



Aux toutes premières secondes du rêve qui commence,
Le parfum de l’oubli inhibe la conscience.
Le cœur et la raison débutent une romance
Qui les entraîne alors loin de toute science.
Au pays des envies, fantasmes inassouvis,
Évolue leur croisière en pleine absurdité.
Ici, tous les possibles, les désirs assouvis,
Ont droit à l’existence en toute validité.
Le rêve se poursuit au fur et à mesure
Que montent les étages jusqu’au siège de l’âme.
Ici, tout est permis, surtout la démesure
Qui fait briller l’espoir dans une grande flamme.
Aux toutes dernières secondes du rêve qui prend fin,
Le corps sonne l’appel et réclame la veille.
Le cœur et la raison reviennent des confins
D’où ils ont rapporté mille-et-une merveilles.
Tableaux de Michael Bergt.
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