny Halliday, Charles Gérard, Nicole Courcel, Lino Ventura et Jacques Brel manquent Charles Denner et Aldo Maccione partis draguer les midinettes.
En attendant que Marianne puisse se hisser elle-même Au sommet de la pyramide, les femmes devront prévaloir Car franchir la ligne médiane s’avère être un profond dilemme Quand c’est le sexe qui intimide les électeurs dans l’isoloir.
Bien que la beauté soit un gage pour rayonner dans les médias, Les femmes entre elles se jalousent, c’est inévitable et ça date. Parmi les hommes se dégage la volonté dans l’immédiat De faire mordre la pelouse à leurs futures candidates.
Le sexe est dur pour pénétrer le saint des saints de l’Élysée Et les femmes trop intellectuelles pour s’y préparer à l’ENA. Je suggère, pour s’en dépêtrer, une rencontre télévisée Sur les pratiques sexuelles à l’Assemblée et au Sénat.
De nos jours les jolies vestales ne sont plus des saintes nitouches ; Si leur langage est ordurier, leurs tenues le sont tout autant. Plus elles sont sur leur piédestal et plus elles paraissent louches, Plus elles obtiennent les lauriers et l’admiration des votants.
Car si elles ont été élues pour mieux représenter la France, On se demande comment seront celles des prochaines présidentielles. Sans doute putes chevelues montrant leurs charmes à outrance À faire trembler les chaperons des quatre vertus essentielles.
La force de la séduction est devenue une addiction ; Toute prudence est révolue, le ridicule ne tue plus. La tempérance se mesure à l’aune de sa démesure Et la justice, les braillards s’en tamponnent le coquillard.
Les athlètes du monde entier se déshabillent pour le « Calendrier des Charités », et les photos feront battre votre cœur plus vite sur https://www.boredpanda.com/athletes-charity-calendar-photoshoot-dominica-cuda
Toutes les petites cellules qui forment les gouvernements Ont besoin du nerf de la guerre donc d’argent frais à disposer. C’est ainsi qu’il faut que pullulent misère, remords et tourments Pour des états qui n’en ont guère, du moins c’est c’qu’on peut supposer.
Les pays riches ainsi financent la fabrication d’armements Qui vont alimenter les luttes et tous les conflits présumés. Ils revendent avec pertinence celles votées au parlement Qui provoqueront des volutes de gens qui partent en fumée.
Enfin pour endormir le peuple et l’abandonner lâchement, On se livre au trafic de drogue dont on sélectionne les vendeurs Qui reverseront en aveugle les profits d’enrichissements Aux mosquées, églises, synagogues ; l’opium même de ces pourfendeurs.
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Depuis lors que feu-Notre-Dame n’est plus la flèche de Paris, L’Élysée fait feu de tout bois et Marianne est toute nue, Voici pourquoi nous décidâmes d’aller surveiller le mari Qui met Marianne aux abois et les Français disconvenus.
Sans doute trop de ministères, de bureaucrates, de fonctionnaires, De régions, de départements, de cantons, communes et villages, De la Provence au Finistère, d’élus véreux et débonnaires Ont effilé le parlement à force de batifolages.
Avec des patchworks de couleurs, cousus de fil blanc national, On a pris trop de libertés tissées dans l’illégalité. Les gilets jaunes dans la douleur de leurs luttes inter régionales Ne cesseront de manifester contre ces inégalités.
Heureusement la reine-mère a voulu se renouveler En se retroussant et les manches et ses jupons républicains. Sauf que ses deux implants mammaires sont tombés et ont révélé Des attributs entre les hanches contenant tout le Saint-Frusquin.
Mettre au rancard les bouquinistes et déloger les étudiants A fait tellement couler d’encre que l’état a dû renoncer À bouger les protagonistes du sexe en les expédiant Là où les marins jettent l’ancre sur Quais de Seine défoncés.
L’idée semblait bonne d’ailleurs de bien délasser nos athlètes Pour évacuer les tensions accumulées durant l’effort Et récompenser les meilleurs avec quelques jolies starlettes Dans une chambre en demi-pension sinon complète pour les plus forts.
On ne sait qui des députés, des ministres ou du chef d’état, A bien pu émettre l’idée des jeux olympiques du sexe. Mais vu combien sont réputés avoir pratiqué sur le tas Les harcèlements validés, la question peut rendre perplexe.
