Aux confins de l’amour

Le songe d’une nuit d’été débute par une romance
Et par le troubadour en herbe qui ouvre la porte du cœur.
Au fil des soirées répétées, il faut sans cesse qu’il recommence
Afin d’apprivoiser du verbe sa dulcinée dans son bunker.

Ça ne marche pas à tous les coups ; alors, le troubadour s’éclipse
Et va chercher l’inspiration dans un voyage autour du monde.
La dulcinée pleure beaucoup mais ce n’est pas l’apocalypse
Fors peut-être une aspiration pour un amour qui vagabonde.

L’amour « Loin des yeux, loin du cœur ! »… n’a pas crié son dernier mot
Et parfois une séparation en galvanise ses atomes.
Si le mal d’amour nous écœure, il donne un tour de dynamo
Qui booste la propagation d’une envie de retour « at home ».

Sinon le monde se scinde en deux et l’un connaît, aux antipodes,
Un autre amour, une autre histoire et d’autres plans sur la comète.
Le destin se montre hasardeux au fil des divers épisodes
Selon l’exécution notoire que ses personnages commettent.

Tableaux de Rafal Olbinski.

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