



Les sirènes aux ailes papillons	se sont libérées de l’entrave
Des lois de la gravitation	et la mécanique des fluides.
Leur dos arbore deux pavillons	ondulant aux vents qu’elles bravent
Pour passer en lévitation	sur toutes interfaces liquides.
Icare tombé en mer Égée	aura fécondé sa sirène
Qui accoucha de la lignée	des femmes poissons et oiselles.
Neptune aura su protéger	tous les enfants nés de leur reine ;
Éole les aura désignées	comme éternelles demoiselles.
Car elles ne cherchent pas d’amant,	ni marin ni aviateur ;
Heureuses comme un poisson dans l’eau,	elles ne jouissent que par le vent.
Elles inspirent évidemment	poètes, peintres, illustrateurs
Qui les évoquent mélimélo	volant dans le soleil levant.
Illustrations d’Arthur Spiderwick.

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