

Dans la clairière aux arbres morts, une fleur pousse sur les souches
À l’aide de l’oiseau messager, les mémoires sont révélées.
Car la forêt a ses remords et les exprime par la bouche
Du pavillon aménagé pour amplifier ses mots hélés.
Approchez-vous tout doucement et attendez tout simplement.
Il faut d’abord apprivoiser l’oiseau avant de pavoiser.
Ne bougez plus et écoutez ; les premiers mots vont s’égoutter
De la corolle toute tremblante de conter l’histoire accablante.
Tableaux de Vladimir Kush.
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