

Si je pouvais tracer des ailes sur l’écran noir de mes nuits blanches,
J’y peindrais les plumes des rêves de mes plus grandes envergures.
Être un oiseau ou une oiselle, un moineau ou une pervenche
Dépendrait d’une impulsion brève choisie selon les bons augures.
Bien sûr, je porterais un masque afin de voir sans être vu
Avec une robe couleur de temps pour voler en toutes saisons.
Bien sûr, j’aurais des amis très fantasques, des démons un peu m’as-tu-vu
Pour m’escorter jusqu’au printemps …
… et rigoler dans ma maison.
… et faire les fous sans raison.
… et se joindre à la floraison.
Tableaux de Duy Huynh.
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