
Derrière une femme voilée se cachait une femme à rayures
Qu’un soir en fermant ses volets, j’aperçus par l’entrebâillure.
Plus tard sous le ciel étoilé, je revins pour la revoyure
Et la surprise tout affolée, le corps nu, moite de mouillure.
Juste vêtue de la pénombre que lui projetaient les persiennes,
Je l’embrassai tout doucement derrière le moucharabieh.
Je ne me souviens plus du nombre de fois où cette magicienne
S’offrît dans un trémoussement de sa corolle bilabiée.
Photo de Wojciech Magierski.
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