


J’aime ma fenêtre propice aux réflexions fort opportunes
De son miroir qui me démontre sa silencieuse complétude
Au seuil des meilleures auspices que m’envoie un rayon de Lune
Qui perce et qui vient à l’encontre de mon cœur chargé d’inquiétudes.
Lune, Ô ma Lune taciturne, que me révèle l’avenir
À travers la neige qui tombe d’une incertitude impassible.
J’en appelle à l’astre nocturne dont le halo sait convenir
À m’indiquer ce qui m’incombe dans la nuit de tous les possibles.
C’est l’heure où je vais me coucher, lorsque le temps se superpose
Que m’apparaît la direction vers laquelle je dois lâcher prise
Je laisse mon cœur accoucher du germe que le jour dépose
Quand le soleil en érection m’illuminera sans surprise.
Illustrations de Jean-Pierre Gibrat
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