
Une sirène décorée sur la barrière de corail ;
Un monstre marin trop marrant souriant de toutes ses dents ;
Des poissons venant de Corée rejoignant le caravansérail
Des plus grands migrateurs errants depuis l’orient vers l’Occident ;
Et dans ce monde du silence de paix mêlée de cruauté,
Personne ne vient admirer notre sirène encoquillée
De nacres dont la rutilance apparaît de toute beauté
Mais qui n’est pourtant désirée de nul regard écarquillé.
Pour qui se pare la sirène avec tout autant d’attention
Sous la protection d’animaux mais qui ne font pas vraiment peur ?
À voir son allure de reine, je pense qu’elle a l’intention
D’attendre un capitaine Nemo et son Nautilus à vapeur.
Tableau de Tony Sandoval.
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