La vierge solaire

Depuis l’aurore, Mademoiselle, accorde ses rayons solaires.
Juste par jeu, pour iriser les cimes des arbres enflammés.
Impertinente comme l’oiselle qui occasionne la colère
Des noctambules dégrisés hagards d’un sommeil réclamé.

En plein midi, Mademoiselle, projette sa pleine lumière.
Juste d’un feu, pour attiser les cœurs d’amour se consumer.
Irrespectueuse comme l’oiselle qui vient gazouiller la première
Sur les crêtes aromatisées puis, qui disparaît en fumée.

Au crépuscule, Mademoiselle, s’habille d’une étole orange.
Juste un enjeu, pour annoncer le temps des amours de demain.
Épanouie comme l’oiselle qui stridule avec les mésanges
Quelques chants d’amour prononcés pour les amoureux en chemin.

Tableau de Sulamith Wulfing

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