Une fois les bombes larguées suivies de la fonte des banquises, L’humanité a dû s’y faire et partager ses lendemains. Et les poissons vinrent narguer l’espace des cités conquises En se gavant des mammifères exceptés ceux au goût humain.
Définitivement mauvais, l’homme s’est fait une raison ; Ensemble, l’argent et le pouvoir ont empoisonné sa bidoche. Comme si la Terre innovait une ère sans comparaison Envers la nôtre, à savoir : le quaternaire le plus moche.
Les poissons sont sortis de l’eau pour se mouvoir dans l’atmosphère Et au fil de l’évolution, l’homme a suivi en file indienne. Gageons que la montée des flots qui couvriront la planisphère Mènera à l’involution envers une race amphibienne.
Le sous-marin individuel remplacera l’automobile Et des colonies de corail structureront notre maison. Le patrimoine résiduel des vieilles religions débiles Laissera place au grand sérail du cœur plutôt que la raison.
Du moins, je l’espère car, dans l’eau, pas de feu ni de combustion. L’homme adaptera sa science ou laissera sa place à d’autres Espèces ou bien, méli-mélo, si vous avez des suggestions C’est le moment car la patience de la Terre attend son apôtre.
Si la culture anglo-saxonne a envahi notre pays, Qui d’autre sinon Jeanne d’Arc pourra la bouter hors de France ? Je souhaite que notre garçonne, devant nos regards ébahis, Reprenne l’usage de son dard pour piquer l’anglais à outrance !
À l’instar des super-héros, américains évidemment, Il lui faudra un uniforme sexy adapté à ses charmes. Une paire de botte, un boléro entrouvert sur ses seins déments Et un string d’une jolie forme qui cache la pire des armes.
Notre guerrière de la culture s’attaquera au cinéma Et remettra la Marseillaise au hit-parade dans l’immédiat. Elle mettra la littérature dans un nouveau panorama Où la connaissance française rayonnera dans les médias.
Alors Jeanne d’Arc, au secours ! Appelle tes concitoyens À venir se manifester pour notre quatorze juillet ! Le président qui a recours à ses chefs d’états mitoyens Montrera la France empestée de ses infamies appuyées.
Juliya Galimova photographiée par Andrey Yakovlez.
Plus on est haut, plus on voit loin mais moins on regarde à ses pieds ; Celui qui siège à six-cents mètres vit dans une autre dimension. Pendant ce temps, sur les ronds-points, les gilets jaunes sur leurs trépieds Préfèrent rester assis sans maître et récolter les dissensions.
Quelle est la couleur du drapeau qui voltige au dernier étage De la tour d’ivoire argentée de notre plus haut résident ? Que cache-t-il sous le capot, blottie là-haut sous le faîtage ? Une vieille Marianne édentée épouse d’un hautain président.
Sommet de la Aussichtsturm qui domine le point le plus élevé de Winzerthur.
Depuis que les économistes se mêlent de la politique, Nos présidents parlent de chiffres et de résultats à atteindre. Point n’est besoin d’être humaniste ou de faire psychanalytique Quand on dispose de sous-fifres dans les réseaux et non des moindres.
Marianne et sa calculatrice gère les budgets dans les mairies ; Elle s’est même mise à la magie pour en créer des virtuels. Elle devient manipulatrice tant les médias sont aguerris À diffuser les gabegies qui sont devenus rituels.
Tableau de Catherine Chauloux sur https:catherinechauloux.comles-peintures?ssp_iabi=1677484249339 .
« Quand vous emmènerez mon urne, l’été sur les eaux du Léthé, Ce ne sera pas pour voter mais respecter mon abstention. À force d’attendre des urnes une démocratie reflétée Et voir le peuple révolté, mon cœur fait trop d’hypertension. »
Ainsi Marianne déçue n’a plus le cœur à incarner La liberté, l’égalité et la fraternité promises. Ne revenez pas là-dessus mais inscrivez dans vos carnets Votre responsabilité envers trop de fautes commises !
Monsieur le Président froncez vos sourcils les plus broussailleux Car Marianne va vous quitter ; ainsi mourra la république. Tant pis pour les pauvres français, tant mieux pour les riches orgueilleux, Puisque vous vous êtes acquitté de toutes nos libertés publiques
Dieu, après s’être bien éreinté à créer le monde en six jours, Prit sa retraite anticipée pour une longue récréation. Il est donc dans la chrétienté l’employé au plus court séjour Pour avoir juste participé à l’essor de la création.
Jésus, sur son chemin de croix, a bossé d’une seule traite Pour manque de conformité envers les romains à l’encontre. Alors, il serait temps, je crois, que Dieu s’occupe de nos retraites Car j’aimerais bien en profiter avant d’aller à sa rencontre.
Mais si le paradis promis n’est qu’un asile pour vieillards, Alors notre contrat de vie est une arnaque de premier ordre. Entre nous, plus de compromis. Si Dieu n’est pas plus débrouillard À nous pondre un meilleur suivi, nous aurons du fil à retordre.
