
Lorsqu’il s’arrêtera chez vous, ne dénoncez pas vos voisins
De viol ou de pornographique de peur d’attirer les curieux.
Indiquez-lui plutôt les fous qui lisent à devenir zinzins
Et le tourisme phallo-graphique n’excitera plus les fous furieux.
Si GÔÔgle voit votre maison, n’agitez pas vos sémaphores
Car vous appâterez aussitôt les faux amis sur votre mur !
À chaque changement de saison, nettoyez bien les métaphores
Dont les cookies incognitos remplissent votre disque dur !
GÔÔgle m’a vu, je suis foutu, je ne serai plus comme avant
Mais scanné et numérisé avec pixels éberlués !
Si vous m’apercevez vêtu ou nu derrière un paravent,
Ne cliquez pas sur l’Élysée, c’est moi la meuf transexuée !
Sous la pupille déformante, je vois se lover nos secrets,
Ils tournent comme des comètes dans son arène numérique.
Mais sur l’écran plat d’eaux dormantes, son parfum reste trop indiscret ;
Un sein et un souffle qui commettent leur premier péché pixelique.
Tableau de Raul Colon.
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