Fin d’après-midi

Fin d’après-midi

Toi, tu es toujours nulle part ou ailleurs, je ne sais jamais.
Moi, je suis devant ma fenêtre, dehors déjà la nuit tombe.
Toi, tu es toujours sur le départ comme si ta vie t’affamait.
Moi, j’attendrai le jour renaître, tant pis si l’amour succombe.

Là-bas dans l’immeuble en face, quelqu’un ouvre les rideaux.
Il m’observe, je suis nue et j’ai très envie de lui.
Il me fait signe dans la glace, je me lève rapidos.
Que serai-je devenue s’il ne sonne pas à mon huis ?

Photo d’Oleg Gabisov plus connu sous le pseudonyme Karman Verdi.

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