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  • Mon vaisseau Chaotique

    Mon vaisseau Chaotique

    Mon vaisseau est vertical, il est fait pour l’ascension !
    Il n’a pas de marche arrière, même pas de direction.
    Il monte, c’est tout ce qu’il sait faire, tout droit et sans dissension,
    Suivant sa géodésique sans la moindre correction.

    Il était bien mal parti, une erreur de stratégie
    L’avait jeté dans le vide, dans les grandes profondeurs.
    Mais il a su remonter, sans la moindre tétraplégie,
    Après des réparations, juste cabossé aux rondeurs.

    Il a un nouveau moteur, il carbure au cœur pur !
    Un mélange d’amitiés, de partage en compassion !
    Guidé par le voyageur comme une action de trempure,
    Comme un levier d’Archimède dans une étrange passion.

    Aux rouages abîmés, la culasse déformée,
    Les trains-avant réparés par des tiges métalliques.
    Mais il a su se guérir et a su se conformer
    À sa nouvelle épopée très antimélancolique.

    Il a le don de parole et s’adresse au pilote
    Comme un vrai navigateur, par le langage du cœur !
    Si vous croisez son chemin, embarquez dans sa roulotte,
    Le voyage est incertain, mais l’objectif est vainqueur !

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Mon copain le héron

    Mon copain le héron

    Version 2013 :
    Emmanché d’un coup long qui lui donne l’air fripon,
    Mon copain le héron vit toujours à Marseille !
    Il a quitté le Parc Borely sans « Pin-Pon !»,
    Mais je l’ai retrouvé dans le parc des merveilles !

    Version 2021 :
    Emmanché d’un long coup qui lui donne l’air fripon,
    Mon copain le héron vit toujours à Marseille !
    Il a quitté le Parc Borely – la Bonne Mère en répond –
    Et a bâti son nid dans le parc des merveilles !

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  • Jolie clochette

    Jolie clochette

    Ding Dong, jolie clochette, Ding Dong, c’est jour de fête !
    Un jour nouveau où l’on ne fait que remarquer
    Les bons moments, le positif, ce qui est chouette
    Et aussitôt, l’esprit d’amour est débarqué !

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  • L’éléphant dans le vent

    L’éléphant dans le vent

    T’es pas si lourd que ça, Monsieur, le pachyderme
    Tu sais si bien lever tes deux pattes devant
    Si tu lâches du lest, dix, vingt litres de sperme
    C’est le corps tout entier qui flottera au vent !

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  • Lavabo pas lave-mains

    Lavabo pas lave-mains

    Le voilà bien empêtré avec son beau lavabo
    Comment se laver les mains sans s’en mettre sur les pieds
    Il peut y plonger la tête, se nettoyer les sabots
    Mais pour faire lave-mains, faudra trouver un trépied !

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  • La traversée de l’orange

    La traversée de l’orange

    Quand l’orange est amère, un peu acidulée,
    Il faut la traverser sans jamais s’arrêter.
    Quand tu bois l’oasis, ta boisson adulée,
    Fasse que ta monture soit bien affrétée.

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  • Toujours plus haut ! – 1

    Toujours plus haut ! - 1

    Quand j’atteins les sommets, j’ai encore une idée !
    Quand je pose le point, j’ai encore une phrase !
    Lorsque j’ai fait l’amour, je suis consolidé !
    Lorsque j’ai terminé, c’est une périphrase !

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  • Le temps qu’il fait, le temps qui passe

    Le temps qu’il fait, le temps qui passe

    Il fait beau ? Il fait gris ? L’arbre porte ses fruits !
    Il y a un temps pour tout et le temps, c’est la vie !
    L’automne et puis l’hiver, tout s’endort sans un bruit,
    Le printemps et l’été, la nature revit !

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  • Ma belle endormie

    Ma belle endormie

    J’ai attendu que tu dormes pour faire ma déclaration
    Car je suis un peu timide et j’ai peur de t’offenser.
    Mais je ne suis pas un lâche ! Après ma préparation,
    Je prendrai tout mon courage parmi toutes mes pensées.

    Je sais bien ce que tu souhaites ; tu veux être ma conquête !
    Je sais aussi que tu espères que je sois ton chevalier
    Qui brave mille batailles jusqu’au terme de sa quête
    Pour t’avouer sans ambages que je suis ton cavalier !