Illustration d’Alan Aldridge & Andy Warhol sur https://rockthebonnie.com/2021/02/21/andy-warhol-alan-aldridge-chelsea-girls .
« Joe Paris », notre super-héros, bouleverse nos habitudes En nous promettant la folie d’une ridicule olympiade. Mais reprenons donc à zéro le récit de cette folitude Depuis la rue de Tivoli, ministère des Jérémiades :
Exit les bouquinistes aux quais, le sport remplace la culture ; Exit les étudiants des Cités U réquisitionnées par l’état ; Les véhicules sont aux taquets car le trafic se restructure Pour laisser passer la cohue des touristes et des Lolitas.
Mais qui est donc ce « Joe Paris » ? Habite-t-il à l’Élysée ? Vit-il à l’Hotel Matignon ? Loge-t-il à l’Hôtel-de-ville ? Si l’on mesure le gabarit des conneries réalisées C’est qu’le ridicule a pignon sur rue dans ce siècle servile.
C’est « donner du pain et des jeux » à la nouvelle société Qui n’a de préoccupation que ses voyages et ses loisirs. Tout porte à croire que l’enjeu est de fournir à satiété Son addiction à la nation dont le cœur commence à moisir.
Illustration d’Ugo Gattoni sur https://www.paris.fr/pages/une-fresque-spectaculaire-en-tete-d-affiche-des-jeux-de-paris-2024-26446 et quelques restrictions sur https://web.supervan.fr/blog/jo-2024-le-guide-complet-des-interdictions-de-circulation-a-paris-et-en-ile-de-france-en-17-cartes .
Il est bon d’envoyer les jeunes au front protéger la patrie Tandis qu’à midi on déjeune parmi les gens de sa fratrie. Il est bon de faire confiance à notre grand chef des armées Qui traite avec insignifiance ceux qui voudraient nous alarmer.
Il est bon d’huer l’ennemi qu’on nous livre dans les médias Car il ferait ami-ami avec le diable dans l’immédiat. Il est bon d’aller rabaisser les insoumis, les complotistes Qui veulent nous faire transgresser notre position égoïste.
Il est bon de nourrir son roi avec l’argent de nos impôts Même s’il en fait payer l’octroi au risque d’y laisser sa peau. Il est bon de tonitruer tout ce qu’on nous a rabâché Et s’il faut d’aller se ruer aux rayons des supermarchés.
Et si demain il y a la guerre, ce sera du chacun pour soi ; On l’a déjà vécu naguère, on le vivra quoiqu’il en soit Car la vie est une bataille où l’on mange ou l’on est mangé Pour autant que, vaille que vaille, soient tués tous les étrangers.
Il est content de voyager et savourer sa liberté ; Il est heureux de dépenser l’argent gagné au jour le jour ; Il est fier d’être avantagé sans se sentir déconcerté De voir sa vie référencée par l’état sur tout son parcours.
Il est ravi d’être au courant de ce qui s’ passe sur sa planète ; Il se réjouit d’avoir élu un président sévère mais juste. Il se distrait en parcourant les réseaux de son intranet Et tant pis si cela pollue son environnement vétuste.
Il est joyeux quand la télé lui fait avaler des couleuvres ; Heureusement il a le sport, les jeux sur tout autant de chaînes. Il est radieux de s’atteler à cotiser aux bonnes œuvres Et profiter dans les transports de son smartphone qui l’enchaîne.
Il est confiant dans le système qui le protège des tempêtes Et de la misère qui règne dans d’inextricables nations. D’ailleurs pour briser l’anathème, il ira voir là où ça pète Lors des vacances qui s’astreignent d’y apporter la compassion.
Bref, il est enchanté le mouton et va lui-même à l’abattoir Quand on lui dit de se piquer contre les mauvaises pensées Qui lui font dire qu’on le tond et qu’il n’a d’autre échappatoire Que d’accepter sans critiquer d’être bien mal récompensé.
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Avec son ami polonais ou ukrainien… Qu’est-ce que j’en sais ? Marianne au bord de la Mer Noire se prélasse et prend son panard. Elle l’appelle son p’tit cochonnet, je crois qu’ils seraient fiancés… Quoiqu’il en soit, dans sa baignoire, pas besoin de petit canard.
Si sur les plages naturistes, vous voyiez leurs corps allongés, Vous ne sauriez les reconnaître tant ils échappent à leurs légendes : Lui et son sexe miniaturiste, présomptueux et mensonger ; Elle et l’enfant promis à naître de leurs parties entre les jambes.
