Ça y est ! Elle est fâchée ! Elle s’en va bouder. Elle n’a pas pu avoir son plaisir perpétré ! Ce n’est pas de ma faute, je n’ai su m’accouder Au baldaquin de soie quand je l’ai pénétrée !
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Sur mon chemin d’étoiles parsemé de comètes, J’en ai suivi les queues jusqu’à la rencontrer. Ma princesse de Lune, aux yeux de guillemettes, Qui m’a ouvert son lit pour jouir dans la contrée.
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Parfois elle se cache au détour d’un couloir, Parfois elle m’attrape et se jette sur moi, Parfois elle m’attire au fond de son boudoir, Parfois elle se met nue et c’est tant pis pour moi !
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Demain sera le grand départ, je quitte mon pays natal. Je m’en vais derrière les frontières retrouver mon impératrice. Elle m’a ouvert son palais et sa petite porte génitale. Je deviendrai son empereur, elle sera mon inspiratrice.
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Avant que le soleil se couche, je jette encore mon filet Une dernière fois dans les ondes sans savoir trop quoi attraper. Ce sera ma dernière récolte et mon dernier entrefilet Quelques rimes attachées aux mailles mais qui entreront sans frapper.
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Quand j’étais petit enfant, je rêvais de l’éléphant, Celui qui venait le soir m’endormir d’un air léger. Alors j’embouchais sa trompe et soufflais de l’olifant, Tandis que tous les voisins me suppliaient d’abréger.
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
N’en déplaise à tous ceux qui croient que je suis sale, Pendant ma progression, durant tout mon voyage, S’ouvrent les robinets des fosses abyssales Où j’y baigne mon cœur pour un débarbouillage.
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Comme je serai absent pour la fête des lumières, J’ai chargé mon jardinier de les apporter pour moi. Quand vous l’entendrez frapper à la porte des chaumières, Donnez-lui un bol de thé et une peau de chamois !
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Mon voyage solitaire touche bientôt à sa fin. Je remercie les étoiles qui m’ont bien accompagné. Elles m’ont balisé la route et mené jusqu’aux confins Vers les neiges éternelles où j’avais tout à gagner !
Images trouvées sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si les auteurs de ces images reconnaissent leurs travaux, je serai heureux d’en mentionner les noms avec respect.
Les amis, je vais m’en aller, je n’ai plus qu’à faire mes valises. Je quitte la Terre où je suis né pour aller habiter la Lune. Je logerai sur la face cachée ; vous n’y verrez pas de balise, Mais je resterai raccordé grâce à l’attraction de Neptune.
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
J’y étais cette nuit, dans mon petit village, Tout coloré de rêves et de songes aussi. La frontière de verre qui scelle l’emballage Volera en éclats avec mon couteau-scie !
Mais la belle peinture ne sera plus pareille. J’y aurai ma demeure et j’y aurai ma belle. Faut-il donc que je tremble quand je tendrai l’oreille, Si les langues s’emmêlent dans ma Tour de Babel ?
Quand je dirai « je t’aime », ma langue dans sa bouche, Entendra-t-elle mon cœur ou juste son interprète ? Et pour faire l’amour, sera-t-elle farouche, S’il faut recommencer quand les lapsus s’y prêtent ?
J’irai par les chemins en lui tenant la main, Je parcourrai les champs en jouant avec elle. Je m’enracinerai après mûr examen Et toutes mes blessures n’auront plus de séquelles.
Accrochez mon tableau près de la cheminée, Vous m’entendrez le soir jouer de la guitare. Et si vous regardez les rues illuminées Vous m’y verrez chanter avec tous les nuitards.
À force de regarder le chemin parcouru, J’ai attrapé un sacré bon torticolis ! Et toutes ces expériences passées que j’ai courues Ne me sortiront pas de ma mélancolie.
Si je continue d’avancer la tête en arrière Je vais finir par tomber dans une nouvelle embuche. Et si je veux ouvrir les prochaines barrières Il vaut mieux que j’oublie de faire comme l’autruche !
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
J’ai hérité d’un sortilège qui transforme les vêtements : Les robes se changent en oiseaux et les jupes en papillons ; Les culottes se métamorphosent en libellules tout bêtement. Mais je n’ai pas compris pourquoi les femmes s’enfuient au portillon !
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Si je devais inventer, la femme de mes pensées, Je la dessinerais en vers, pour qu’elle s’accorde à mes rimes. Je lui ferais de beaux seins parce que sans vous offenser, J’aime téter le matin, ça me sort de la déprime !