    Une femme est un cadeau, le plus beau, le plus exquis.
    Et lorsqu’elle me dit « je t’aime », je suis alors transporté
    Vers le paradis terrestre, une extase de whisky,
    Qui m’apporte mon ivresse et qui passe à ma portée.

    Je vois bien que tu t’animes à mes paroles esquissées.
    Je vois dans tes yeux fermés que c’est ce que tu attendais.
    Et dans le creux de ta bouche, dans tes lèvres déplissées,
    J’entends le « oui » sur ta langue qui est en train de transcender.

    Mais maintenant tu t’éveilles et mon cœur bat le canon !
    Je tremble de tous mes membres et je traverse l’effroi !
    Alors je te dis « je t’aime, je veux sur mon gonfanon
    Écrire que tu es ma reine, et que moi, je suis ton roi ! »

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Bandes squirelles

    Bandes squirelles

    Échappé des forêts de ma bibliothèque,
    Cet écureuil espiègle m’a toujours enchanté.
    Je passais mes journées dans les pays toltèques
    À courir l’aventure d’envies impatientées.

    Il revenait toujours avec quatre noisettes,
    Toujours très affairé sur l’alimentation.
    Moi, je partais sans vivres et parfois en chaussettes
    Dans la jungle étouffée de mon habitation.

    J’ai dû apprendre à lire en voyant les images ;
    Puis, petit à petit, dans les bulles aussi.
    À l’époque on disait « c’est de l’enfantillage !»
    Mais j’étais très têtu et mes livres ont grossi.

    Je me souviens des jours lorsque j’étais malade
    Où ma mère m’apportait toute ma collection.
    Et je passais mes fièvres lisant à la régalade
    Les histoires où j’étais le héros de l’action.

    Lorsque vous me verrez un album à la main,
    Vous saurez que ce n’est pas gaspiller mon temps.
    Je nourris tous mes rêves d’aujourd’hui et demain
    Et je continuerai sur ce chemin montant.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Femme que j’adore encore

    Femme que j’adore encore

    La fille en rouge me trouble, suis-je moi-même aussi flou ?
    Elle me regarde d’en-haut et je suis à ses pieds !
    Je suis né sur cette terre, me croyez-vous un peu fou ?
    Vous avez raison, j’espère, car ce monde ne me sied !

    La seule valeur sur terre, celle qui me donne l’espoir,
    C’est la valeur féminine qui colore mon chemin.
    Une touche si intime que j’ai peur de recevoir
    Mais qui me rend magnanime et prépare mes lendemains.

    Femme, je vois ton regard si pesant et si intense,
    Comme si tu attendais de moi de ta propre liberté !
    Si j’ai grandi, Ô ma dame, pour atteindre l’acceptance
    C’est que tu es à mon âme le fruit de ma puberté !

    J’ai tiré toute ma flamme de mon orgueil mesuré,
    Sans jamais atteindre l’âme de ma chère Dulcinée !
    C’est comme un retour de flamme que tu m’imposes, capturé
    À l’essence de ton feu où je me suis calciné.

    Ton sexe faible précieux en sera plus radieux !
    Tu n’auras point de remord, à ton cœur je crois encore !
    Pour mieux te l’apprécier, vois, je me fais dispendieux
    De vers à peine murmurés dont je me fais ton Pandore.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Les couleurs de l’espérance

    Les couleurs de l’espérance

    Parfois quand le ciel s’allume et qu’il flamboie l’horizon,
    C’est ma couleur de fortune que j’y vois en dilution.
    Rouge comme mon sang d’encre qui, entre cœur et raison,
    Transporte mes pages d’âmes vers l’écho d’évolution.

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  • La lune me regarde

    La lune me regarde

    Partout où je voyage, la lune me regarde.
    Parfois l’œil est ouvert, parfois il est fermé.
    Tantôt il se débride, tantôt baisse sa garde
    Et je sens son amour sur moi se refermer.

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  • Quand je me marie, j’enlève le bas

    Quand je me marie, j’enlève le bas

    Depuis que je suis fiancée, j’ai laissé tomber mon corset.
    Envolé les jolies brassières, je montre mes seins, j’en suis fière !
    Et lorsque je me marierai, maintenant que c’est amorcé,
    C’est le bas que je quitterai, tout en haut de ma montgolfière !

