
Les rires forts des voisins en musique
Troublent mon lit d’une ouïe psychotique.
Faire l’amour sous leurs cris énervants
Semble une course éperdue contre le vent.
Quand le bruit se fait de plus en plus fort,
Le chien se cabre et il hurle à la mort.
Le chat se cherche un petit trou de souris
Pour s’y loger contre les tirs nourris.
Quand je les vois passer sous mon balcon
Avec leur gueules et leurs sourires abscons,
Je pense à Sartre, philosophe bon apôtre
Qui écrivait que l’enfer c’est les autres.
Tableau de Marius van Dokkum.
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