Je suis arrivé déjà ivre dans un cocktail existentiel Qui m’a fait boire au biberon le lait prétendu de ma mère. Je me suis abreuvé de livres et leurs langages exponentiels Qui vous donnent un coup d’éperon par l’orthographe et la grammaire.
J’ai quitté les eaux de l’enfance pour les rivières de l’alcool ; L’ivresse de l’adolescence m’a entraîné dans ses courants. Jeune damoiseau sans défense, j’ai couru les filles qui racolent Et m’ont livré la connaissance de tous les plaisirs concourants.
Puis la griserie du travail a succédé aux libations D’une jeunesse destinée à ce que j’apprenne à semer. Boire et déboires, vaille que vaille, ont marqué mes implications Dans la famille coltinée au cours d’une vie consommée.
Aujourd’hui, mon sang a mûri et j’en distille l’expérience Comme un bon vin millésimé qui vieillira en s’affinant. Je louvoie entre pénurie, rationnement et luxuriance Mais l’esprit toujours animé des rêves les plus fascinants.
Demain, sans doute au goutte-à-goutte, je sécréterai le meilleur, Le suc essentiel de moi-même maturé d’arômes divins. Toujours je resterai à l’écoute de l’ange-gardien conseilleur Qui me conduit vers ceux qui m’aiment et savent apprécier mon vin.
Bien sûr, il fallait s’y attendre, il est né le divin enfant, Fruit d’un immigré saturnien et d’une Marie-couche-toi-là. Et, malin, le père de prétendre qu’il s’agit du Dieu Triomphant Venu grâce aux étasuniens ; on y a bien cru… et voilà !
Ainsi, toutes les religions, devenues caduques, obsolètes Seront soumises en partageant tous leurs fidèles assimilés À la nouvelle contagion qui fait fureur chez les starlettes Du monde soumis à l’argent de l’icône en fac-similé.
Tableau d’Andrej Mashkovtsev sur https:mashkovtsev.livejournal.com?skip=100 .
Quand tous les habitants du monde auront émigré en Europe, Leurs enfants naturalisés et diplômés comme nous autres, Qui trouvera-t-on qui réponde aux emplois les plus interlopes À part les radicalisés qui préfèrent suivre leurs apôtres ?
Bonne nouvelle cependant, les guerres entre les Saturmiens Et les Jupitériens font rage et provoquent des vagues d’exodes. Tenez-vous prêts en attendant à accueillir tous ces aliens Qui travailleront avec courage … à suivre au prochain épisode…
Tableau d’Andrej Mashkovtsev sur https:mashkovtsev.livejournal.com?skip=100 .
Petit caïd a préféré une famille dissociée ; Le père ici, la mère ailleurs, les grands-parents plus ou moins là. Petit caïd n’a proféré que peu de mots associés ; À sa manière, il est railleur et vit quelque part, au-delà.
Il ressent de son univers une image incompréhensible Qu’il n’a pas envie d’intégrer, qui paraît froide comme un glaçon. Alors comme un singe en hiver, frigorifié car trop sensible, Il fuit ce monde dénigré pour un cocon à sa façon.
Il vit plutôt sa vie en rêve, en refait une autre version, Il imagine ce qu’il souhaite à travers un monde parallèle. Mais attention ! Si on lui crève sa bulle il entre en aversion Envers le moindre trouble-fête par des logorrhées de voyelles.
Il a choisi sa propre route pour faire ses propres expériences. Qu’importe après tout le flacon pourvu qu’il en sente l’ivresse ! S’il y a toujours parfois un doute ou une crainte de déviance, Laissons-lui son parcours abscons qui va vers ce qui l’intéresse.
Le jour J, à l’heure du thé, nous sommes toujours occupées À lire dans le marc de café l’avenir des pays en guerre. Le lendemain, à l’instant T, les lettres D, P, I, O, Q, P Se retrouvent toutes parafées comme signatures vulgaires :
E.M. signe pour la France, V.P. attaque en bas de page, J.B. fait une grosse tache et X.J. a posé son sceau. K.M.1. émarge à outrance, F.W.S. lui aussi s’engage Et Charles III, nouveau potache, figure comme le dernier sot.
Le samedi on fait les courses, on profite de la vie moderne ; La société de consommation nous ouvre ses bras fallacieux. Mais on dépense de gros débours car le moral à la lanterne A besoin de son addiction et ce besoin est capricieux.
On fait l’éloge de la fuite ; tant pis si l’on court à sa perte ! Au pire des cas, on se révolte car ce n’est pas de notre faute. Toutes les semaines, ainsi de suite, on finit par donner l’alerte Si par malheur notre récolte n’obtient pas la meilleure note.
(Tableaux de João Vaz de Carvalho. « Se révolter, c’est courir à sa perte, car la révolte, si elle se réalise en groupe, retrouve aussitôt une échelle hiérarchique de soumission à l’intérieur du groupe, et la révolte, seule, aboutit rapidement à la soumission du révolté… Il ne reste plus que la fuite. » Henri Laborit.)