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  • Le mariage naturel

    Le mariage naturel

    Comme elle aime la nature, elle s’est mariée nue !
    Juste un voile déployé au-dessus sans la toucher.
    Le Soleil est son mari et ses témoins sont les nues
    Et ce soir au crépuscule, elle va pouvoir coucher.

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  • L’évasion bretonne

    L’évasion bretonne

    Ces voyages intemporels me nettoient en profondeur.
    Éloigné de mes racines, mon cœur se retrouve nu.
    Détaché de ma chaumine, les paysages émondeurs
    Enlèvent mes branches inutiles et je m’y sens bienvenu.

    J’aime les côtes bretonnes avec ses rocs de granite
    Et les landes désertiques avec ses vents d’occident.
    Mon cœur se gonfle des eaux de toutes ces pluies bénites,
    Mon âme prend son envol quelquefois par accident.

    C’est le son des cornemuses, des binious et des bombardes
    Qui m’a transporté au pas des costumes folkloriques.
    J’y ai vu de belles dames, des artistes et des bardes
    Dans des parades de fêtes de ce pays d’Armorique.

    La chopine et le chouchen, et tous les cidres fermiers
    Ont enchanté mes papilles dans les villages isolés
    Où ma tendre Gwendoline m’a aimé sous les cormiers
    Dans son corps armoricain à la coiffe auréolé.

    Jusqu’à la pointe du Raz, j’ai cherché l’extrémité
    De ce pays sans frontières et bien au-delà des mers.
    Les messagers de Neptune, sur les côtes illimitées,
    Me rappellent ces histoires et leurs amours éphémères.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La bourrée amoureuse

    La bourrée amoureuse

    Une bourrée à deux, juste pour commencer.
    Laisser parler le corps, comme un ambassadeur.
    On n’ose pas parler, on ne fait que danser.
    Peut-être lancer la main d’un geste baladeur…

    Chacun attend que l’autre ose enfin lui répondre,
    Chacun attend l’écho d’un cœur apprivoisé,
    Chacun attend la main, celle qui fera fondre,
    Chacun attend les cœurs qui vont s’entrecroiser.

    L’amour c’est la bataille qui demande d’oser !
    L’homme veut conquérir, la femme, être conquise.
    C’est dans le choix des armes, qu’il saura bien doser.
    C’est dans ses protections, qu’elle sera exquise.

    On s’effleure la main, on se sourit un peu,
    On regarde les yeux, on lit dans ses pensées,
    On murmure à l’oreille, on cesse d’être pompeux
    Et lentement on baisse la garde compensée.

    Puis la danse finie, on reste encore un peu,
    On va s’offrir un verre, on va laisser son cœur
    Exprimer librement les désirs sirupeux
    Et on va s’embrasser d’un plaisir forniqueur.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Enfin, la rencontre

    Enfin, la rencontre

    Tu voulais que l’homme vienne à toi, gage de sa témérité !
    Je voulais que la femme exprime qu’elle avait très envie de moi !
    Finalement, je t’ai cédée et j’en suis bien récompensé !
    Et lorsque tu m’as embrassé, tu étais ma reine, j’étais ton roi !

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  • Pendant ce temps, les étoiles

    Pendant ce temps, les étoiles

    Dans notre horloge cosmique, les étoiles tournent en rond,
    Enfermées dans cette sphère que j’imagine là-haut,
    Comme des milliards d’aiguilles, d’infimes petits éperons.
    Et je suis la plus petite, échappée de ce chaos.

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  • Madame Coucou

    Madame Coucou

    À son air courroucé, on la devine ivre
    De colère ou de rage ou de viles intentions.
    Car Madame Coucou n’a pas de savoir-vivre ;
    Elle cherche à voler une autre habitation.

    Elle pond ses ouvrages dans le foyer des autres.
    Un cadeau pensez-vous ? Vous n’y êtes pas du tout !
    Car sa création va éliminer les vôtres,
    Aussitôt l’œuf éclot, elle fait le vide partout !

