Les masques de Shéhérazade

La mort masquée parmi les contes qu’elle répétait chaque nuit,
Tout en étirant le suspense au bout du fil le plus ténu.
Tant et si bien que chaque acompte haussait l’envie, baissait l’ennui
Et l’auditeur, entre ses pinces, surseoir la mort de l’ingénue.

Quand au matin tombait le masque, Shéhérazade toute nue
De la folle imagination dont elle avait tant maquillé,
D’une manière assez fantasque et une intrigue soutenue,
Les muses de l’inspiration, en restait toute déshabillée.

Tableau de Cordovelian.

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