Les mondes intérieurs – 2

Si l’on ne voit pas l’intérieur, les masques brillent à l’extérieur
Des valeurs que l’on veut montrer et celles que l’on voudrait taire.
Et plus l’éclat est supérieur, plus l’effet est révélateur
Et ça ne fait que démontrer que l’intérieur est délétère.

Bien sûr, il y a la belle aura qui se dégage imperceptible,
Qui hélas demeure invisible sauf aux yeux qui sont dans le cœur
Mais ne connaissent ni l’odorat ni le toucher ultrasensible
Pour tâter si elle est nuisible par accumulation de rancœur.

Finalement soit l’on y croit ou l’on refuse de les voir
Ces couleurs du bien et du mal qui transpirent de tous les pores.
Sans doute les esprits étroits qui ne jurent que par leur savoir
Et dénigrent le paranormal n’y voient que l’envers du décor.

Tableaux de Victoria Gilpin.

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