    Car Madame Coucou est une concurrente !
    Elle cache ses œufs dans plusieurs autres nids.
    Vous pensez nourrir votre famille apparente
    En réalité vous nourrissez l’ennemie.

    Elle se dit poète, écrivaine ou artiste,
    Elle met dans vos œuvres toute sa litanie.
    Mais sa vraie volonté est bien plus égoïste :
    Elle veut vous écarter et cherche l’avanie.

    Mais voilà, elle est faible et n’a pas le talent
    D’élever sa portée par le canal du cœur.
    C’est pourquoi j’ai pitié sans être ambivalent
    Mais je n’accepte pas les volatiles truqueurs.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Avec les doigts

    Avec les doigts

    Avec mes doigts, j’écris mes mots !
    Avec mes doigts, je suis jumeau !
    Avec mes doigts, j’écris toujours !
    Avec mes doigts, je fais l’amour !

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  • La fille du vent

    La fille du vent

    Quand on est la fille du vent, pour s’habiller faut s’accrocher !
    Les jupes sont vite retroussées et les robes toutes envolées.
    Aussi pour s’adapter au cas, la fille met des dessous chics.
    Si le vent redouble de force, plus de culotte et c’est magique !

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  • Danse dans la fumée

    Danse dans la fumée

    Cavalier de volutes qui lui servent de guide.
    Tendrement enlacée, dans le cou, embrassée,
    Elle se laisse porter de manière intrépide
    Mais elle a confiance sans être embarrassée.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • L’action calme les nerfs et soulage la conscience

    L’action calme les nerfs et soulage la conscience

    Quand son cœur la taraude avec son vague à l’âme,
    Ma jolie fiancée a grand besoin d’action.
    Elle bouge son cœur et son beau corps de femme
    Et libère sa conscience en turbo réaction !

    Attraction,
    Décontraction,
    Distraction,
    Satisfaction.

    Dessin de Jean-Claude Forest.

  • Aujourd’hui, on rase gratis

    Aujourd’hui, on rase gratis

    Le ciel étale la crème bien épaisse à l’horizon
    Il en recouvre les arbres, les forêts et la savane
    Puis animés par l’orage, l’éclair-âge fait oraison
    Et rase la terre basse comme un cigare de Havane.

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  • Madame Gémominette

    Madame Gémominette

    Les chiens aboient, les années passent ; la vie s’enfuit, les amours passent.
    Ses traits s’affinent et ses cheveux ont raccourci, plus audacieux.
    Le regard dur de ses beaux yeux mais toujours cet éclat précieux.
    Et sa bouche, plus prononcée, est éternelle et elle embrasse !

    Son nez s’est un peu agité. Nez de sorcière ? C’est affolant !
    Nez en trompette ? Un peu musqué ? Serait un masque dissimulé…
    Il est dressé comme une antenne, il est coquin, affriolant !
    Il sait sentir, passionnément, dans sa peinture, tout flammulé !

    Œil droit si froid et si intense ! Œil droit qui parle en silence !
    Œil gauche tendre qui sait aimer ! Œil gauche qui pense avec le cœur !
    Pourquoi ses yeux sont différents ? Je ne sais quelle ambivalence
    Nourrit son âme dans cet écho si étrange et si arnaqueur !

    Sa beauté n’est pas éclatante. Juste esquissée, rien n’est transmis !
    Sa vraie beauté, c’est au-delà de son regard qu’elle est nichée.
    Ce n’est qu’un masque, évidemment ! Un simulacre d’anorgasmie !
    Mais quand l’amour est démasqué, alors on cesse de pleurnicher.

    Fille du vent et de l’écho, ton cœur est grand, ton cœur est beau !
    Si l’amour souffle dans ton corps, tu t’abandonnes sans un remord !
    Buste glacial, cristallisé saura éclater en lambeaux
    Par la caresse d’un baiser, au-delà de la petite mort.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Paris, ville lunaire

    Paris, ville lunaire

    Paris, la ville lumière, mais aussi cité lunaire.
    Quand j’observe ses quartiers, la lumière est contrôlée.
    Une étrange sensation, parmi tous ces luminaires,
    Me provoque un vrai vertige où je me sens enrôlé.

    Des quartiers de pleine lune aux ruelles animées,
    Ou lumières décroissantes où la tour touche la nuit,
    Ou lanternes en croissance du sommeil des opprimés,
    Ou quartiers « Nouvelle Lune » dans le soleil de minuit.