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
On n’avait jamais vu ça ; ça s’est passé ce matin ! Quand le soleil s’est levé, on l’a vu se détacher. Il a quitté son support sans faire de baratin Et, guidé par les oiseaux, il s’est, du sol, arraché !
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Elle a l’air sombre comme ça ; l’esprit rempli de confusion, Mais ne vous y inquiétez pas, ce n’est que d’imagination ! Elle recherche une idée neuve, une nouvelle position, Qui ouvrira la clef des cœurs pour y couler à profusion !
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Mes belles lectures et belles aventures, C’est dans tous mes rêves que je les préfère ! Aujourd’hui si douces, demain si matures L’imagination sait me satisfaire !
Je suis tout menu, je suis ingénu, Je ne sais pas lire et ni même écrire ; Et ça me fatigue et je m’exténue De vous raconter ce qui me fait rire.
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Si j’ai laissé derrière moi l’abominable roue du temps, Cette horlogerie réfractaire qui me fait reculer d’autant, Autant de jours, autant de mois ; j’ai envie de foutre le camp Et de m’employer à soustraire mon âme aux griffes de Satan.
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Ce soir, j’attendais Madeleine qui ne venait pas ! Alors j’ai buté le temps qui se fichait de moi ! Le prochain qui m’empêche de courir la Pampa, Je le refroidis aussi sec, j’ai le cœur en émoi !
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Sans trop faire de bruit, les jolies fleurs des champs S’organisent au jardin contre leur ennemi. Malgré tous les assauts de l’hiver approchant, C’est la chaîne de vie du jardin insoumis.
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Après avoir passé des années à attendre, Robinson et sa fée, sur leur île déserte, Ont appris à gravir l’escalator du tendre En prenant le chemin de la forêt diserte.
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Pour s’envoyer en l’air et baiser en plein vol, Laissez-moi vous montrer comment il faut agir : Monsieur agite ses ailes, Madame est bénévole ! Monsieur sort son machin et Madame vagir !
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
La barque a dérivé au milieu des nuages. Robinson est parti en volant dans les nues. Il reviendra vendredi et, s’il a été sage, Il retrouvera son île et sa fée toute nue !
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Si tu veux que je t’en raconte une bien bonne, Écoute ce qui est arrivé à la reinette ! Elle a voulu se faire aussi grosse qu’une bonbonne Mais n’a réussi à ressembler qu’à une cannette !
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
D’un geste bien précis, il lance son filet. Les poissons argentés, les coquillages dorés Ont été capturés dans son piège effilé. Ils deviendront pigments et encres mordorées.
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Suivez bien la danseuse dans la Principauté ! Sous chaque pas des fleurs naissent au bout de ses pointes. ‘Cherchez pas sa culotte, ‘l’est, en principe, ôtée… Elle l’a égarée quand le Prince l’a rejointe.
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Quel métier merveilleux que celui des banquiers ! Toujours prêts à guetter la poussée de l’argent. Dès qu’il sort de la terre sous forme de chéquier, Les banquiers le repèrent en se le partageant.
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Entendez-vous ces grondements, tous ces bruits, ces ronronnements ? Sentez-vous vibrer sous vos pieds comme un moteur proéminent ? Ce sont les anges et les archanges préparant le couronnement Et qui garnissent la chaudière pour le décollage imminent !
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Sur mon côté de la vitre, j’ai tracé ton petit cœur Comme deux seins vers le ciel ou encore le cul en l’air. Ce n’est pas que je m’excite, que je joue à contrecœur, Mais cette vitre qui mouille trouble mon vocabulaire.
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Je suis issu d’un clan où la nature est rude ! La douche du matin se prend au bord des fjords. On y va tous les jours moi et mon Évinrude, La femme qui me relie à ma terre et ma horde.
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Pour bien sauter au lit, il faut bien s’entraîner ! Bien écarter les jambes et sauter au panier ! Demain, cours de « strip-tease » car, pour être étrennée, Il faut être la plus belle pour votre caravanier !
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
L’apprentissage est dur pour apprendre à voler ! En haut de la montagne, tu devras te percher ! Slip kangourou en mains et ne pas s’affoler ! Une petite chute ne va pas t’écorcher !
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Apercevez-vous au loin, ces nuages lourds et noirs Qui descendent sur la mer pour la noyer de leur encre ? Eh bien ces nues sont un leurre, austère comme la forêt noire, Pour effrayer les pêcheurs et leur faire trembler leur ancre.
Ce sont des vaisseaux de guerres d’extra-terrestres égarés, Perdus dans notre univers, en quête de brigandage. Ces nuages sont des villes, citadelles bigarrées, Qui descendent pour la bataille, le pillage et l’abordage.
