Forever young

Toutes les femmes du vingtième et de tous les siècles passés
Demeurent encore éternelles décrochées de l’actualité.
Leur plus bel âge combientième, sur leurs bulletins, effacé,
Rit des sommes sempiternelles du nombre des natalités.

Ô belle jeunesse immortelle que la vie sans cesse transmet,
Coule en nos artères et nos veines comme cycle d’éternité !
Les fausses notes si mortelles des petites morts fantasmées
Ne sonnent ni perdues ni vaines mais célèbrent la pérennité.

Que jamais baisers ne vieillissent, que jamais sourires ne s’affaissent !
À jamais l’image subsiste des belles amours de connivence.
Autant les caresses mûrissent de tendresse sur leurs jolies fesses,
L’éternel souvenir persiste comme un élixir de jouvence.

Tableaux de Joan Dumouchel

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