L’entre deux mondes

Monde intérieur imaginaire qui me rappelle d’où je viens,
Qui fait sonner les expériences acquises de mes vies antérieures.
J’aime tant son imaginaire qu’à travers lui, je me souviens
De l’écho d’une clairvoyance vers l’itinéraire ultérieur.

Monde extérieur immatériel car j’appréhende sa matière,
Sa dureté et ses dangers à jamais de moi différents.
Pourtant l’organe sensoriel qui me fait vivre tout entière
Lui est à la fois étranger et cruellement afférent.

Je suis ce monde intermédiaire, je suis assis sur la fenêtre
Avec la peur de basculer dans un destin irréversible.
Comme une question subsidiaire qui me décidera à naître
Pour une vie immaculée de mes mémoires inaccessibles.

Illustration de Jean-Pierre Gibrat

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