
Constitué de corpuscules infinitésimaux de temps,
L’éternité lentement s’écoule depuis l’horloge intestinale.
L’infime fraction minuscule à peine avalée se détend,
Se vaporise dans les traboules de ses entrailles terminales.
Étrangement, le temps qui passe et le temps qu’il fait se rencontrent
Dans la digestion des saisons par le cycle interplanétaire.
Ce phénomène me dépasse et tout mon cœur bat à l’encontre
De ce rythme idiot sans raison que scande mon séjour sur Terre.
Tableau de Jacek Yerka sur https:postmodernism.livejournal.com464795.html .
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