Je ne sais pas qui baise l’autre… ou sont-ils à égalité ? Par contre il faudrait être aveugle car c’est nous qui payons plein pot. En attendant, tous deux se vautrent dans la pure illégalité Tout en laissant au petit peuple le soin de payer ses impôts.
Dieu a créé les sénateurs pour on ne sait quelle raison ; Sans doute mettre à la retraite les vieux ministres à propension. Sans se montrer blasphémateurs à tenter la comparaison, Ils ont peur que ne soit soustraite cette faveur de leur pension.
Pas d’Ehpad pas plus que d’hospice pour tous nos anciens dirigeants Mais les bras tendus de Morphée à la chambre des sénateurs Où, dès franchi le frontispice du grand palais Luxembourgeant, Ils gagneront comme trophée un grand sommeil réparateur.
Dormez, mourrez, mais par pitié, cessez de jouer des manettes Comme si après le « Game Over », il y avait des parties gratuites Et que vous vous précipitiez vers cette nécropole pas nette Même si vous vous croyez sauveurs de cette institution fortuite !
Dans la rue, parmi le p’tit peuple, tous les gens s’épient et se lorgnent Les uns les autres avec envie pour monter au cran supérieur Mais au royaume des aveugles, les rois élus parmi les borgnes N’ont d’yeux que pour être asservis à l’éden fiscal ultérieur.
Marianne, au-dessus des regards, n’y voit que du feu de leurs yeux Qu’elle crève d’envie d’éloigner de son secrétaire à tiroirs Celui-là même où hier, hagard, son petit roitelet orgueilleux A chu après s’être éborgné par le reflet de son miroir.
La république des m’as-tu-vu en marche, à cheval, en voiture Passe son temps comme un chat à mordre la main du peuple qui le nourrit. Et Marianne fort dépourvue, alors qu’arrive la froidure, A beaucoup de fil à retordre pour danser avec les souris.
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Il nous aura bien fait marcher avec sa République en marche Vers un avenir qui ne souffre ni de manque et ni d’excédent. Remarquez, on l’a bien cherché à croire qu’avec sa matriarche Il nous éloignerait du gouffre pour mieux nous faire tomber dedans.
Maintenant, c’est au pas de course qu’il faut le suivre autour du monde Depuis Davos jusqu’en Afrique selon la grogne réactionnaire. Quelques coups de pouce à la bourse pour rassurer tous ceux qui grondent En maîtrisant la pompe à fric au gré des puissants actionnaires.
Hélas rien ne sert de courir alors qu’on est parti sans point À son permis de reconduire le roi chez lui lorsque ça urge. Ne laissons pas Marianne mourir de chagrin, seule dans son coin Et arrêtons de nous conduire comme des moutons de Panurge !
Bonne nouvelle les endormis, les neutres et les insignifiants ! Vous pouvez continuer ainsi, d’autres prennent vos avis en charge. Si vous vous sentez des fourmis ou des spasmes vitrifiants, C’est juste qu’on vous a aminci l’esprit avec beaucoup de marge.
Dormez ! Vous êtes recensés comme vieux cons réacs de droite ! Rêvez ! Vous êtes imposés et l’on vous gèle votre argent ! Ronflez ! Vos râles insensés rallieront vos pensées étroites ! Continuez à vous reposer sur l’avis de vos dirigeants !
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Le bonnet phrygien aux orties, Marianne arbore ses cornes ! À se faire ainsi cocufier, la République a décidé Que, quand son Roi est de sortie avec son ministre au bicorne, À tant faire qu’être statufiée autant aller se suicider.
Qu’il soit brillantissime énarque ou polytechnicien émérite, Qu’a-t-il, ce premier de la classe, de plus que notre Marianne ? Mais elle a déjà pris ses marques ; son Manu, elle le déshérite Et va botter hors de sa place ce roitelet mégalomane.
Désormais Marianne va seins nus comme « Femen Républicaine » ; Un nouveau parti adapté à la taille de ses bonnets C. La « Sans-Culotte » s’insinue dans cette nouvelle dégaine Afin de séduire et capter toutes les voix rétrocédées.
Puisqu’une fois n’est pas coutume, Marianne voit la vie en rose ; Elle a décoré son palais et attend son prince charmant. Mais pas plus d’homme que de costume dans les couloirs vides et moroses ; Elle qui pensait se régaler se trouve sur les charbons ardents !
