Les trois lunaisons chevalines

Premier quartier, la nuit sereine ouvre la première semaine
Où je sens dans l’obscurité l’esprit des arbres de la forêt
Qui se répand dans les arènes, loin des activités humaines,
Que forment par maturité maintes clairières phosphorées.

En Pleine Lune, méditation, réflexion et recueillement
Des énergies de la Nature fécondée du halo lunaire.
Un temps de préméditation quant au prochain effeuillement
Comme une mort qui fait pâture de nos mémoires lacunaires.

Dernier quartier, la nuit s’endort vers une amnésie absolue
Comme si la région entière nécessitait la digestion.
Sous la voûte d’étoiles d’or, nous marchons d’un pas résolu
Vers cet oubli hors des frontières de nos perceptions en question.

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