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« Quand je regarde au ras de l’eau dans un présent hypothétique, Le corps immergé au passé et le crâne vers l’avenir, Mes yeux dérivent à vau-l’eau, perplexes autant que prophétiques Quant à ce qu’ils voient se passer concernant ce qui va venir.
Bientôt je foulerai la terre et je construirai des bateaux, Puis je prendrai la voie des airs et m’envolerai dans l’espace. Je produirai l’alimentaire et même, cerise sur le gâteau, J’ensemencerai les déserts et j’en deviendrai plus sagace. »
Ainsi parlait l’homme nouveau à ses parents Terre et Soleil Mais c’était pour les rassurer, les rendre fiers de leur portée. Hélas la remise à niveau de tous ses résultats balaye Toutes ses merveilles assurées pour un foutoir insupporté.
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Dédale de l’administration, couloirs du service public, Labyrinthes des ministères, sont les culs-de-sac de la France. Pour commencer l’infiltration dans ces méandres diaboliques, Je vous donne la clef du mystère de l’imbroglio à outrance.
Allez d’abord à la Mairie et demandez votre inscription Mais pour cela il vous faudra avoir une caisse maladie. Mais la mutuelle est marrie car il lui faut la prescription Du médecin qui préviendra de revenir demain midi.
Mais le lendemain, samedi, tous les bureaux seront fermés ; Vous devrez retourner lundi or le délai est dépassé. Et recommence la comédie et l’anathème est confirmé ; L’état n’est qu’une parodie de l’enfer où l’on va passer.
Tableau de Shiori Matsumoto sur http:lakevio.canalblog.comarchives2017050535219424.html .
Le mur de Berlin a tremblé et a fini par s’effondrer ; Le communisme a reculé dans un souffle de liberté. Cependant s’il vous a semblé que tout va bien, vous conviendrez Que nous sommes toujours acculés et que l’espoir a déserté.
Quelle que soit l’espèce du mur, politique ou bien religieux Quand on fait la révolution, d’autres murailles nous enferment. Tout Roi chassé comme fruit trop mûr par des fanatiques litigieux, Provoquera l’involution vers une dictature à terme.
Finalement c’est sans issue ; malgré autant de changements, On repousse sans cesse ses limites et on atteint son périgée. Nos enfants du même tissu recommenceront également À péter à la dynamite tout ce qu’on aura érigé.
Tableau d’Aaron Jasinski sur https:www.taringa.net+arteaaron-jasinski-pinceladas-nostalgicas-parte-2_hrdb0 ainsi que sur https:www.aaronjasinski.com .
L’Ourobouros se mord la queue qu’il soit serpent, dragon ou chien. J’entends déjà les complotistes en dire autant sur tant de choses : « Si les pays sont belliqueux, ça vient de leurs politiciens Au pire, s’ils sont jusqu’au-boutistes, gare au chaos et aux psychoses. »
Le mieux est l’ennemi du bien, sans doute pire que le mal ; L’infiniment petit paraît plus grand que l’infiniment grand. Un petit virus microbien provoque un problème maximal Et quand son vaccin apparaît le désordre en est plus flagrant.
Dieu et le Diable, supposés être au cœur de toutes les guerres, Dérapent et font des tête-à-queue selon le sens des religions ; Chrétiens, musulmans opposés se prennent la tête depuis naguère Et moi je crie « sauve-qui-peut ! Ce mal s’attrape par contagion ! »
Tableau d’Aaron Jasinski sur https:www.taringa.net+arteaaron-jasinski-pinceladas-nostalgicas-parte-2_hrdb0 ainsi que sur https:www.aaronjasinski.com .
Le paradis artificiel promis par la télévision Sera bientôt réalité pour ceux qui croient ce qu’on leur dit. Bien sûr, tout est superficiel, le bonheur n’est qu’une illusion Dont on vante la qualité en leur jouant la comédie.
Bientôt la jeunesse éternelle promise par la médecine Sera disponible à portée des portefeuilles bien fournis Et la consommation charnelle soumise à la gente assassine Qui proposera d’avorter pour cuire les fœtus au fournil.
Tableau de Mark Bryan sur www.artofmarkbryan.com .
Voir Étretat et puis mourir ne suffit plus pour mon bonheur ; Je veux voir son aiguille creuse par tous les temps de la planète. Bien sûr, je peux toujours courir pour l’apercevoir de bonne heure Sous une couche de poudreuse blanche, immaculée et tristounette.
Eh bien aujourd’hui c’est possible grâce à la fonte des banquises, Au réchauffement climatique et la pollution touristique ! Tout va bien, restons impassibles et calmons Madame la Marquise Car la Manche sera Atlantique d’après la science heuristique.
L’heuristique est l’art d’inventer, de faire des découvertes ainsi qu’une discipline qui se propose de dégager les règles de la recherche scientifique et de la découverte et plein d’autres choses…
Les combattants des sans-culottes redoutent la révolution Et qu’on chasse leur roitelet de leur Assemblée Nationale. Le Pape en tombe la calotte et leur donnent l’absolution Et les médias emboîtent les raisons du plus fort, ça fait mal.
