La danse de l’homme-zèbre

À force de courber l’échine et accepter les oppressions
Braillées par les ânes dociles qui entretiennent sa folie,
L’homme devient une machine qui s’agite selon les pressions
Exercées par des imbéciles dans une sourde mélancolie.

Pareil au zèbre dont les rayures le distinguent dans la savane,
L’homme oppressé devient la proie des fauves qui ouvrent la chasse.
Pour échapper à la souillure, il passe à des actions profanes
Pour s’enfuir du chemin de croix vers lequel l’étau/l’état le pourchasse.

Tableau de Robert Heindel

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