
Elle pouvait lire comme dans un livre l’esprit des hommes prévisibles
Tant leurs histoires se répétaient au fil des mois et des années.
Tel un synopsis qui délivre la conclusion tellement plausible
Dès les premiers mots hébétés par un bel amant basané.
Mais elle n’avait pas de mérite ; elle était rat d’bibliothèque
Et avait passé sa jeunesse à lire les romans d’aventures
Où les pauvres héros démérites avec leurs gueules de métèques
Chaque fois rabâchaient sans finesse toujours la même littérature.
Photo de Stina Walfridsson.
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