Courage, il faut bomber le torse, tomber l’ soutif et la chemise, Se serrer les coudes ensemble, exhiber ses belles mamelles ! Et lorsque le combat se corse entre flics et France insoumise, L’espérance qui nous rassemble, c’est bien la force de nos femelles.
Brigitte et Marianne ensemble en ferait une belle paire De casseroles sur lesquelles on se taperait bien la coche, Puis avec un coup qui ressemble à un quarante-neuf-trois d’expert, Lui laisseraient quelques séquelles après plusieurs coups de taloche.
Tableau de Cate Rangel sur https:www.betweenmirrors.com201208cate-rangel-psychological-mirrors.html#.V3v55bjhDIU .
Un renard roux tout rabougris – petit mais malin comme un singe – Accompagné d’un gros plein d’soupe – tombé dans la potion magique – Ont tant mis l’occupant aigri à trop se creuser les méninges Qu’ils nous ont montré que la coupe est pleine lorsqu’elle vire au tragique.
Les romains, ces macaronis, menés par le chef des armées Furent tournés en ridicule par caricature appâtés. Qu’attend-on pour que soient honnis tous ceux qui nous ont alarmés Avec des flics qui nous acculent pour mieux nous mettre la pâtée ?
Les pâtes étant à la casserole ce que le sifflet est au flic, Il faudra toute une batterie pour venir à bout des manifs. Que Marianne remplisse ce rôle en face de l’ennemi public En lui faisant une gâterie suivie d’un bon coup de canif !
Quand mes parents criaient « Debout ! » tous les matins sans crier gare, Je prenais le chemin de l’école administrée par la commune. « Caillou, genou, joujou, hibou… » ; « Mais où est donc quel Ornicar… ? » Et prenais deux heures de colle pour avoir été dans la Lune.
Quand la société crie « Debout ! Il est temps d’aller travailler ! » J’entends les autres s’agiter et courir pour gagner leur vie. Quand l’état crie qu’il est tabou de flemmarder et trainailler, Je n’ai de cesse de cogiter sur l’importance d’être asservi.
Quand l’armée crie « Debout les gars, hissez les voiles et levez l’ancre ! Engagez-vous, c’est sans regret ! Au front, le fond de l’air est frais ! » Je préfère reste renégat en pensant au célèbre cancre Qui citait contre le progrès : « C’est trop robot pour être vrai ! » †
(Illustration de Lisa Aisato sur https:www.aisato.noandre-illustrasjoner#itemId=55830f07e4b0d670c6fc3e2b ; † citation de Jacques Prévert.)
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Mes idées sont trop arrondies pour la société trop étroite Qui n’accepte que ce qui ressemble à ses idées bien arrêtées. Toute l’enfance j’ai grandi avec mes pensées maladroites Qui ne vont jamais bien ensemble malgré mes efforts apprêtés.
Alors j’ai quitté les railleurs ; un jour je me suis fait la belle Comme un Petit Poucet perdu à la recherche d’aventure. Ainsi je suis parti ailleurs chercher une femme rebelle Qui aime les idées tordues qui correspondent à sa peinture.
Bien sûr, l’action calme les nerfs et soulage votre conscience Comme une leçon bien apprise qui sert à tondre les moutons. Et moi, l’inaction, je vénère pour éviter que la science Détruise la Terre par surprise en pressant le mauvais bouton.
Illustration de Lisa Aisato sur https:www.aisato.noandre-illustrasjoner#itemId=55830f07e4b0d670c6fc3e2b .
Quand je pense aux sept plaies d’Égypte, aux sauterelles et aux grenouilles, Je me dis qu’il faisait bon vivre paradoxalement à l’époque Car depuis que l’homme décrypte et que la femme tripatouille Le génome comme un simple livre, tout part en vrille et ça débloque !
Pluie d’ovaires sur la planète en éprouvettes évaluées ; Spermatozoïdes dopés à l’eugénisme contrôlé ; Ceux qui détiennent les manettes de la génétique évoluée Créeront des anges éclopés, vers de noirs desseins, enrôlés.
On compte supprimer le sexe, confondre les genres, les renier ; Faire des femmes des éprouvettes ou des cuves à fécondation. Moi, je propose sans complexe si, du moins, vous en conveniez De faire l’amour à la sauvette platonique, sans confrontation.
Le roi des champs avait coutume de visiter le roi des villes Et lui apporter ses légumes du jardin cueillis au matin. Il revêtait son beau costume – celui de facture servile – Et rentrait non sans amertume dans son domaine palatin.
Quand venait la morte saison, il subsistait de ses réserves Et souvent allait quémander pour vivre des allocations. Mais comme le cœur et la raison ne naviguent pas de conserve, Il n’avait qu’à recommander son âme à la fée des rations.
Le roi des villes était maniaque – c’était là son moindre défaut – Et méprisait les fruits grossiers et les patates pleines de terre. Il brûlait, étant insomniaque, au tarif de nuit son chauffe-eau Pour un nettoyage outrancier de ce qui gâchait son parterre.