Que Saint-Marc me vienne en aide pour nettoyer ces chimères ! Que la croix de Saint-André vienne barrer le chemin ! Que les feux de la Saint-Jean viennent embraser l’outremer ! Que la foi de Saint-Thomas agisse en un tournemain.
Que tous les anges d’Éole viennent repousser l’essor ! Que les chariots d’Hermès crachent leurs feux protecteurs ! Et j’en appelle à Vulcain pour nous forger un ressort Pour renvoyer chez Pluton ces perfides prospecteurs !
Les éléments de la Terre ont répondu à l’appel. Regardez-les décamper la traîne basse en arrière ! Quelle que soit la tempête j’aurai toujours ma Chapelle Comme un très saint lieu de culte pour y planter ma bannière !
Papillon de vitrail comme nef de lumière, Tes ailes sont des images qui me montrent le monde. Les couleurs étourdissent ma vision coutumière Qui m’exposait la terre et ses ruines immondes.
Le ciel est si profond dans ton aile antérieure Que je m’y vois plonger toutes ailes aux vents ! Je me perds dans ces nues et ma voix intérieure Me murmure tout bas d’atterrir sous l’auvent.
Les joyaux de tes eaux sont des pierres précieuses Comme une femme d’eau accouchant dans la glace, Qui donne son enfant dans la vapeur radieuse De la trace d’amour qui va et se déplace.
Si la terre est nourrie de tous nos souvenirs, Si la terre est mémoire de toutes nos racines, J’aperçois dans ton aile ce qui va advenir Des peuples libérés de la fièvre assassine.
Mais le feu de l’amour restera le plus rare ! Il est cette étincelle qui déclenche la foudre ! C’est le feu créateur transmutant le curare De la mort et la haine pour en faire sa poudre.
C’est ainsi que, le soir, la musique me berce Un corps nu m’est offert comme ultime instrument. Mon Dieu ! Quelles délices et amours me traversent Lorsqu’une femme m’offre un peu de ses tourments !
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Tout au bout du chemin de la vie Qu’y-a-t-il, au-delà, dites-moi ? L’inconnu, l’étranger, l’indivis ? Lâcher prise, mort subite en émoi ?
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Décrocher la mâchoire et bailler aux corneilles ! Vous ne le savez pas mais c’est très important ! J’ai lâché prise au temps et j’ai quitté Marseille ! Je vis au fil du temps et je suis bien portant !
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Je suis resté fidèle à mon slip kangourou. Des élastiques forts et une toile sans fond ! En haut de la montagne, je suis votre gourou ! Je vous salue, cul-nu ; je suis bas de plafond !
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Je t’aime à en perdre la tête et je ne sais plus où j’habite ! Tu m’aime à me dévorer le cœur et tu as une faim insatiable ! Si pour notre lune de miel, tu me commences par la bite, Attends qu’elle soit bien tendue, c’est bien meilleur et appréciable !
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Tiens-toi bien au parapluie, je vais enlever la Lune ! Désolé, j’en ai besoin, pour décrocher un cœur tendre ! Je la remettrai demain, après notre nuit commune Et je t’apprendrai comment il faut faire pour descendre !
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Il faut que je me prépare, il faut que je me dépêche, Mon cerf-volant est au point, j’ai mille mètres de ficelle. Ce soir, à la pleine lune, vers minuit j’aurai la pêche ! Je monterai vers le ciel vers les routes universelles !
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Un bon coup de lichette sur ton museau d’enfant, En peignant vers le haut pour hérisser le poil, En peignant vers le bas, c’est plus ébouriffant, C’est tout sauf inutile, ça met l’cœur en étoile !
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Les deux mains dans les poches et la tête relevée, Il s’en va l’air blasé et le regard de glace. Il est bien snobinard, un peu parachevé, Portant la queue de pie, l’habit de haute classe.
Mais tout est comédie, ce n’est que tromperie ! Même si son cousin à le rang d’empereur ! S’il ne vole pas haut ce n’est pas de l’esprit, Mais c’est qu’il est profond et même un peu pleureur.
Selon qu’il est manchot ou bien un grand pingouin, Son palace diffère, sa position aussi. L’un règne sur le sud et parle baragouin L’un règne sur les ours avec diplomatie.
J’en ai connu, jadis, un prénommé Alfred Compagnon de fortune de deux adolescents. Il parcourait le monde, proposant son entraide En toutes circonstances, même convalescent.
Parfois au cinéma, dans le rôle du méchant, Parfois définissant de drôles de loustics. Il a prêté son nom un peu à contrechamp, Même les maringouins l’apparentent au moustique !