    Moi, je suis à Notre-Dame et tout tourne autour de moi !
    Dans ma petite île vieille, je regarde l’infini
    Dans le fleuve du Léthé que je traverse en émoi.
    Sur mon bateau immobile, mon destin se définit.

    Et les belles parisiennes fleurissent toutes au printemps.
    Les parisiens en colère se reposent en été.
    Mais quand l’automne résonne tout s’agite juste à temps
    Et l’hiver couvre de rides même les eaux du Léthé.

    Toutes ces lumières fusent, hypnotiques et décalées.
    Elles troublent ma vision et veulent me formater.
    Ce sont des fausses lanternes qui mentent et font avaler
    Un programme démoniaque pour tous les ânes bâtés.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Le mystificateur

    Le mystificateur

    Maître de l’illusion, tous tes dés sont pipés !
    Tu mêles tromperie, prestidigitation !
    Un escroc de l’écho où tu t’es agrippé,
    Un ordre mystifié ; désorganisation !

    Tu crées des illusions et te trompe toi-même.
    Tu projettes sur d’autres tes mauvaises intentions.
    Ton public imposé à tes lèvres sémèmes
    Te renvoie un écho qui t’égare en tensions.

    Tu traverses aujourd’hui un chaos indécis
    Mais qui va t’obliger à la confrontation.
    Entre sécurité, rêves et ambitions,
    Il te faudra choisir l’équilibre imprécis.

    Tes mensonges vitaux vont être démasqués.
    La vérité bientôt apparaît au grand jour.
    Mais tu trouves courage à quitter ta mosquée
    Et tu apprends à vivre l’inopiné séjour.

    La route du fakir est mauvaise à ton corps !
    Ta propre peur du chaos t’a mené à tricher !
    La confiance invisible guidera tes accords ;
    Tu ressèmes de l’ordre dans ton cœur défriché.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Donne-moi le La

    Donne-moi le La

    Donne-moi donc le La de l’amour intensif !
    Donne-moi donc le La à l’écho de ton corps !
    Donne-moi donc le La de l’esprit inventif !
    Donne-moi donc le La de ton âme en accord !

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  • L’âme-papillon

    L’âme-papillon

    Avez-vous déjà vu le réseau de mes âmes ?
    Il est parfois visible selon la vibration
    Comme des papillons attirés par la flamme
    Toutes mes entités font mon inspiration.

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  • Mon cœur est à tiroirs

    Mon cœur est à tiroirs

    Mon cœur est à tiroirs et pour toutes les tailles :
    Ceux qui me donnent peu en ont un peu profond ;
    Ceux qui donnent beaucoup en ont un au détail ;
    Ceux qui donnent leur cœur ont un tiroir sans fond.

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  • Plus haut que toi mon Dieu

    Plus haut que toi mon Dieu

    C’est Jésus, adolescent, qui faisait un jour la course
    Avec un merle moqueur : « le premier sur la Grande Ourse ! »
    L’oiseau se fit très railleur, fier d’être toujours plus haut,
    Mais pour atteindre l’étoile, Jésus a plus de culot !

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  • Le sexe au soleil

    Le sexe au soleil

    Le sage dit : « lève une jambe, pose-la sur le soleil
    Et ressens bien par ton sexe l’énergie du feu de l’amour ! »
    Le disciple demande alors : « Pourquoi pas l’autre pareil ? »
    « Tu te casserais la gueule ! » répond-il avec humour !

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  • On rentre les boules

    On rentre les boules

    Après avoir joué toute l’après-midi
    À « pétanque-mouton » (c’est son jeu préféré),
    Le berger rentre au soir rejoindre la bergerie
    Avec toutes ses boules et celles qu’il a gagnées.

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  • Un dernier coquelicot pour la route ?

    Un dernier coquelicot pour la route ?

    Quand le soleil se lève et que le voyageur
    Reprend son chemin vers le pays des fées,
    Il prend pour déjeuner cette petite fleur ;
    Ses subtiles fragrances qu’il n’a plus qu’à sniffer.