Quand venait la belle saison, il rassemblait tous les royaumes Des petits roitelets des champs pour faire baisser les enchères. Mon histoire, sans comparaison, ne fait que démontrer l’axiome Qu’il vaut mieux être un bon marchand qu’une victime de la vie chère.
Tableaux de Jonas Burgert sur http:improvvisazionipoetiche.blogspot.com201703la-linea-di-piombo-jonas-burgert-al.html .
Amour à nul autre pareil que l’attachement à l’Europe Avec son étrange découpe qui brave l’ouest aux vents rapides. Sans doute le même appareil, le même organe psychotrope Celui qui donne le vent en poupe à son cœur de fils intrépide.
L’Europe de mes amours d’antan avec ses moultes traditions S’est dissoute dans le sablier de l’américanisation. Et de nos jours on ne s’entend plus parler que de répartitions De biens auxquels il faut se plier pour l’essor de la civilisation.
Coincée entre trop de puissances qui veulent gouverner la Terre, L’Europe est l’enjeu désormais des riches qui souhaitent la piller. En faire un lieu de complaisance, une réserve propriétaire Au cas où – on ne sait jamais – tout le reste serait bousillé
Dans les rues courent toutes les peurs véhiculées par les médias ; Avec menaces de pandémies, de guerres mondiales et pénuries. Les gens à voile et à vapeur sont tous coupables dans l’immédiat ; Les pédophiles, les ennemis que les complotistes injurient.
La peur de la mort court toujours comme une catastrophe humaine Et l’on bannit l’euthanasie au risque d’y laisser sa peau. Hélas, qui vit au jour le jour et à la petite semaine Est gouverné par des lazzis qui se cacheraient sous les drapeaux.
(Tableau de Wolfgang Lettl sur https:www.tuttartpitturasculturapoesiamusica.com201104wolfgang-lettl-1919-2008-germany.html Les lazzis, dans la commedia dell’arte, sont toutes sortes de plaisanteries burlesques, soit en paroles, soit en actions, des jeux de mots, des grimaces, des gestes grotesques et jusqu’à des détails de farces sur tréteaux ; mais pas des nazis bien sûr que non.)
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Tandis que l’homme court toujours à la course contre la montre Pour vaincre sa peur de la mort et compenser de son vivant, Le voilà contraint, tous les jours, à courir comme le démontre La loi du gain et de l’effort pour gagner son pain motivant.
Il est devenu mange-temps, gobe-minute, croque-seconde Et digère l’heure accumulée dans son estomac financier. Sa vie allant en augmentant, il voit sa course furibonde De plus et en plus stimulée comme un Sisyphe pénitencier.
Et puis un beau jour, tout s’arrête. Fini cette épreuve futile ! Parvenu au bout de sa course, il souhaite enfin se défouler. Mais à l’étape de la retraite, il souhaite encore se rendre utile ; Hélas par le trou de sa bourse, son temps de dupe est écoulé
Tableau de Antoine Mansour sur https:antoine-mansour.weebly.com?ssp_iabi=1677572165579 .
L’homme ayant chanté tout l’été se trouve dépourvu en hiver, Ayant tout misé sur l’argent et le bonheur artificiel. Il vient voir la femme, hébété, lui priant de son univers L’accueillir en lui partageant un peu de vivres substantiels.
Mais la femme n’est pas tombée de la dernière pluie battante ; Elle attendait l’heure adéquate pour prendre sur lui sa revanche. « Où sont passées les retombées de tes dividendes en attente ? » Demande-t-elle d’une voix coite à l’homme bête comme un manche.
« J’ai consacré toute ma vie à accumuler des richesses, Les recomptant, les maintenant, jusqu’à l’annonce du trépas. » « Eh bien ! » répond-elle ravie, « après toutes ces belles largesses, Tu peux décompter maintenant car l’amour, lui, ne compte pas ! »
Tableau d’Antoine Mansour sur https:antoine-mansour.weebly.com?ssp_iabi=1677572165579 .
Si aujourd’hui tout se mesure, tout s’évalue, tout se calcule, On quantifie aussi l’esprit et qualifie ce que je pense. Mais tout cela frise la démesure car ces mensurations m’acculent À m’y conformer à tout prix pour atteindre ma récompense.
Pour tenter de sortir du rang, je dois partir à la conquête, Guetter ma chance, la bonne occase là où tout est manigancé. Mais à jouer dans la cour des grands, je pourrais y perdre la tête Et me retrouver à la case départ pour tout recommencer.
Ne suis-je alors qu’un numéro lambda doté d’un étiquette Où toute ma vie est notée, analysée, pesée, jugée ; Ou une sorte d’anti-héros affublé d’une double casquette Qui penche du mauvais côté et qui se moque des préjugés ?
Illustration de Lisa Aisato sur https:www.aisato.noandre-illustrasjoner#itemId=55830f07e4b0d670c6fc3e2b .
La vie ressemble à un oignon que nous épluchons en pleurant † Avec la carotte et le bâton pour y poser des pièges à loup. La vie ressemble à trop de gnons pris sur la gueule, au demeurant Donnés par le qu’en-dira-t-on pour mieux nous enfoncer le clou.