Mais où sont passés Roméo, Manu, Pascal et Valentin Qu’elle avait invités ce soir pour une partie de jambes en l’air ? Aucune caméra-vidéo ne montre le moindre pantin Ni quidam qui pourrait surseoir à faire retomber sa colère.
Elle a fini par découvrir ses mecs dans la salle des fêtes, Le cul à l’air à s’enfiler comme on joue à saute-mouton. Voyant tous ces anus s’ouvrir, notre Marianne stupéfaite Les a forcés à défiler en les tenant par les roustons.
Si chat échaudé craint l’eau froide, chatte échaudée craint l’amour fou ! On lui a promis tellement d’être sautée qu’elle en déchante. D’ores et déjà, toute une escouade lui est passée sur le minou Et après l’écartèlement, Marianne est devenue méchante.
Déjà pour traverser la rue afin de trouver du travail, Elle s’est faite baisée dix fois par de sinistres boniments. Puis à la gare, il apparut qu’elle ne valait, vaille que vaille, Rien pour les contrôleurs grivois qui l’ont poinçonnée hardiment.
Tous ont, au conseil des ministres, tenté de la sodomiser À grands coups de quarante-neuf/trois les uns à la suite des autres. La croupe est pleine et enregistre tant de saillies atomisées Qu’elle reconnaît à son endroit le surnom des queues qui s’y vautrent.
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Exit toutes les bêtes à cornes, les bêtes aux longues dents, les morses, Les éléphants et les licornes, dès janvier l’histoire se corse ! Le Roi a dépassé les bornes, son second quant à lui s’efforce, En tirant une gueule triste et morne, de veiller à la moindre entorse.
Quelle est donc cette révolution qui nous secoue la république ? Juste un petit remaniement ministériel chez notre Roi Qui a pris la résolution de braver la clameur publique Qui en a marre du ralliement à l’article quarante-neuf trois.
Un premier ministre aux dents longues, une Reine au genre caché, Ça brouille les cartes et ça s’appelle « noyer l’poisson à l’étouffée » ! Il est temps de sonner le gong et tous ensemble s’attacher À faire sortir de sa chapelle ce diable d’homme empatufé.
Avant Marianne allait de droite à gauche alternativement ; Désormais elle joue à la fois des deux sans passer par le centre. Par une ruse très adroite, elle a brouillé massivement Ses électeurs qui toutefois dans l’isoloir se déconcentrent.
Avant Marianne se voyait très bien par son œil directeur Comment diriger le pays avec ordre et sécurité. Là, elle ne fait que louvoyer sous la lumière des projecteurs Entre les français ébahis et les gilets jaunes irrités.
Avant Marianne paraissait grande et nous inspirait confiance Car sa justice était garante pour nous protéger du malheur. Aujourd’hui si le peuple gronde et s’il exprime sa méfiance, Elle s’en fout comme de l’an quarante et veille sur ses propres valeurs.
Qui saurait mieux noyer le poisson que l’assemblée des océans Où tous les ministres sont des reines vivant aux frais de la princesse ? Et pour détourner la moisson, remplir son compte bienséant, Qui mieux qu’une bande de sirènes saura mieux pomper nos richesses ?
Comment une simple sirène qui a fait de longues étuves Aux Açores bonnes pour leurs piments pourrait montrer moins de rigueur ? La République pourtant sereine renfermerait-elle dans ses cuves Du vice plein de boniments qui lui donnerait sa vigueur ?
Mais il y a pire que les sirènes dans l’aréopage chauvin : Requins aux dents longues acérées, pieuvres à l’encre opaque et noire, Orques qui tournent dans l’arène et louvoient entre pots-de-vin Et les merlus incarcérés dont on a perdu la mémoire.
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Pour les sirènes, tout est fluide, tout est flou, tout est nuancé. En politique c’est pareil ; tout est trouble, on ne saurait voir Les pots-de-vin qui en liquide tombent aux mains influencées Par un judicieux appareil manipulé par le pouvoir.
Pour les sirènes, c’est à la voix qu’on pêche les marins dodus. En politique également, depuis tant de temps révolus, On cherche la meilleure voie et les meilleurs chemins tordus Pour parvenir au parlement, grand lieu de magouille absolu.
Pour les sirènes, tout finit le plus souvent en queue de poisson. En politique au même titre, par le journal télévisé Et des programmes mal définis ou des mensonges par omission, On finit par faire le pitre tout au sommet de l’Élysée.
