

Quand elle eut cueilli ses cerises, rouges et gorgées de soleil,
Elle en mangea évidemment et savoura leur jus sucré.
D’ivresse elle se sentit éprise, tant et tant qu’un profond sommeil
La plongea bien rapidement dans les songes d’une nuit sacrée.
Depuis l’ivresse des fruits mûrs, elle prit goût à l’allégresse
Et s’en vint dormir bien souvent toute nue à la belle étoile.
Bercée par le vent qui murmure et par la lune qui la caresse
D’un rayon pâle soulevant l’air qui la recouvrait d’un voile.
Tableaux d’Alice Mason.
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