Robe d’écailles aux reflets verts, décolleté juste entrouvert,
Une sirène un peu loufoque promenait ses poissons commodes.
L’air hautain voire un peu pervers, d’un cillement à découvert,
Le débardeur en peau de phoque, elle se montrait très à la mode.
À la mode de chez Neptune et des animaux à branchies
Habitués à vivre heureux comme un poisson dans les abysses.
Or chez Nemo, pour quelques thunes, une fois la porte franchie,
On peut s’offrir de doucereux costumes quand vient l’heure propice.
Car pile aux heures solunaires, quand la marée arrive à point,
Toutes les écailles du monde des coraux et nacres débarquent.
Et les sirènes lagunaires, viennent y pointer leurs pourpoints
Pour troquer vieilles hardes immondes contre des vêtements de marque.
Tableau de Georgios Dimitriou.
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