La fée verte

Lentement il verse l’eau claire sur le petit morceau de sucre
Posé au creux de la cuillère jusqu’à ce que l’absinthe se trouble.
L’ivresse claque comme un éclair qui distille à son cœur le lucre
Qui met le feu aux poudrières de sa folie qui se dédouble.

Alors apparaît la fée verte, celle à qui son âme est acquise
Et son pacte avec la diablesse est signée à l’encre d’absinthe.
De découverte en découverte, l’âme est piégée, l’âme est conquise.
Quand la raison a ses faiblesses, le cœur connaît sa mort succincte

Tableau « le buveur d’absinthe » de Viktor Oliva.

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