
Quand la sirène pêche au collier, elle a déjà plusieurs années
D’ostréiculture perlière et de cœurs d’hommes marinés.
Elle s’en est fait un cullier sur ses fesses au teint basané,
Signé de griffe dentelière, qui lui descend au périnée.
Elle n’a plus besoin de chanter grâce à un strip-tease intégral
Lorsqu’elle retire une-à-une les perles de son long collier.
Les marins assistent enchantés à cet effeuillage sidéral
Qui les captive sur la hune et sur le pont des pétroliers.
Je naviguais sur l’océan, cap sur les Îles-Sous-le-Vent
Quand je t’ai vue sur ton rocher en train de te déshabiller.
Hypnotisé sur mon séant, j’ai senti tes liens m’enclavant
Et quand je me suis approché, tu m’as alors écharpillé.
« Tout cru, je t’ai happé le corps, sans sauce ni sel ni dentelle,
Puis j’ai ri en voyant ton cœur battre encore dans ma gamelle.
Il gémissait : « Encore ! Encore ! » pensant y atteindre l’extase…
J’l’ai recraché d’un air moqueur et tu as connu l’épectase ! »
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux de le créditer.
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