Les amazones

J’ai connu d’amour, tant de galopades
Et le cœur balourd qui bat la chamade ;
Comme un troubadour chantant sa ballade
Jusqu’au petit jour en être malade.

Moi le chevalier, toi mon amazone,
Tous les deux alliés comme jeunes faunes ;
Moi le cavalier, toi ma belle icône,
Ensemble ralliés à la même zone.

Flottant dans les airs, courant sur les terres,
Bravant le désert, traversant les mers,
Jusqu’à Buenos Aires, jusqu’en Angleterre,
Sans autre misère que les vents amers.

Tableaux de Joan Dumouchel

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