


Je vis en vert la nuit, le jour, entre le cœur et la raison ;
Quant au blues et aux bleus de l’âme, je les mets en périphérie.
Qu’il est utopique, le séjour d’un poète resté à la maison
Qui écrit sur le cœur des femmes dans les bras de son égérie !
L’égérie voit la vie en rose car, après tout, c’est là son rôle
Et reste jaune très longtemps dans une jeunesse éternelle.
Elle a sauvé mon cœur morose – je vous en donne ma parole –
Qui vit un retour de printemps de ses amourettes charnelles.
Le soir, ma femme devient violette, comme la couleur des montagnes
Où la Chèvre de Monsieur Seguin s’enfuit en quête d’aventures.
Je sèche mon encre obsolète dans l’encrier de ma compagne
Pour qui j’ai l’éternel béguin au parfum de littérature.
Photos de Julius Ise sur http://blog.julius-ise.de/colorgames
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