Mais tout part en eau de boudin et si les carottes sont cuites, Restent la soupe à la grimace et la piquette cachetée. Le bâton devient un gourdin, les carottes nous sont introduites Au fondement par contumace si nous mourrons par lâcheté.
(Tableaux de Nicoletta Ceccoli. † « La vie est un oignon qu’on épluche en pleurant. » est une citation de Carl Sandburg.)
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Quand rien ne saurait être pire, sans doute pourrions-nous pleurer Mais ne pleurons pas comme ceux qui n’ont plus aucune espérance ! Rions plutôt quand ça empire, quand la planète est apeurée Car c’est l’instant le plus chanceux pour reconstruire en vétérance.
Lorsque la crise est la plus forte et le moral est au plus bas, Plus rien ne pourra aggraver ce qui nous frappe à contrecœur. Prions si cela nous réconforte ! Et si notre foi tituba, Sachons que c’était pour graver la confiance dans notre cœur !
Rassurez-vous, tout va très bien sur la planète paniquée Malgré les nouvelles alarmantes et le chômage qui empire ! Les crises menacent nos biens mais c’est pour mieux communiquer D’une réaction performante qu’il faudra nous attendre au pire.
Médias magiques, dites-moi si je resterai la plus belle Malgré tous les bouleversements qui secouent les gens compassés ! Réseaux sociaux, rassurez-moi et s’il le faut, je me rebelle À condition perversement que mon train-train soit menacé !
Si la peur du Grand Méchant Loup a disparu de nos écrans, Elle est remplacée par l’effroi des épidémies et des guerres. Et pour ne pas faire de jaloux, la météo nous met à cran En nous menaçant d’un grand froid sur nos ressources délétères.
Et si tout ça n’était qu’un leurre destiné à dissimuler Un nouvel ordre économique pire que ceux qu’on a connus ? Je pourrais vous prouver sur l’heure que tout cela est simulé Mais on me traiterait de comique ou complotiste reconnu !
Illustration de Nadezhda Illarionova sur https://www.artstation.com/artwork/krP1z
Éminente ou bien dominante, la justice est-elle un fléau ? Plane-t-elle au-dessus de nous comme une épée de Damoclès ? La question est impertinente car elle invoque les idéaux De ceux qui mettent à genoux les gueux sans la moindre noblesse.
La loi est dure mais c’est la loi et dures sont les forces de l’ordre Lorsqu’elles sont manipulées d’une main lourde et radicale Car il n’est pas de bon aloi de laisser les pauvres chiens mordre Les maîtres qui ont stipulé que leur gestion est amicale.
Bien que trop beau pour être vrai, le progrès amène les robots À s’occuper de nos enfants rivés à leurs petits écrans. Si cet avenir nous effraie, c’est pourtant nos efforts globaux Du savoir-faire ébouriffant qui aujourd’hui nous mettent à cran.
Si les écoles de demain prennent la même direction, On fera l’école buissonnière dans des campagnes virtuelles Où les gosses en un tournemain pirateront leurs corrections Soit, avec l’art et la manière, ou par bêtises perpétuelles.
Devant l’abîme de l’ignorance, ils feront un pas en avant Ainsi tout sera résolu sans la moindre contradiction. Ne voyant nulle incohérence à ce phénomène aggravant, Rejetons notre dévolu sur nos propres actuelles addictions.
Illustration de Jeff Drew sur jeff drew – ART STORE: Prints & More! (jeffdrewpictures.com)
J’ai eu ma période « bicyclette » avec p’tit vélo dans la tête Et puis ma période « évasion » avec un tout p’tit avion. Aujourd’hui j’ai celle que je veux, un p’tit bateau dans les cheveux Et mon ange gardien qui y rame, qui rame, qui rame… tout un programme !
Lorsque je cherche à m’échapper des infos qui ont dérapé Vers des catastrophes en vagues et des politiques qui divaguent, Lorsqu’on nous mène tous en bateau avec – cerise dur la gâteau – Des mensonges gros comme une maison, mon cœur fuit hors de ma raison.
Et je viens retrouver mon ange dans ma cervelle de rechange : Ma barque nommée « L’intrépide » pour fuir toutes ces idées stupides Et arrêter de ruminer sur les crises indéterminées Qui me soufflent dans la figure comme oiseau de mauvais augure.
Illustration de Lisa Aisato sur https://www.aisato.no/andre-illustrasjoner/#itemId=55830f07e4b0d670c6fc3e2b
Métro-boulot, c’est terminé puisque les gens télétravaillent Quitte à se mettre en maladie pour continuer la comédie Sauf les patrons déterminés à interdire, vaille que vaille, Ceux qui commencent le vendredi pour déborder sur le lundi.
Moi, je propose qu’on adapte l’homme dans une nouvelle ambiance Avec des résidences-bureaux, wifi dans les salles-de-bains, 5G partout afin qu’il capte mais avec auto surveillance Afin qu’il devienne un bourreau de travail, féru du turbin.
