


Quand les chiens cessent d’aboyer au passage de la caravane,
Les gens du voyage abandonnent les rênes aux chevaux débridés.
Les chemins qu’ils vont côtoyer ne sont pas connus des profanes
Mais des espèces qui coordonnent l’ordre des géométridés.
Les femmes bleues restent une énigme, une légende à ce qu’on dit.
Elles proviendraient d’Atlantide ou au-delà d’Hyperborée.
Mais quel qu’en soit le paradigme qui subsiste encore aujourd’hui,
Il en subsiste un trait splendide dans leurs mythes élaborés.
Une asiatique en bleu de chine, une autre en lapis-lazuli ?
Une africaine en bleu de jade, une indonésienne en saphir ?
Elles sont partout, je l’imagine, dans les rêves et leurs stimuli,
Mais disparaissent en galéjade au moindre souffle du zéphyr.
Les Géométridés appartiennent aux familles des papillons de nuit et aux chenilles arpenteuses qui suivent des chemins connus de ces seuls initiés.
Tableaux de Vladimir Tretchikoff
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