
La femme, le plus bel instrument, connaît tellement la musique
Que j’ai plaisir à l’enfourcher et lui pousser la chansonnette.
Allegretto mais congrûment, d’un doigté assez kinésique
Et puis tendrement l’emboucher sur ses deux lèvres mignonnettes.
Quand l’instrument bien échauffé commence à monter les aiguës,
C’est au tour de l’archet phallique dans ses va-et-vient soutenus.
La belle, à peine effarouchée miaule d’orgasme suraiguë
En un cantique vocalique en hommage à la verge nue.
Tableau de Hanna Silivonchyk.
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