Gageons qu’ici quelques années, nous verrons l’esclave du progrès Aussitôt né aussitôt fait, conditionné de son vivant À vivre sa vie condamné à produire contre son gré Et puis, dépassé son forfait, recyclé et… place au suivant !
Illustration de Jeff Drew sur jeff drew – ART STORE: Prints & More! (jeffdrewpictures.com)
Si j’osais gratter le vernis des personnalités en vogue, Sans doute je vous révèlerais leurs origines extraterrestres. Par ailleurs s’il m’était permis de montrer leurs peaux analogues, Leurs couleurs vous rappelleraient l’écho des peintures rupestres.
Car depuis des millions d’années, les riches un jour ont débarqué Sur la Terre des pauvres hommes afin de les apprivoiser, Les dresser et les condamner à travailler sans remarquer Qu’eux-mêmes, dans leurs chromosomes, ont l’avenir ratiboisé.
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L’électrice, en démocratie, possède le pouvoir de choisir À l’opposé, en monarchie, elle se doit d’embrasser son prince. Sans doute qu’en théocratie, les dieux élus règnent à loisir ; Peut-être même qu’en anarchie, c’est plutôt le peuple qui grince.
L’idéal serait d’essayer chaque prétendu président Et passer une nuit d’amour pour savoir s’il est un bon coup. S’il passe son temps à grasseyer comme tous ses véreux précédents, Dans tel cas, on pourra toujours voter en lui tordant le cou.
À force de nous prendre pour des nouilles et de nous plumer comme un œuf, On se rassemble à la Bastille afin de le montrer du doigt. Et s’il fait comme la grenouille qui veut être grosse comme un bœuf, Laissons-le enfler des chevilles et éclater comme il se doit.
Au royaume des pies voleuses, tout ce qui brille n’est pas d’or ; Si la pie blanche voit tout en noir, la noire aussi, quoi qu’il en soit. Le problème de ces enjôleuses tient à s’ méfier quand on dort D’être volé, dans son manoir, par beaucoup plus voleur que soi.
Par ailleurs, les pies sont menteuses et ne parlent que sous un masque Afin de montrer patte blanche et tromper ainsi les moutons. Bien que la pratique soit honteuse et que personne ne les démasque, Elles continuent tous les dimanches à nous resserrer les boutons.
Les pies chantent faux à Davos, à Paris, dans tous les pays Et les pies volent allègrement d’une manière déloyale. Certaines pies roulent en carrosse et leurs sujets restent ébahis Quand l’un’ d’elles, par dénigrement, crache dans la soupière royale.
Tableau d’Aaron Jasinski sur https://www.taringa.net/+arte/aaron-jasinski-pinceladas-nostalgicas-parte-2_hrdb0 ainsi que sur https://www.aaronjasinski.com
L’une eut le sceau, l’autre eut l’anneau et, à la fin de leur mandat, La gauche changea avec la droite le pouvoir contre l’opposition. Et l’on tomba dans le panneau car par la suite on s’amenda Par des élections maladroites sur de nouvelles impositions.
Bien qu’elles soient à l’opposée, les deux sœurs en réalité Sont similaires et seules diffèrent leurs coiffures et leurs maquillages. Bien que leurs choix soient supposés être en totale rivalité, Elles sont pareilles et se confèrent au même goût du magouillage.
Sœur Emmanuelle Omicron et Sœur Dégâts-de-la-Marine Forment un couple de même sexe, mêmes dogmes hypothétiques. Elles ont gagné le « prix citron » pour le talent qu’elles entérinent À jouer la comédie complexe du remaniement politique.
Quand sonne l’anthropophobie dans le courant de l’existence, Rabats-toi sur les animaux envers qui tu pourras plaider. Prends garde à Raminagrobis qui trouvera sa subsistance À se restaurer de tes maux en faisant semblant de t’aider.
Beaucoup de chats de circonstance font mine de patte de velours Mais donneront un coup de griffe si tu leur manques d’attention. Quand ils te promettent assistance, ils recherchent un ami balourd Qui nourrira ces escogriffes de leur entière soumission.
Sans doute l’État fait de même en nous promettant protection Pour vivre aux frais de la princesse et de notre naïveté. Ils disent régler nos problèmes tout en faisant la collection De nos biens et de nos richesses taxées pour leur oisiveté.
Si Dieu existe, comment peut-il laisser son chef-d’œuvre en péril Et autoriser que le mal prône son côté animal, Optant pour la loi du plus fort qui prédomine sans effort Afin que le crime malicieux soit le choix le plus judicieux ?
Ainsi nos hommes politiques nous posent autant de polémiques Sur le choix de leurs décisions qui causent autant de divisions Alors qu’ils ont été élus, non pas pour le pouvoir absolu, Mais pour répondre à nos problèmes et non provoquer les dilemmes.
Ange ou démon, le président aspire à être résident D’une durée indéterminée sans doute pour exterminer Tous ceux, lucides d’accepter de se retrouver exceptés D’un avenir qui fait mention d’un enfer pavé d’intentions.