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  • Dessine-moi ton chat

    Dessine-moi ton chat

    Sur une feuille de papier tu prendras mon crayon
    Là, tu dessineras ton plus joli minou
    Juste une petite esquisse, juste un petit brouillon
    Quand il apparaitra, je serai parmi nous.

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  • Venus qui rêve

    Venus qui rêve

    Après l’acte sexuel, Vénus dort profondément.
    Elle rêve de peinture et de ses impressionnistes :
    Couleurs vives de Van Gogh qui brillent intensément,
    Dégradés doux de Monet jusqu’aux plus perfectionnistes !

    Et puis les images s’allument et le songe est commencé.
    Elle se prend pour un « comics », une pin ’up de papier.
    Elle part pour l’aventure dans des amours élancées.
    Elle rêve au capitaine et ses mille et un guêpiers.

    Sur les monts de ses mamelles, aux sommets des mamelons,
    Ils s’abreuvent de son lait et leurs cœurs sont enjoués.
    Puis ils pénètrent dans les grottes aux effluves de melon,
    S’arcboutant au clitoris, redeviennent des jouets.

    Dans les allées sexuelles de la vulve imaginée,
    Ils atteignent le point « G » et découvrent ses secrets.
    Puis les tremblements de terre les envoient s’invaginer
    Profondément dans l’extase dans des camaïeux de craie.

    Quand la planète fontaine ouvre son passage étroit,
    C’est l’éruption des plaisirs qui les éjacule au jour.
    Ils reprennent le chemin des étoiles et des détroits
    Et puis Vénus se réveille pour encore faire l’amour.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Vénus par derrière

    Vénus par derrière

    Cinq souvenirs éternels sont gravés dans ma mémoire :
    La beauté de son regard, enregistrée par mes yeux ;
    Le murmure de ses lèvres, aux oreilles de l’armoire,
    Celle sise au fond du cœur de mes souvenirs précieux.

    J’ai toujours le goût en bouche de ses lèvres et de sa langue,
    De ses saveurs délicates sur tout son corps étendu.
    Mais le plus ancré de tous, c’est cette odeur qui me manque :
    Le parfum du sexe tendre, cet arôme défendu.

    Lors de nos préliminaires, je sentais l’enchantement !
    La moindre de mes caresses lui déclenchait le désir,
    Effleurer son mamelon provoquait gémissements,
    Toucher son petit bouton la détonait de plaisir !

    Mais ce qu’elle aimait le plus, c’était se livrer au sexe,
    Couper son flux de pensées, déconnecter son esprit.
    Alors elle baissait la tête en position circonflexe
    Et me présentait son cul, chef unique et très épris.

    Tout changeait en cet instant dès que sa bouche verticale
    Me parlait par sa fragrance qu’entendaient tous mes cinq sens.
    Pour lui donner la parole, mon pénis très amical
    La pénétrait par derrière dans le feu de son essence.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Le cœur migrateur

    Le cœur migrateur

    Leur cœur est attaché à plusieurs paysages ;
    Au rythme des saisons, ils changent de logis ;
    Quand la terre se réchauffe, vers le nord ils voyagent
    Et quand les jours s’affaissent, ils font sudologie.

    Leur cœur a deux racines, leur vie fait la bascule ;
    Ils ne trahissent pas ni le sud, ni le nord ;
    L’équilibre est vital pour leur biomolécules ;
    C’est l’écho de leur vie, une source sonore.

    Leur cœur est un nomade, il aime plusieurs fois ;
    À chaque battement, il s’attache à sa terre ;
    À l’autre battement, il repart toutefois
    Vers un autre foyer sans faire de mystère.

    Cruel cœur migrateur, fais-tu souffrir la terre ?
    Fais-tu pleurer la mer que tu as délaissée ?
    Fais-tu désespérer le soleil d’Angleterre ?
    Sèmes-tu le malheur là où tu es passé ?

    J’ai le cœur voyageur et j’ai plusieurs contrées
    Où la course du temps me transporte à mon port.
    Je suis fidèlement la route qui m’est montrée
    Mais je reviens toujours là où est mon support.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La lumière de la trinité

    La lumière de la trinité

    Quand il lève trois doigts, signe de trinité,
    Une étrange lumière se répand sur sa main.
    Aussitôt je ressens l’instant d’éternité
    Dans mes âmes en réseau dont je suis benjamin.

