
Des effets de la grippe aviaire ont crûment affecté les paons
Et se sont propagés chez l’homme et particulièrement la femme.
Un virus venu de Bavière s’est transmis en développant
Une irruption de granulome sous forme de tétons infâmes.
Des mamelons sur tout le corps ont infecté les jeunes filles
Qui n’ont pu supporter de mettre de vêtements trop proscripteurs.
Or la morale en désaccord avec la nudité sourcille
À laisser l’indécence commettre un attentat à la pudeur.
Elles partirent en convalescence dans des fermes à la campagne
Avec des paons qui font la roue pour calmer les montées de lait
Qui suinte avec effervescence et mousse comme du champagne
Ce qui attire loups-garous et garnements hélas fort laids.
La nuit, le lait refait surface, suscitant des baisers d’audace
De la part des garçons avides de s’en trouver contaminés.
Or à l’aube, l’absurde s’efface, les filles deviennent plus chaudasses
Mais leurs mamelles alors sont vides… la fièvre aviaire est terminée.
Tableau de Gabriel Grun.
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