Tableau de Nicoletta Ceccoli sur https://vigilantcitizen.com/latestnews/disturbing-mkultra-and-child-abuse-paintings-displayed-on-billboards-in-italy
Vous souvenez-vous du Chat-Botté, protecteur d’un certain marquis De Sade ou bien de Carabas ? Peu nous importe finalement ! Il eut une charibotée de descendance qui lui naquît Et qui aujourd’hui le dépasse en audace et emballement.
D’ailleurs, ils prennent notre place sur les genoux de nos mémés, Sont les confidents de nos filles, consolent veuves et orphelines. Gageons demain qu’ils nous remplacent après nous avoir blasphémés Comme anciens maîtres de famille qui se profanent et se déclinent.
Ils n’auront ni gouvernement, ni président, ni assemblée. Les riches vivront à Paris et les pauvres iront à Marseille. Ils auront le discernement de tuer et dévorer d’emblée Lapins, belettes et canaris qui leur demanderont conseil.
Illustration de Nadezhda Illarionova sur https://www.artstation.com/artwork/krP1z
La science de l’information demande plusieurs points de vue Pour appréhender les tenants et coincer les aboutissants Et non pas la déformation où tous les malheurs sont prévus Pour nous stresser en méprenant nos sens en les assoupissant.
Observons les guerres par l’angle de ceux qui fournissent les armes ; Analysons les pandémies dans les milieux économiques. Mafia, Religion et Triangle nous invitent à sonner l’alarme À savoir que nos ennemis ne sont que tragiques comiques.
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Parmi les eaux évaporées contenant toutes nos humeurs, Combien retombent et combien restent agglutinées en cristaux sourds De médisances abhorrées qui véhiculent les rumeurs Condensées en vapeurs agrestes au-dessous des nuages lourds ?
Mais ces pensées noires de haine subissent un cycle de pyrolyse ; Elles sont grillées et calcinées par le nettoyage solaire. Quelques insolites phénomènes que le ciel serein diabolise Sont recyclés et vaccinés dans ses eaux de pluies de colère.
Dans mes collines où s’écoulent ces pluies acides et polluées Je vois souvent des mousses oranges dans les ruisseaux s’agglomérer Dont les eaux ruissellent et roucoulent dans les rivières éberluées Où naitront des effets étranges que Dieu seul sait énumérer.
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À Davos, fais comme les romains, lis, écris et parle latin ; Économise l’énergie mais prend ton bain du samedi ! Remets tes soucis à demain et attends le lundi matin Pour glandouiller en synergie sinon te mettre en maladie.
Chez nous, la procrastination est la méthode la plus sûre Pour gouverner impunément sans avoir de comptes à vous rendre. Lorsque la prédestination t’ouvre la voie de la luxure, Baise et jouis opportunément de tout ce qui est bon à prendre.
À l’Élysée, mets-toi à l’aise ; au parlement, joue les absents ; À l’assemblée, fais-toi du blé ; des impôts, exonère-toi ! De temps en temps, fais un malaise ; s’il le faut, charge tes remplaçants ; Tant pis si les temps sont troublés du moment que toi, tu festoies !
Les Romains construisaient des bains avec un système de chauffage par hypocauste. Ils allumaient un feu de bois ou de charbon de bois. Les gaz chauds s’écoulaient sous le sol à chauffer et remontaient à travers des conduits le long des murs creux. Ils utilisaient également des sources d’eau chaude naturelles comme à Bath au Royaume-Uni, à Aix-la-Chapelle en Allemagne, à Budapest en Hongrie, etc.
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Chaque année notre mappemonde ressemble à une boule à neige Que les actualités chamboulent dès qu’on a dépassé les fêtes. Et notre pauvre petit monde, si malmené dans ce manège, Nous semble alors perdre la boule à nous donner mal à la tête.
Bien sûr, on change de décor qu’on peint aux nouvelles couleurs Pour nous faire croire au changement et au bonheur qui va s’ensuivre. Mais malgré d’insidieux raccords dissimulés sous les douleurs, Ce sont les mêmes événements qui nous imposent la marche à suivre.
Telle année, une pandémie agite notre planisphère ; Telle autre année c’est une crise qui appauvrit notre panier. Cette année qui sera l’ennemi à montrer pour nous satisfaire ? Peu importe car c’est la surprise qui nous divise pour mieux régner !
Nos gaulois ne craignaient qu’une chose : qu’un de ces quatr’ jours leur échoit Un ciel leur tombant sur la tête à cause de leurs dieux innombrables. Mais depuis la métamorphose du latin en langue de bois, Ce sont nos énarques esthètes qui se montrent indésirables.
À tant faire qu’obéir aux lois qu’ils nous imposent en soutien Aux catastrophes programmées pour le bonheur des hommes riches, Il semblerait de bon aloi de veiller au bon entretien Des avantages amalgamés – cela va sans dire – à de la triche.
Et je propose de planter des poteaux au bord de la mer Pour mieux soutenir l’horizon qui pèse sur l’immigration ; Et nos retraites supplantées au profit des gens d’outremer Et, au cas où, mettre en prison les rebelles à l’intégration.
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