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  • Faites-moi une place, j’arrive

    Faites-moi une place, j’arrive

    Une petite place pour me joindre à vous !
    Vous m’avez tant manqué que je suis empressé !
    J’ai erré si longtemps avant ce rendez-vous !
    Vous êtes mes aînés, moi, juste un peu pressé !

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  • Cap sur l’Île Utopique

    Cap sur l’Île Utopique

    Si cette île n’existe pas, c’est pour mieux la protéger ;
    Inconnue sur toutes les cartes, ignorée par les bateaux.
    On y vit nu, affranchi, on y vit le cœur léger ;
    On y pratique l’amour dans une vie de château.

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  • La plus jaune des fées

    La plus jaune des fées

    Effet jaune à trois mains, tu me tiens en émoi !
    La fée jeune odalisque attachée au sérail,
    Fée jongleuse, oiseau tendre, tu es proche de moi ;
    Reflets dans les méandres à la coiffe corail !

    Tes messages insolites que tu lances au hasard
    Dans tes sphères magiques sont liés à ton art.
    Leurs circonvolutions ressemblent à un Bazar
    Où je puise ma source, guidé par mon sonar.

    Chacun vit dans sa bulle dans la course étoilée
    Du mouvement dansant dans ces mains trinité.
    Je remonte et descend dans un but dévoilé
    Au fur et à mesure dans mon humanité.

    Parfois je me retrouve dans ta coiffe ondulante.
    Filets d’or qui me charment et me nimbent d’azur !
    Je m’y charge d’essences aux senteurs ambulantes
    Et puis je redescends débordant d’embrasure.

    Tu me suis du regard de la mère à l’enfant
    Dans un geste d’amour juste au bout de tes doigts
    Qui réveille mes sens d’un écho triomphant
    Que je transmets alors avec mes pattes-d’oie.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • J’ai mis des fleurs à ma fenêtre

    J’ai mis des fleurs à ma fenêtre

    Je ne peux pas changer le monde, mais je peux changer ma fenêtre !
    J’y ai mis mes plus belles fleurs, celles qui sont gorgées de soleil.
    Dans tout ce monde qui vagabonde, l’esprit inquiet sans le connaître,
    Par mes meilleures intentions, j’y projette un cœur de merveille.

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  • Mont rose

    Mont rose

    Le matin est le moment, ce précieux moment de paix.
    Je vois la sérénité qui afflue sur les sommets
    Et qui les nimbe de rose dont le ciel bleu se repaît.
    Là, je sens monter mon âme et je pense à Baphomet.

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  • Suivez-moi, on va au port

    Suivez-moi, on va au port

    Venez voir les couleurs sur l’écran de la mer
    Suivez-moi jusqu’au port au pays des merveilles
    Je vous montrerai là avec la Bonne Mère
    Tous mes petits secrets qui brillent au soleil.

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  • Derrière chez moi

    Derrière chez moi

    Derrière chez moi il y a un sentier
    Ceux qui l’empruntent en reviennent toujours
    Il paraîtrait que des instrumentiers
    Créent des échos et des chansons d’amour !

    Si vous passez, revenez donc me voir
    Je vous emmènerai le visiter
    C’est mon souhait, c’est aussi mon devoir
    De vous montrer sa grandiosité.

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  • Éternelle Sisyphe – 2

    Éternelle Sisyphe - 2

    Madame la coccinelle a sa méthode dédiée :
    Elle grimpe sur le fruit et puis marche en reculant.
    Mais pendant sa progression, elle en grignote, crédié !
    Si bien que quand elle arrive, le noyau est l’ambulant.

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  • Mon petit chez-moi

    Mon petit chez-moi

    Si tu passes par le sud, fais donc un petit crochet !
    Viens dans les terres perdues accrochées à mes collines.
    J’ai construit ma maisonnée là, sur mon petit rocher.
    J’y vis un peu en ermite dans ma vallée orpheline.

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  • Éternelle Sisyphe – 1

    Éternelle Sisyphe - 1

    L’éternelle Sisyphe continue à rouler
    Le fardeau de sa vie jusqu’en haut du rocher.
    Mais quand elle y parvient tout s’est évaporé
    Et la fourmi honteuse est bien désabusée !

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