
L’attente dure un temps infini qui s’étend comme un élastique
Qui tire, s’étire et se distend jusqu’au point de désespérance.
Ne sera-t-elle jamais finie, cette impatience sarcastique
Où le temps ouvre chaque instant vers un nouveau chemin d’errance ?
Avant de partir, elle est ailleurs, avant l’heure, elle est déjà dehors
Les yeux fermés sur l’intérieur mais grands ouverts à l’extérieur.
Dans ce labyrinthe railleur qui la renferme et la ressort
Depuis ses doutes antérieurs vers ses dilemmes postérieurs.
Tout tourne en rond dans son bocal derrière ses vitres de verre,
Frontière dure et translucide comme une prison de cristal.
Mais voici que l’heure locale va mettre fin à son calvaire
Et la fille, devenue lucide, s’est échappée de l’hôpital.
Tableau d’Igor Medvedev sur http:touchofcolorr.blogspot.com201511igor-medvedev.html .
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