Dès que perlera la rosée à travers cet épais feuillage, Je m’enivrerai de soleil qui s’écoulera goutte à goutte. Je lui offrirai mon corps nu comme un rituel d’effeuillage Et je ferai l’amour à celle qui me goûtera sous la voûte.
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Ô Papillon Arc-en-Ciel ! Entends, entends ma prière ! Si tous mes imageriens ne sont pas alexandrins, Ils en demeurent ma force et ma protection guerrière Pour préserver hors de l’eau mon esprit salamandrin !
Je sais que la société recouvre toutes les peurs Et les maintient dans la peine, la panique et la douleur. Pour extirper du marasme cette compagnie en pleurs, Il faudra que je distille bien des vers et des couleurs.
Ô recouvre de ton aile et envoie-nous ta lumière Pour guider dans les ténèbres ceux qui ont besoin de toi ! J’ai tant besoin de ton aide pour sortir de la poussière Tous nos espoirs obscurcis par tant de feux discourtois !
Alors couvre mes épaules de tes ailes d’émeraude ! Alors couronne ma tête de tes antennes vermeilles ! Porte-moi sur la montagne, au-dessus des loups qui rodent ! Présente-moi le soleil et le pays des merveilles !
Mais bientôt tes battements d’aile agitent mon cœur, Tes couleurs ont infusé dans mon sang et dans mon corps. Ton arc-en-ciel m’illumine comme un halo protecteur Et l’écho de ta présence résonne encore et encore !
Soudain, la forêt frémit, le vent se charge de perles. De toutes petites gouttes qui font trembler les pétales. Quelque part l’orage gronde, une animation déferle Et tous mes petits amis prennent un peu peur et détalent.
« Au secours ! Chacun pour soi ! » C’est la dure loi de la jungle. Quand la panique fait rage, la sagesse est démunie. Petit Renard où donc es-tu dans la panique qui cingle ? Gros Chatchat, ta lâcheté restera-t-elle impunie ?
Et j’entends siffler les bombes qui passent entre le feuillage, La mitraille qui martèle sans pitié le microcosme. Un compagnon de fortune pour s’opposer au mouillage Serait bienvenu et même, j’en appelle au macrocosme !
Tonitruant à l’encontre de tous ces faux météores Qui agressent sans pitié mes amis de la forêt, Tous les chênes et les grands arbres répondent au confiteor Que j’adresse à l’univers en criant comme un goret.
Et je vois sous les branchages tous mes amis réunis, Tremblant de toutes leurs pattes et se soutenant l’un l’autre. Faiblesse devient courage, solidarité unie, C’est une fraternité ; cette expérience est la nôtre.
C’est un tricheur, ce Lapinou ! Il a troqué ses espadrilles Pour les bottes de trente lieues qu’il a chouravé hier chez l’ogre ! Père Noël, si tu m’entends, fais-le voler en escadrille En lui bottant son cul tout blanc avec ses bottes de médiocre !
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Elle s’est perchée sur sa fleur, assortie au rose du ciel. Elle s’est penchée vers le sol pour bien observer l’univers. Elle porte un regard amusé sur les petits bonheurs essentiels Elle va bientôt s’envoler au premier souffle de l’hiver.
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
Ça a dû arriver pendant la nuit sans lune Mais ça y est, c’est gagné, j’ai mon ciel orangé, La chlorophylle rouge mouillée de blanche brume, Les montagnes en foncé et les vagues rangées.
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue.
Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
C’est en rangeant mes tiroirs que j’ai retrouvé mes rêves. Tous mes vieux rêves d’enfants qui sommeillaient en silence. Je les ai tous reconnus, d’une reconnaissance brève, Ils n’avaient pas pris de ride sortant de leur somnolence.
« Petit Renard » fut le premier à me sauter dans les bras. « Gros Chatchat » a ronronné et s’est mis dans mon giron. Tandis que je caressais l’un et l’autre à tour de bras, « Petite Souris » a émergé du fond de son potiron.
Elle a grimpé dans ma manche en jouant les casse-cous Pour tenter de s’échapper du Gros Chatchat un peu fou. Petit Renard a reniflé, observant les contrecoups Que faisaient ses deux compères en risquant les garde-fous.
Puis j’ai entendu le cri de la bibiche qui brame Pour appeler son petit faon qui gambadait comme un diable. C’est là que sortant du bois du tiroir aux hologrammes, Grand cerf secoua ses bois de manière irrémédiable.
Il m’a laissé le monter pour courir à l’aventure, Me cramponnant à ses bois en criant à perdre haleine ! Nous avons escaladé les montagnes sans fioriture Puis, quand la nuit est tombée, ils m’ont couvert de leur laine.