
Trop belle pour moi, chaque nuit, je devine sa silhouette
Dès que l’obscurité éteint ma caméra physiologique.
Au douzième coup de minuit, aveugle, je sors de ma couette
Dans les ténèbres un œil sans tain comme un miroir analogique.
Des contours verts fluorescents m’invitent à suivre l’apparition
Qui m’ouvre un troisième œil fermé sur son ineffable beauté.
Et nos organes turgescents s’entremêlent en coalition
D’un céleste amour confirmé dont je vous livre la primauté.
Mais au matin, il est trop tard ! Les souvenirs de nos étreintes
Fondent comme neige au soleil sans la moindre image restante.
Sans doute était-elle en retard, sa présence me serait restreinte
Aux premières prémices du réveil et son absence, déconcertante.
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
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