Cette année Marianne a nommé son nouveau premier papillon ; Elle l’a sélectionné très jeune, aux ailes à voile et à vapeur. Il a bâti sa renommée à gauche parmi les pavillons Où les gens riches aisés déjeunent, bon enfant, entre prédateurs.
Quand Marianne entre en conseil avec son premier papillon, On ne sait pas ce qu’ils échangent et quels sont leur rapports secrets. Les lépidoptères qui s’asseyent autour du couple nazillon Ne trouvent pas que ça dérange l’action qui leur est consacrée.
Le soir Marianne monte à sa tour et verrouille bien toutes ses portes Mais laisse subrepticement une fenêtre sans son loquet. Tandis qu’elle renvoie sans détour cafards, cancrelats et cloportes, On entend des gémissements sourdre à travers les murs épais.
Quand Marianne siégeait à gauche, personne n’y croyait vraiment ; Bien sûr, un matelas épais flattait ses fesses callipyges. Son économie en ébauche termina par un défraiement Puisqu’elle quitta son circonspect siège avant l’âge de quarante piges.
Quand Marianne siège en marche personne se saurait la croire ; On ne sait plus où est le centre et ni la gauche et ni la droite. On a subi de sa démarche tant de problèmes et de déboires Qu’on n’sait pas c’qu’elle a dans le ventre, sans doute quelques pensées étroites.
Aujourd’hui Marianne nous montre qu’elle en a vraiment plein le dos ; De tous ses actes antérieurs, le tout nouveau est débridé. Finalement elle va à l’encontre de sa vie et sa libido Et donc présente son postérieur à qui saura la dérider.
Cette année vous serez ici, dans la capitale olympique Aux jeux du cirque confinés en guise d’amélioration. Face aux pauvres qui préjudicient la capitale économique, L’Élysée est déterminé à poursuivre la spoliation.
Les bouquinistes éliminés, les studettes réquisitionnées, Les SDF évaporés dans les colonies provinciales. Bouclé et prédéterminé, le budget est provisionné Pour les visiteurs adorés et l’outrecuidance cruciale.
Je croirai en l’Égalité quand on nourrira l’affamé ; Je croirai en la Liberté quand cesseront les galériens. Je suis pour la fraternité tant qu’elle n’est pas malfamée Et promise aux déconcertés qui n’auront jamais droit à rien.
Il est cinq heures, déjà j’entends les bruits de la respiration De mon quartier qui se réveille au son des postes de radio. J’écoute les Klaxons chantants qui prennent en considération Les premiers agents qui surveillent que leurs échanges restent cordiaux.
Six heures, sept heures, chacun s’affaire selon son rythme circadien À pied, à vélo, en voiture et en trottinette électrique. L’excitation et l’atmosphère jettent les pions du quotidien, Ces gentils robots, en pâture au cauchemar psychométrique.
Assourdissante à la quiétude, sourde aux espaces de silence, La ville se veut conséquence de notre évolution humaine Et par la force de l’habitude et le manque de vigilance, Se rejouent les mêmes plans-séquence pour chaque jour de la semaine.
Les sondages ont toujours raison de l’avis des français moyens ; Parfois l’humeur franchit le point du seuil de l’imbécile heureux. C’est à la porte de sa maison que l’on traque le citoyen À froid et à brûle-pourpoint, posé par l’agent valeureux.
Le bilan monte à l’Élysée pour atteindre le président Qui va se forger l’opinion qu’il désire sur ses électeurs. Mais il est assez malaisé que le résultat évident Fasse en sorte que nous obtenions une flopée de détracteurs.
Alors les médias nous balancent les catastrophes planétaires Et nous nous sentons satisfaits de nos petites hausses des prix. Après plusieurs mois on relance des réformes inégalitaires Puis on sonde les gens stupéfaits d’être toujours des incompris.
En politique Marianne aime jouer à l’alternance. Un jour elle se couvre à droite, un jour elle découvre son cœur. Et cette frontière médiane indique son appartenance À une oligarchie adroite ou une gauche à contrecœur.
Mais depuis qu’on l’a ébranlée et forcée à se mettre en marche, La république est devenue flou-artistique sur les bords. On s’est tous pris une branlée administrée avec panache Et avons vu nos revenus toucher le fond et ses abords.
Ah, que l’esprit des sans-culottes revienne vivre dans son cœur ! Que l’âme révolutionnaire vienne lui secouer le corps ! Que demain à coups de calotte elle chasse ce roitelet moqueur Et ses ministres factionnaires qui lui donnent des hauts-le-corps !
