Sur les traces du Petit Poucet

Courant les bois et les forêts, je jette un œil dans les fourrés
Et j’y vois un drôle de caillou me toiser d’un regard voyou.

Plus loin, dormant sur une souche, un œuf reposant sur sa couche ;
Sans doute un coucou égaré a pondu cet œuf bigarré.

Sous une tranche de bois coupé, une coccinelle m’entourlouper
Avec ce panneau en ébauche qui confond la droite et la gauche.

C’est un gros matou débonnaire, un peu devin et visionnaire,
Qui me conseille plutôt d’aller dans la direction des galets.

Je tourne en rond dans un bosquet cherchant un signe débusqué
Lorsqu’un galet indicateur se montre assez inspirateur.

Sur ses conseils, une famille de petits graviers qui fourmillent ;
Grands et petits, lapins cochons et autres animaux folichons.

Une fleur en forme de boussole, digne bouture d’un tournesol
Apparenté d’une rose-des-vent, me renvoie au soleil levant.

Et j’atteins la maison célèbre, d’un couple qui crève les ténèbres,
Où trônent Madame Lunaire et son compagnon luminaire.

Dernier coup d’œil sur le chemin, sans doute j’y reviendrai demain
Maintenant je peux rebrousser la piste du Petit Poucet.

Les petits cailloux peint de Fabienne Barbier que j’ai semés sur le chemin dans la forêt d’Eschenberg.

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