Baiser mouillé

Dans le courant d’une onde pure, un jour où m’étant abreuvé,
Tandis que j’y trempais mes lèvres, j’eus la sensation d’un baiser.
J’aperçus la jolie figure d’une femme belle à en crever
Qui me prit avec tant de fièvre que je m’en suis senti embrasé.

« Qui te rends donc si audacieux de venir troubler mon breuvage ? »
Me dit une sirène pleine de charme, « Bravo pour ta témérité ! »
Ce baiser fut si fallacieux pour me réduire en esclavage,
Que je lui déposais mes armes car elle l’avait bien mérité.

Tableaux de Marco Busoni et Bluelarch.

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