Je cauchemarde chaque nuit quand mon cerveau fait le bilan Des catastrophes journalières épicées d’insécurité. J’ai beau recompter mes ennuis comme des moutons jubilants, La nuit reste inhospitalière à un sommeil bien mérité.
J’apprends des nouvelles du monde, la mort d’une foule de gens Dont je ne connaîtrais jamais les causes indéterminables ; Les mêmes informations immondes toujours à cause de l’argent Qui n’entretiendra désormais qu’hélas des guerres interminables.
Heureusement, souvent je rêve au paradis de mes envies Peuplé d’images de bohème dont j’assume être collecteur. J’apprécie ces petites trêves auxquelles mon cœur est asservi Et j’en nourris tous mes poèmes pour les semer chez mes lecteurs.
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J’aime bien les résolutions quand elles améliorent ma vie Sans perturber mon entourage et quand elles font gagner du temps. Je ne donne pas l’absolution à Mariane et ses envies D’un luxe qui me décourage et qui me semble fort inquiétant.
Voici janvier et ses réformes qui vont nous faisander l’année ; La hausse des prix régulière et la baisse du pouvoir d’achat. Il faudrait qu’elle soit plus conforme à notre vie emboucanée, Cette Mariane singulière soumise aux ordres du pacha !
Mariane arrête de nous passer la corde au cou, elle est usée ! Mariane arrête de nous piquer avec tes vaccins délétères ! Mariane arrête de repasser tous les cinq ans à l’Élysée Pour nous refaire paniquer de taxations supplémentaires !
Bien sûr, le chat et la souris ou le corbeau et le renard Ne sont que des masques trompeurs qu’on utilisera toujours. Le chat se déguise en souris et s’approche ainsi goguenard Pour paralyser par la peur ceux qui s’ font avoir tous les jours.
Quand la renarde a le fromage, les corbeaux volent sur les plaines À la recherche de la pitance qui leur est ainsi extorquée. Et chaque fois qu’ils rendent hommage à ceux qui ont la panse pleine, Ils ne font qu’humble pénitence envers qui les a escroqué.
Méfions-nous du chat qui dort, qui de la chatte ou du minou, Qui fait sa patte de velours, qui nous flagorne et nous ravit. Certains sont une mine d’or pour nous faire mettre à genoux Et nous soulager, vieux balourds, de toute notre énergie de vie.
Tableau de Jean Bailly sur https:www.i-cac.frartistebailly-jean.html .
J’avais souvent cette impression que le monde devenait fou Et que chaque jour la folie augmentait implacablement. Sans doute dû à la pression faite à ceux qui n’ont pas un sou Et leur profonde mélancolie sans espoir du moindre changement.
Puis j’ai compris que les médias, par vocation d’information, Nous surchargeaient d’actualités pour, demain, les abandonner. Chaque malheur dans l’immédiat devient leur préoccupation Sans que l’éventualité de faire un geste soit donnée.
Puis j’ai compris qu’un monde en crise oblige chacun à se taire ; On devient heureux de son sort face à ceux en désavantage. La précarité, sans surprise, devient une arme élémentaire Maniée par les riches – et consort – pour conserver leurs avantages.
Quelle époque épique efficace que celle où la sainte science Augmente la durée de vie aux dépends de sa qualité. Une société perspicace serait celle qui aurait conscience D’aider les pauvres sur le parvis à vivre avec humanité.
(Tableaux de Melissa Mustacchia ; « O tempora, o mores » est une locution latine signifiant « Quelle époque ! Quelles mœurs ! ».)
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Si les auteurs de ces images reconnaissent leurs travaux, je serai heureux d’en mentionner les noms avec respect.
Chacun voit midi à sa porte et à chacun sa vérité ; Le marginal cherche sa voie là où les autres ne vont pas. Un tournesol qui se comporte d’une façon déméritée Ne se soumet pas à la voix solaire mais à son propre compas.
Les tournesols naissent égaux, du moins surtout à la naissance, Mais perdent leur égalité en grandissant selon la sphère Qui favorise leur ego en leur apportant connaissance Et surtout par la qualité acquise du sens des affaires.
Certains essaient d’accaparer et détourner leur habitat ; D’autres abusent de leurs semblables et leur font payer l’eau du ciel Mais il convient de séparer les marginaux des chefs d’état ; Ces derniers sont d’irresponsables lèche-bottes présidentiels.
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