
Ah, Séléné, je me souviens quand j’étais souvent dans la Lune,
Envoûté par mes rêveries et leur attraction adéquate !
Encore aujourd’hui j’y reviens souvent dans tes nuits opportunes
Quant ta flèche de sournoiserie se fixe dans mon âme benoîte.
J’y croise Artémis et Hécate qui forment la triade lunaire ;
J’y bois à la santé d’Hélios qui passe sur son char solaire ;
J’y partage leurs délicates fines spécialités culinaires
Jusqu’à ce que la belle Éos m’ouvre l’aurore corollaire.
Et je reviens clopin-clopant de l’aventure parcourue
Dont je transcris au point du jour les souvenirs qui s’évaporent
Bien vite en les enveloppant avant qu’ils aient tous disparu
Ainsi mon esprit les savoure et mon cœur se les incorpore.
Tableau de Jules Louis Machard.
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