Mon petit phare-nid-antre

Dans mon petit phare-nid-antre, je crie mes « Hip hip hip hourra ! »
Tant il semble une tour d’ivoire bien défendue et isolée.
Et j’y prolonge le farniente autant que faire se pourra.
Que voulez-vous ? C’est mon histoire, mon tombeau et mon mausolée.

Jusqu’à ce que je me réveille de cette hypnotique torpeur
Qui me fait entendre des voix qui me parlent de l’intérieur.
Voici qu’un poisson m’émerveille, qu’un coup de vent chasse mes peurs,
Le brouillard dégage la voie et je retourne à l’extérieur.

Tableaux de Catrin Welz-Stein.

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