Comme un pavé dans la mare

Comme un pavé dans la mare

Comme un pavé dans la mare, je redeviens un poisson.
Je régresse dans l’histoire jusqu’à son point de départ.
Dans cet instant qui n’existe, où il n’y a pas de moisson,
Jusqu’à ce moment ultime d’où sort l’écho du guépard.

Souvent on pense au Bien qui aurait créé le monde.
Mais ici c’est bien le Mal qui a donné l’impulsion.
C’est bizarre autant qu’étrange de savoir que le Bien abonde
Après un choc infernal qui fit rétropropulsion.

Souvent je me le répète, ce mantra inhabituel :
« Tout ça n’a pas d’importance ! » comme une sentence assassine
Qui pourrait nous faire croire à un sournois rituel
Mais dont l’erreur qu’il contient est si sensée médecine.

Si mon corps n’est qu’une image, une représentation,
C’est l’immersion de l’écho choisie dans ma parentèle.
Juste une sérigraphie, une brève incarnation.
Mon corps peut être mortel, mon écho reste immortel.

Le temps n’a pas d’importance, il se plie et se disjoint.
La masse n’a pas d’importance, elle s’écarte, sempiternelle.
L’espace n’a pas d’importance, il se déplie et se rejoint.
Tout ça n’a pas d’importance, seul l’ÉCHO est éternel.

Ah ! Que la joie se répande dans ce pouvoir créateur !
Que j’en ressente le son dans l’énergie des chakras !
Oh ! Que la paix nous inonde dans ce devoir rédempteur !
Que nous sentions dans nos cœurs la vérité du mantra.

Tableau de Fabienne Barbier

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