
Le soleil ivre sur les plaines et alcoolique dans les vallées
Sort de son delirium tremens quand mon esprit bat la campagne
Le soir quand tombent les heures pleines qui continuent à dévaler
En traçant ses nuages minces qui s’effilochent vers les montagnes.
Et lorsque le soleil se couche sur la mer de nuages blancs,
Le crépuscule alors déverse les couleurs de l’astre trop mûr
Que la nuit du solstice embouche du bout des lèvres en tremblant
Jusqu’à ce que la Lune converse et que les étoiles murmurent.
Alors la nuit noire s’avance, drapée de ses ombres profondes,
Les feuilles frissonnent doucement sous l’air glacial qui s’alanguit,
Un parfum de terre de Provence flotte pareil au chant monde,
Tandis que s’endort lentement la plaine qui rêve à lundi.
Le jour le plus court ;
Le silence du solstice ;
La nuit la plus longue.
Tableau de Fred Cuming.
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