Tant pis pour le paradis

Tant pis pour le paradis

Il serait transcrit dans nos gènes des souvenirs du paradis
Qui codent dans les chromosomes jusqu’au péché le plus infâme.
Ainsi, la pomme pathogène n’est point mortelle maladie
Quand elle se transmet par les hommes qui n’ont jamais connu de femme.

Après avoir chassé la source qui nous rattache à l’animal,
La femme, impie par la science, sera bientôt stérilisée.
Les hommes se toucheront les bourses pour la domination du mâle
Et commenceront l’expérience d’un nouvel ordre civilisé.

Illustration de Madalina Andronic.

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *