

Quand les jours se rallongent, les après-midis se distendent,
Heures et minutes s’étirent jusqu’à la rupture du temps.
Je vous l’avoue, mon regard plonge vers les poitrines qui se tendent
Sous les chemisiers qui m’attirent d’un magnétisme transmutant.
Plus la matière est transparente et plus mon regard semble lourd
Plus la consistance est fragile et plus l’envie se consolide.
Et sous la lumière apparente entre les ombres de velours,
Je rêve d’un petit vent agile pour découvrir ces chrysalides.
Tableaux de Melinda Cootsona.
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