
La femme des bois n’a pas de corne mais une longue chevelure
Faite de toison végétale qui la vêt pour tout ornement.
Hélas, à l’instar des licornes, elle s’enfuit à vive allure
Si la moindre entrée sociétale menace son environnement.
Elle vit là où nul ne la voit, se confondant dans les branchages,
Et participe par sa nature aux activités sylvicoles.
Parfois le vent porte sa voix qui transmet les meilleurs présages
Aux poètes en villégiature en manque de veine agricole.
Évidemment je la rencontre dans mes rêves les plus sylvestres
Sous l’effet de la pleine Lune et son attraction sororale.
Ses pensées viennent à l’encontre et je m’en fait le vaguemestre
Par cette complainte opportune de la poésie pastorale
Illustration de Sakimichan.
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