
Passer d’un mois à l’autre est une sinécure
Pourtant je me demande « où est donc l’aventure ?
Car les jours se ressemblent de la fin au début
Et de juin à juillet plus rien n’y contribue ! »
Alors j’ai appelé des forces de l’univers
Un présage nouveau, de quoi écrire mes vers
Et m’apporter ici, au dernier jour de juin,
Un espoir pour demain dans le texte ci-joint.
Et ce sont deux oiseaux, les « oiseaux du passage »
Qui m’ont communiqué cet étrange message :
Si l’homme est un roseau ne pensant qu’à lui-même,
Il ploiera sous le vent des tempêtes qu’il sème.
Tableau de Charlotte Evans.
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