Les trois Grâces du LYSÉON

Laureline nue
Laureline alors apparaît entièrement nue et sans défense,
Nue de mensonge programmé, exemptée d’amour prétendu.
Devant LYSÉON comparaît et avoue sans la moindre offense
Qu’elle me m’avait jamais aimé ;ce n’était qu’un malentendu.

Loreleï
Loreleï fière brandit ses chaînes : « elle n’a jamais été à toi !
Elle m’appartient et votre idylle ne sera jamais consommée !
Il n’y en aura nulle prochaine et tant pis si tu t’apitoies ;
Votre hymen devient inutile et tu n’as rien à assumer ! »

Le cœur du poète
Le poète tombe supplanté, dans tout son corps sonne l’alarme ;
La sentence comme un couperet lui tranche froidement son âme.
De la blessure ensanglantée, il s’arrache le cœur en larmes
Et le dépose sur le lazaret des amours mortes pour une femme.

Le sanctuaire
Le sacrifice est accompli ; il n’y aura pas de miracle
Mais l’humiliation à outrance d’un homme désormais impuissant.
Pas de vengeance mais il supplie en abandonnant son oracle
Qu’il quitte un temple de souffrance en l’ayant semé de son sang.

Tableau de Laurelinette.

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *