




Quand la terrienne des vestales abandonna le feu sacré
Pour délaisser le feu des hommes et préférer le feu des dieux,
Assise sur le piédestal d’une montagne consacrée,
Elle offrit, nue, ses chromosomes à cet amant si radieux.
Quand l’aérienne des vestales abandonna sa chasteté
Pour se présenter, impudique, braver la colère des dieux,
Sur les montagnes de cristal, elle ne put que constater
Qu’avec ou même sans tunique, le feu du ciel est fastidieux.
Quand la sirène des vestales remonta le cours des rivières,
Elle parcourut monts et vallées jusqu’à atteindre les sommets.
Sur un fond de carte postale baigné par un lac de Bavière,
Sous l’amant de feu, affalée, elle put, son l’amour, consommer.
Tableaux de Maxfield Parrish.
Laisser un commentaire